Plaire Et Instruire Voltaire

De plus, le « pouvoir » du récit tient au fait de qu’il est capable de persuader ; il est exemplaire et sert à la fois d’exemple et d’argument à la thèse. En effet, il présente une dimension argumentative que la thèse soit implicite ou explicite. (Voltaire affirmera cette perspective dans son conte philosophique l’ingénu ‘1767’et notamment son goût pour l’apologue qui exprime la vérité). La visée argumentative de l’apologue est donc parfois pris en charge par un récit édifiant. De plus, le récit possède

distingue aussi car son but n'est pas toujours d'aboutir à une moralité. Le sujet étant dans quelle mesure l'apologue est-il un système argumentatif efficace ? Nous verrons donc successivement que l'apologue remplit son objectif premier qui est de plaire puis d'instruire le lecteur, tout en faisant la critique de la société. Afin de rendre le récit attrayant, le fabuliste La Fontaine inscrit un schéma narratif rythmé et rapide comme dans l'huitre est les plaideurs où dès le début de la fable nous

Versailles est le symbole de l’orde et de la rigueur et louis XIV en est le centre. Cette rigueur se retrouve chez les auteurs classiques qui, inspirés par les anciens et guidés par la raison, visent l’universel et l’intemporel. Il faut alors plaire et instruire à la fois. La fable est ainsi présentée comme une poésie morale mettant en scene des animaux et/ou des hommes. JDF (1621 – 1695) excelle dans ce domaine ; il a écrit trois recueils de fables, tous dédiés à des membres ayant un lien avec louis

Intro : Instruire et plaire, ou « Placere et docere », tels étaient les impératifs d’un discours réussi et assuré de persuader les juges lors d’un procès, selon l’orateur et avocat Cicéron, virtuose en la matière. Il semble en effet que la persuasion doive passer par la séduction d’un discours agréable, qui entraîne l’auditeur à adhérer presque insensiblement à la thèse que défend l’orateur. Nombre de discours argumentatifs se signalent en effet par des procédés rhétoriques qui séduisent le lecteur

par rapport au 17ème siècle classique = siècle d’ouverture à autrui et à l’aventure. Le repli sur soi de la Princesse de Clèves n’est plus possible. Le désir de bonheur avec l’être aimé l’emporte sur tout.Cf. Prévost appartient aux Lumières comme Voltaire !Analyse sujet  : définir, expliquer ls termes clés « la marginalité des personnages » = une catin et un friponC’est la marginalité qui est interrogée dans ce sujet !« au service de » = sert à, est créé pour« La critique de la

Fontaine. Ex. « Le Laboureur et ses enfants » ou toute autre fable) ou de corriger les mœurs (avec le théâtre de Molière. Ex. Tartuffe donnant une leçon de morale religieuse en dénonçant l’hypocrisie des faux dévots), dans le mouvement des Lumières (Voltaire, Diderot… Ex. Candide), le Romantisme (Hugo réclamant un « art pour le progrès »…) ou la poésie engagée du XXe siècle (Eluard, Aragon… donnant des leçons de courage et d’engagement à l’occasion de la 2nde GM). 2) Il est vrai toutefois que la leçon

derrière le récit, et sous une apparence légère, le conteur aborde les sujets les plus ardus. Le conte philosophique veut apprendre et faire réfléchir, et se définit par une volonté didactique. o Explication : Le conte philosophique, inauguré par Voltaire au XVIII° siècle, est un récit souvent proche, dans sa structure, du conte traditionnel : un héros, une quête, des obstacles, des éléments merveilleux ou exotiques. Mais c’est un fonctionnement allégorique qui permet une argumentation indirecte.

Introductions/ conclusions : Le conte oriental de Voltaire appelé Zadig nous raconte les tribulations d’un jeune homme beau riche et sage qui va connaitre une alternance de succès et de revers de fortune. Le héros éponyme est livré a de nombreuses mésaventures et donne ainsi une vision du monde ou le poids du hasard détermine en grande partie la destinée. Voltaire en reprenant la forme traditionnelle du conte le subvertit pour en faire un conte philosophique amusant et sérieux à la fois. Zadig

l’explicita dans sa fable « Le Lion et le chasseur » en affirmant « Une morale nue apporte de l’ennui/Le conte fait passer le précepte avec lui/En ces sortes de feintes il faut instruire et plaire. » Ainsi il expliquait sa préférence pour l’apologue pour présenter ses idées. Aussi on retrouve ici le principe fondamental du Classicisme : plaire tout en instruisant. Cependant on peut se demander si le recours à la fiction est le meilleur moyen de convaincre et de persuader son lecteur

Les personnages sont des êtres fictifs, de papier : des héros d’apprentissage qui se forment au fil des épreuves rencontrées. Exemple : Candide, le personnage éponyme (qui donne son nom au titre de l’œuvre) n’est pas un personnage de chair : Voltaire ne nous le décrit pas physiquement ; on sait seulement qu’il « avait le jugement assez droit, avec l’esprit le plus simple, c’est, je crois, pour cette raison qu’on le nommait Candide » (chapitre 1). Son nom suggère son innocence et la pureté d’une