Plaidoirie De Cicéron

certes, mais pas en tout ; car ils ont un maître, la loi qu’ils craignent bien plus que tes sujets ne te craignent ». Belle leçon de politique : la loi est supérieure à tout homme. C’est bien en obéissant aux lois qu’on est libre, ce que rappelle Cicéron, ou Dante dans son épître VI. Ce principe est devenu un principe classique. Et cette loi qui est la même garantit l’égalité et donc la démocratie. C’est ce que comprendront les penseurs ultérieurs qui se situeront dans cette mouvance comme John Locke

lieu le procès. * le juge doit rendre la justice assis. *les plaideurs doivent être accompagnés en fonction de leurs statuts, ils doivent être accompagnés d’un patron qui sera leur garantie. Les avocats n’existent pas encore, il n’y a pas de plaidoirie, la tenue de l’audience est secrète. Le patron présente l’affaire aux magistrats qui ont pour tache de vérifier si les faits correspondent à une des hypothèses prévues par la loi des 12 tables. Si ce n’est pas le cas le magistrat déboute et il n’y

consacré toute sa vie à la littérature et à la civilisation grecques ; dans ce livre, elle montre comment du dialogue, les Grecs sont passés à la pensée. Je reprends son cheminement. Au départ, raconte-t-elle, il ne s'agissait que de plaidoiries. Dans une plaidoirie, l'essentiel, c'est l'argumentation ou l'art d'épuiser toutes les justifications d'une thèse. Puis, à force de plaider, les Grecs en sont venus à une technique plus complexe : ils ont confronté les deux plaidoyers : le pour et le contre

Ce n’était plus lui qui votait dans les comices, c’était son patron qui votait sous son nom. On avait beau proclamer l’égalité politique de tous les Romains, et les admettre tous dans les assemblées où se faisaient les lois, où étaient élus les 1 Cicéron, De officiis, II, 21, 73. magistrats ; l’abaissement de la plèbe assurait la domination de la noblesse, et le jour où cette multitude, écoutant la voix des ambitieux, essaya enfin de s’émanciper, ce ne fut pas la démocratie qu’elle créa, ce fut

qui était sous le contrôle du sénat, là où était versée une partie des impôts de la province. Ce rôle du questeur qui devait contrôler le gouverneur et qui était chargé des affaires financières était très important. Ce qui explique le rôle que joua Cicéron lorsqu’il était questeur. Il n’était pas possible de démultiplier le nombre des prêteurs puisque cela signifierait aller à l’encontre du principe de la hiérarchie des magistratures qui était très important dans l’organisation de Rome. Comme la prêture

aux destinées de cet établissement. Il ne parle, en effet, que le hollandais." [13] La situation rappelle un récit de Jean Lorrain, Monsieur de Bougrelon, qui dépeint la déchéance d'un gentilhomme normand, exilé dans la même ville, où il se fait cicerone pour des touristes français. Cette situation, qui inspire la lecture de Jean-Jacques Brochier [14], permet de mettre en place le cadre temporel d'un récit où alternent l'évocation trompeuse d'un paradis perdu et la conscience trouble d'un voyage

Mitradate. Il obtient un impérium sur tout l’Orient pour 3ans. On connait un peu mieux cette 2è loi car on a gardé un discours de Cicéron (homme nouveau qui monte) qui la prononce soutenant cette idée mais changera d’avis après. En défendant le projet de loi favorable à Pompée, ennemie de Pompée élevé contre, car contre vision ancêtre et il ne faut pas s’y opposé. Cicéron dit que non regardait toutes les inovations et il les cite. Une autre ancienne consulte Hortensius avait élevé une objection plus

imposer politiquement sa descendance, quelques matrones empoisonneuses et avorteuses avaient été embauchées pour tuer des hommes politiques ou/et pour les priver de descendance. o Le second texte romain n'est qu'un simple témoignage de Cicéron signalant la condamnation à mort d'une femme qui à Milet (en Ionie) avait été soudoyée par les héritiers de son mari afin que, par un avortement, elle le prive d'un successeur en ligne directe. L'affaire confirme ce qui apparaissait déjà dans la Bible

à l'anarchie de la vie sauvage et face à ceux qui ne savaient obéir qu’à des tyrans. Il y a une opposition entre les grecs et les barbares. Hérodote : historien grec qui a rédigeait des ouvrages ou il décrit ce qui a marqué ses contemporains. Cicéron dit que cet auteur est le père de l'histoire. Extrait : « Darius le roi des perses (Iran actuel) s'étonne que les grecs puissent tenter l'attaquer : s'ils étaient a la mode de chez nous, sous l'autorité d'un seul, ils pourraient.... ». Hérodote propose

parlent encore. La grandeur de leur travail a traversé le temps et continue à créer des émotions. Ce qui crée par un commencement qui s'initie crée réellement ne crée pas quelque chose qui s'oublie, ce même si, comme telle belle plaidoirie d'un Démosthène ou d'un Cicéron ; telle déclamation d'un Talma, d'une Sarah Bernard,doit mourir dans l'instant. La parole qui s'éteindra marquera les esprits qui la porteront dans leur souvenir. Elle créera alors de la mémoire vive, active, et en ce sens l'éphémère