Plaire Et Toucher

celui-ci prenne conscience plus facilement de ces défauts. Cette identification est soulignée dans la préface par l’auteur : « il peut regarder avec loisir ce que j’ai fait de lui d’après nature, et s’il se connaît quelques-uns des défauts que je touche, s’en corrige » Des procédés de caricature sont alors utilisées comme l’exagération dans le livre V12 où l’attitude envahissante et egoiste.de Théodecte est repérée par l’intensification de son comportement « il grossit sa voix a mesure qu’il s’approche…

est plaisante. En effet, elle fait partie de l’apologue, dont le but est de plaire et d’instruire dans un même temps. Certaines fables de La Fontaine sont très courtes, comme par exemple « La Mort et le Bûcheron » qui comporte 20 vers. De plus, elles mettent en scène des animaux. Cela pourrait éventuellement plaire au lecteur car il trouverait cela amusant et très comique. Le fait d’utiliser des animaux permet aussi de toucher un public plus jeune, comme les enfants, et de les instruire. C’est donc

reste donc à s’interroger sur l’intérêt de ce choix de créer un personnage faible. Premièrement, cela peut être pour plaire au lecteur, le toucher, l’émouvoir. Ceci peut être mis en valeur dans Manon Lescaut quand Desgrieux est troublé par la vue de Manon, quand sa passion pour elle contrôle tous ses faits et gestes. Sinon dans la Chartreuse de Parme, Fabrice, par sa naïveté touche le lecteur, qui peut même éprouver pour lui de la sympathie. De plus, le fait de créer un personnage avec ses faiblesses

l’observera le moins. Non seulement ils ne sont pas meilleurs chrétiens, mais même meilleurs citoyens ; et c’est ce qui me touche : car, dans quelque religion qu’on vive, l’observation des lois, l’amour pour les hommes, la piété envers les parents, sont toujours les premiers actes de religion. En effet, le premier objet d’un homme religieux ne doit-il pas être de plaire à la divinité qui a établi la religion qu’il professe ? Mais le moyen le plus sûr pour y parvenir est sans doute d’observer

l’on trouve dans plusieurs vers : « Elle ne se doit parer … » , « Elle ne doit plaire à personne » . Ils contiennent pour la plupart le devoir de l’épouse à être fidèle envers son époux et ne plaire qu’à lui seul , tel que « Que l’homme qui la prend , ne la prend que pour lui » , «  le mari qui la possède : c’est lui que touche seul le soin de sa beauté … » , «  Car pour bien plaire à son époux , elle ne doit plaire à personne » . Ces maximes sont présentés à Agnès comme des règles strictes : « et

adore » = l’amour | |pour vous plaire » |passionné du Duc et « vous plaire » = l’écho amoureux de la Princesse. Tous deux| | |partagent donc leur inclination | |Hyperbole « la plus vive et la plus tendre passion |Résume toute la profondeur et la sincérité de ses sentiments pour la Princesse. | |dont un cœur ait jamais été touché » |Il semble incarner

naissance, l'un est roi, l'autre berger, le hasard fit leur distance, l'esprit seul peut tout changer") Ainsi, le théâtre se doit de séduire, tout en faisant réfléchir. III - La mise en scène de la séduction 1. Plaire et instruire Selon les classiques, le théâtre se doit de plaire, autant qu'instruire ( On éduque, on fait réfléchir son lecteur tout en l'amusant ). Cependant, lors d'une représentation, le spectateur, pris dans son spectacle, n'est peut être pas conscient qu'il est influencé par

- la capacité à émouvoir, à toucher la sensibilité  (« movere », qui signifie mouvoir, bouger, ébranler) Il renvoie à la catharsis grecque : elle consiste à débarrasser le spectateur de ses troubles personnels en rappelant à sa conscience une idée ou un souvenir refoulé. La catharsis passe par l’émotion, l’ébranlement de la maîtrise de soi, l’identification au destin tragique des personnages.  - l’art de plaire et de séduire (« placere », qui signifie plaire, séduire) Il fait appel au talent

classique qui avoue ses objectifs (cf. Boileau) : « plaire et instruire » pourrait s’appliquer à nombre d’autres œuvres et projets dramatiques. 1. La tragédie : thème et héros nobles avec un but moral. Ex : les conflits cornéliens : celui entre l’amour et le devoir dans Le Cid 2. La satire Dans la comédie, le rire n'est pas toujours le but unique ou n'est qu'un moyen d'agir sur les spectateurs ; Il vise la critique sociale : plaire et toucher, toucher pour dénoncer, porter à la conscience.

des trois unités, classicisme « Qu’en en lieu, qu’en un jour un seul fait accompli tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. » But de la tragédie : « de plaire et de toucher » Commedia dell’arte : gestuelle très importance, beaucoup de comique de gestes, impro « Castigat ridendo mores »  guérir les mœurs par le rire  but de la comédie : plaire et instruire Molière : L’avare, Le Misanthrope  comique de caractère, Harpagon Tartuffe  Orgon est naïf, comique de situation Les Fourberies de Scapin