Plaidoyer Créon

prononçait ses discours sur la place publique et l’un des plus célèbres est celui prononcé lors du procès de Catalina. Enfin, l’orateur grec Lysias utilisait également la rhétorique dans des discours judiciaires. On peut prendre pour exemple le plaidoyer Sur le meurtre d’Eratosthène où Euphilète se défend sur le meurtre d’Eratosthène. 2) La rhétorique pour régler des conflits. Tout d’abord, la rhétorique peut être utilisée pour redonner espoir à un peuple, comme par exemple lors de

sur un même schéma, Médée laisse libre cours à sa rage et où la nourrice veut l’empêcher d’aller de l’avant; les dia- logues entre Médée et Créon (v. 176-300) et entre Médée et Jason (v. 431-578 et v. 978-1027). Ces dialogues sont des scènes importantes puisque Médée arrive, par son habileté oratoire, à gagner du terrain sur ses deux adversaires: face à Créon, elle est sûre de pouvoir vaincre après qu’il lui a donné le temps suffisant pour se venger, et face à Jason, elle trouve comment se venger

d'Œdipe (roi de Thèbes) et de ses descendants. Dans l'économie du cycle, Antigone est la dernière pièce, mais elle a été écrite avant les autres. Résumé Antigone fait part à sa sœur Ismène de son intention de braver l'interdiction émise par le roi Créon (leur grand-oncle) d'accomplir les rites funéraires pour leur frère Polynice — tué par son autre frère Étéocle lors d'une bataille où chaque frère voulait la mort de l'autre pour devenir roi de Thèbes et où chacun d'eux perdit la vie. Antigone risque

proprement humains de la politique. Ainsi Vernant explique-t-il (voir annexe III) en partie au moins l’Antigone de Sophocle, comme un affrontement entre deux conceptions et deux emplois du terme nomos : une loi transcendante, totale et inflexible, avec Créon qui décide d’appliquer quoi qu’il en soit la sentence du roi, et une loi privée, avec Antigone qui entend rendre les derniers honneurs à 3 son frère. Ces questions sont évidemment liées à celles de la responsabilité humaine, dans ce cadre nouveau

qu’ingrats »), la gradation dans les didascalies (« s’échauffant par degrés », « vivement », « exaltée »). - Marceline accuse les hommes d’être les oppresseurs et les bourreaux des femmes, responsables de leurs misères et de leurs égarements. 2. Le plaidoyer pour les femmes : l'utilisation du pathétique. Beaumarchais utilise des images propres à frapper les esprits (effet de scandale). - La situation misérable des femmes perceptible dans le champ lexical du malheur : « déplorable », « la misère », «

celui de petites filles mais celui écrit par le dramaturge. Lors de la création des « Bonnes », un critique reprochait à Jean Genet que les gens de maison ne parlent pas comme Claire et Solange ; l’auteur lui a répondu qu’il n’avait pas composé « un plaidoyer sur le sort des domestiques » et qu’après tout, certains soirs, les bonnes, seules devant leur miroir, s’expriment peut-être ainsi, comme lui-même le ferait à leur place. Ainsi, les personnages qui se confient sur scène, se déchirent ou s’aiment

propos d'hommes, d'échanges socials et d'interactivités techniques. Ce monde de l'exploitation de l'homme par l'homme, défini par ce que nous créons du temps que nous semblons posséder. C'est probablement écrit comme un signe, une marque comme celle de de l'assassin de M le maudit de fritz lang, sorti dans la durée de l'écriture du poème ; qui rappelle son plaidoyer à la fin du film. Opposant le Monde à ce « vide où l'on avait séjour ». Il illustre l'idée également d'un Monde moins grand que le vide.

deux jours j’aurai fini. TEXTE 3 Jean Anouilh, Antigone. [Les fils d’Œdipe se sont entre-tués pour obtenir le trône de Thèbes. Leur oncle, le roi Créon, a interdit, afin de donner l’exemple, d’enterrer le cadavre du frère jugé coupable, sous peine de mort. Or leur sœur, Antigone, a enfreint cet ordre. Elle comparaît ici devant son oncle. Créon aimerait bien ne pas avoir à la condamner à mort, mais l’obstination d’Antigone à revendiquer son acte et à dire « non » l’y oblige. Il tente alors

avec la résonance de la tragédie que nous étions alors en train de vivre » (Anouilh)[]. Le personnage d’Antigone est l'allégorie de la Résistance s'opposant aux lois édictées par Créon / Pétain et qu'elle juge iniques. Elle refuse la facilité et préfère se rebeller, ne voulant pas céder à une prétendue fatalité... Créon pour sa part, revendique de faire un « sale boulot » parce que c'est son rôle et qu'il faut bien que quelqu'un le fasse. Anouilh s’inspire du geste de Paul Collette, un résistant

il suffirait d'évoquer un échange célèbre dans l'Antigone de Sophocle. Hémon, le fils de Créon, est le fiancé d'Antigone, qui s'est révoltée contre l'ordre qu'elle juge inacceptable imposé par le roi de Thèbes, Créon. Créon veut mettre à mort la jeune fille. Ismène, la sœur d'Antigone, vient défendre la cause de la rebelle et dit au roi : « Quoi, tu mettrais à mort la femme promise à ton fils ? » Créon lui répond alors : « Il est bien d'autres champs ailleurs à labourer[63]. » Cette réplique