Plaire Et Instruire Voltaire

indirecte = les idées sont plus compréhensibles car elles sont « incarnées » par des personnages auxquels le lecteur / auditeur peut s’identifier (dans des pièces de théâtre, par exemple, comme La Colonie de Marivaux, dans des récits comme Candide de Voltaire) 3/ De plus, les écrits d’argumentation indirecte sont souvent distrayants et attirent l’attention de ceux que l’on veut convaincre : c’était le projet des auteurs classiques

l’apologue sont les grands détracteurs de l’essai : ils le trouvent trop long et ennuyeux. Dès que c’est possible, Voltaire préfère raconter que démontrer, et cela même dans son Dictionnaire philosophique. Ainsi, il passe par un apologue pour défi nir le Beau et se vante de s’être épargné « la peine de composer un long traité ». l Et du côté du docere (instruire), et du côté du placere (plaire), l’essai manquerait son but. Mais cette approche est sans doute un peu caricaturale 3) L’essai est aussi

l’encontre des conceptions politiques et religieuses du public. Ces trois principes appliqués au théâtre donnent naissance au à la règle des trois unités, qui sont eux même liés à un plus grand principe énoncé par Molière et Jean de La Fontaine «plaire et instruire ». De grands auteurs dans tous les genres.  Théâtre : Corneille/ Le cid, Molière/Les précieuses ridicules, Don Juan, Le bourgeois gentilhomme, Tartuffe. Jean de Racine/Phèdre, Britannicus.  Fable : Jean de la Fontaine se moque de

marquantes de leur temps. Ils utilisent différentes formes de récit et différents procédés pour transmettre un enseignement tout en divertissant leurs lecteurs. On se demandera en quoi les oeuvres à caractère argumentatif cherchent à la fois à plaire et à instruire. Nous verrons qu’elles parviennent favorablement à faire passer un message et que la persuasion ainsi que l’argumentation indirecte sont plus efficaces que l’argumentation directe et le raisonnement. Pour commencer, les oeuvres plaisantes

Entraînement BAC N°3 DOCUMENTS TEXTE 1 – Anonyme, Le Prud’homme qui sauva son compère, XIIIème siècle (fabliau) TEXTE 2 – Jean de La Fontaine, « L’Huître et les Plaideurs », Fables, IX, 9, 1678. TEXTE 3 - Voltaire, Zadig, chapitre 6, 1747. QUESTION : Après avoir justifié le rapprochement de ces trois textes (thème et visée), vous vous demanderez quelle morale (implicite ou explicite) est présentée, et vous la (re)formulerez. La réponse doit être structurée et rédigée et s’appuyer sur des références

Les personnages sont des êtres fictifs, de papier : des héros d’apprentissage qui se forment au fil des épreuves rencontrées. Exemple :  Candide, le personnage éponyme (qui donne son nom au titre de l’œuvre) n’est pas un personnage de chair : Voltaire ne nous le décrit pas physiquement ; on sait seulement qu’il « avait le jugement assez droit, avec l’esprit le plus simple, c’est, je crois, pour cette raison qu’on le nommait Candide » (chapitre 1). Son nom suggère son innocence et la pureté d’une

Garcia Ana 2nd 5 Fiche de lecture Jeannot et Colin Voltaire Jeannot et Colin de Voltaire est un conte philosophique publié pour la première fois en 1764. Biographie de l’auteur : Voltaire, de son vrai nom François-Marie Arouet, est né le 21 novembre 1694, il fait de brillantes études chez les jésuites. A l’âge de 20 ans, son parrain l’introduisit dans les milieux libertins et mondains de Paris. En 1716, il fut emprisonné durant onze mois à la Bastille, cause de son insolence.

XVIII siècle se caractérise par son humanité. La règle respectée est celle du bonheur de tous, ainsi de faire du bien. Les écrivains comme Voltaire ont réclamé le respect de la nature et de la dignité humaine et ont condamné l'absolutisme. Toute la littérature du siècle des Lumières devient l'expression des vœux du peuple. De ce fait, l'influence de Voltaire a été considérable que ce soit en littérature ou en politique. Ses idées ont préparé la Révolution française. Il a ruiné l'autorité morale de

passer le précepte avec lui ». Son mot d’ordre, plusieurs fois affirmé, est en effet de « plaire tout en instruisant ». Comment peut-on penser l’articulation entre ces termes qui semblent a priori relevés de deux visées contradictoires ? C’est surtout parce qu’il joint l’utile à l’agréable que l’apologue paraît efficace à ces auteurs classiques, pour lesquels il est impensable de distraire sans instruire, et l’on peut se demander s’il ne serait pas, en effet, une des formes d’argumentation

injustices, les problèmes... III- Lorsque la littérature fait réfléchir : plaire et instruire Hugo, Voltaire et d'autres écrivains ont ainsi souvent eu l'idée éduquer leur lecteur, de le faire réfléchir grâce à la littérature. Toutefois, au lieu d'écrire des textes ardus sur des sujets complexes, certains auteurs ont compris que le lecteur, en lisant, en voyageant par l'imagination, peut réfléchir Voltaire : « Un livre n'est excusable qu'autant qu'il apprend quelque chose ».