Platane

les jardins de l’Institut Intergalactique se peuplent d’une faune estudiantine venue là pour profiter de la douce chaleur distillée par les deux soleils de Prépaterra. Pour l’occasion, Alpha et Bêta ont étalé leurs notes de cours à l’ombre d’un platane et s’emploient avec plus ou moins d’application à réviser leurs leçons. — Je déteste les probas !, s’exclame soudain Alpha en froissant sa troisième feuille de brouillon. Voilà un domaine où on ne peut jamais se fier à son intuition ! Il considère

en admiration devant le discourt que Lysias a composé sur l'amour. Socrate et Phèdre s'en vont en discuter à l'ombre d'un platane. Thè me-Prepas Mortels et immortels Socrate rencontre Phèdre qui sort de chez son ami Lysias, un orateur. Phèdre est en admiration devant le discourt que Lysias a composé sur l'amour. Socrate et Phèdre s'en vont en discuter à l'ombre d'un platane. Le discours et l'oration À la question posée par Socrate, « pourquoi y -a-t-il des mortels et des immortels », le bon

Extrait de L'Assommoir de Zola, Chapitre XII : Perdue dans la cohue du large trottoir, le long des petits platanes, Gervaise se sentait seule et abandonnée. Ces échappées d'avenues, tout là-bas, lui vidaient l'estomac davantage ; et dire que, parmi ce flot de monde, où il y avait pourtant des gens à leur aise, pas un chrétien ne devinait sa situation et ne lui glissait dix sous dans la main ! Oui, c'était trop grand, c'était trop beau, sa tête tournait et ses jambes s'en allaient, sous ce pan

interne Le narrateur est extérieur et utilise la focalisation interne de Thérèse. Donc le lecteur a accès aux pensées de Thérèse et les informations dont il dispose sont volontairement réduites : « un homme, dont le col était relevé, se détacha d’un platane ; elle reconnut son père » (l.3-4). Le lecteur connaît également les sensations de Thérèse : « sentit sur sa face la brume » (l. 2), « elle entendait confusément leurs propos » (l. 9-10), « l’odeur […] était plus seulement pour elle l’odeur du soir

chair. Aux pays chauds et bleus où ton Dieu t'a fait naître, Ta tâche est d'allumer la pipe de ton maître, De pourvoir les flacons d'eaux fraîches et d'odeurs, De chasser loin du lit les moustiques rôdeurs, Et, dès que le matin fait chanter les platanes, D'acheter au bazar ananas et bananes. Tout le jour, où tu veux, tu mènes tes pieds nus, Et fredonnes tout bas de vieux airs inconnus ; Et quand descend le soir au manteau d'écarlate, Tu poses doucement ton corps sur une natte, Où tes rêves

événements. Les données sont des leurres, les vraisemblances mènent à l’inacceptable. Hypothèse du double, pierre d’attente. Indices ambigus, troublants, forcés, notes discordantes. | L’immense | Touche anormale apportée au platane, à la Seine, à la vaste ville… Le platane, tel un symbole, domine tout. C’est une représentation de l’arbre généalogique dans ce qu’il peut avoir d’écrasant. | Traitement de l’événement | Double visage. Rationalisation délirante. Contradiction entre le remorqueur

même plus la suite avec « mon pays » et « mes racines. L’adjectif « énorme » qui vient qualifier ensuite le platane suggère quant-à-lui la force, la solidité et l’enracinement . L’arbre « couvre », « abrite », « ombrage », cette accumulation de verbes suggère le sentiment de la sécurité et de bien-être qu’éprouve le narrateur et son besoin d’être rassuré. La stabilité du platane se transmet au narrateur lui-même, évoquant le pays, il dit : « j’y ai mes racines

narrateur est hétérodiégétique et utilise la focalisation interne de Thérèse. Donc Le lecteur a accès aux pensées de Thérèse et les informations dont il dispose sont volontairement réduites : « un homme, dont le col était relevé, se détacha d’un platane ; elle reconnut son père » (l. 3-4). - Le lecteur connaît également les sensations de Thérèse : « sentit sur sa face la brume » (l. 2), « elle entendait confusément leurs propos » (l. 9-10), « l’odeur [...] était plus seulement pour elle l’odeur

L'avocat ouvrit une porte. Thérèse Desqueyroux, dans ce couloir dérobé du Palais de Justice, sentit sur sa face la brume et, profondément, l'aspira. Elle avait peur d'être attendue, hésitait à sortir. Un homme, dont le col était relevé, se détacha d'un platane ; elle reconnut son père. L'avocat cria : "Non-Lieu" et, se retournant vers Thérèse : — Vous pouvez sortir : il n'y a personne. Elle descendit des marches mouillées. Oui, la petite place semblait déserte. Son père ne l'embrassa pas, ne lui donna

découpaient sur une atmosphère polluée. On entendait le bruit incessant des voitures se croisant sur le périphérique. Devant ces immeubles, la ligne de chemin de fer reliant Clichy à Paris séparait la capitale de sa banlieue. Une rafale de vent secoua le platane surplombant « L’amicale Bouliste de Clichy ». Un des boulistes, releva la tête, m’aperçut et me fit un signe de la main. Il y’a une vingtaine d’année, jeune retraité, je gagnais le tournoi de l’amicale. Les boules m’éloignaient de l’ennui et de