Platon La République Livre Vi

cela, on part à la fois du réel (des cités existantes) et des opinions sur la justice (mini NB : trait que les commentateurs relèvent, Aristote fait un état de l’opinion sur un sujet -« doxographie »- et part de là pour trouver une solution vs un Platon plus méfiant vis-à-vis de l’opinion ; ici, cela concerne les opinions du juste, et on va voir la solution que retient Aristote dans la dernière séance). La dernière fois, on a entamé la liste des conditions pour aboutir à une cité ; on est

survie de l'âme, autant que le respect des défunts, sont à l'origine des divers rites funéraires8,9. Quantité de philosophes et de théologiens ont développé des raisonnements pour prouver l'existence de l'âme et son immortalité ou sa survivance. Platon, dans le Phédon, a avancé cinq preuves ou raisonnements : 1) par les opposés (69-72 : "les vivants naissent à partir des morts", donc l'âme existe après la mort), 2) par la réminiscence (72-78 : "notre âme existe avant même d'arriver dans un corps"

critère qui lui permet d’accepter ou de refuser une loi. C’est le sens de la question liminaire de Rousseau : y a-t-il dans l’ordre civil une « règle d’administration légitime et sûre » sur laquelle on puisse s’appuyer pour voter les lois ? (début du livre I). Avançons quelque peu dans la lecture du texte : Rousseau constate en CS, I, I que, quoique l’homme soit naturellement libre, « partout il est dans les fers », c’est-à-dire qu’on observe partout des hommes soumis à un pouvoir qui nie cette liberté

commencement de cette quête des Anciens en recueillant inscriptions romaines et manuscrits. C'est notamment lui qui retrouve des lettres de Cicéron. Elles seront traduites et exploitées tout comme les textes d'Aristote ou encore les œuvres intégrales de Platon (encore étudié en philosophie de nos jours). Les « nouveaux » humanistes européens, aidés des réfugiés lettrés, dans la lancée de Pétraque, relèvent alors le défit de défaire les adaptations et interprétations chrétiennes du Moyen Âge pour en faire

la chose », comme aurait dit Machiavel. Maintenant, il s’agit de définir ce que pourrait être le meilleur État, un État dont les lois seraient fondées sur la droite raison et qui pourtant ne serait pas une utopie ; ce sera l’objet exact des chapitres VI à XI dont précisément ce chapitre V annonce les principes généraux et la nécessité. La condition d’un État se détermine aisément par son rapport avec la fin générale de l’État qui est la paix et la sécurité de la vie. Par conséquent, le meilleur

formes essentielles de gouvernement : la monarchie, où un seul commande ; l’aristocratie, où l’autorité est entre les mains d’un petit nombre ; et enfin la république, dans laquelle le pouvoir appartient à tous les citoyens. Parmi ces régimes, il se demande quel peut être le meilleur. Car il est le partisan du juste milieu. Ainsi, dans le livre cinq(5), il vise dans un premier temps à examiner les causes qui expliquent les changements des constitutions en commençant d’abord par l’analyse de la notion

sociologie ? Comment la faire ? → Présentation du plan et de la bibliographie indicative PARTIE I – REFLEXIONS SUR LE SOCIAL : DE L’ANTIQUITÉ AU XIXe SIÈCLE Chapitre 1 : L’archéologie des sciences sociales I- L’Antiquité A- Platon PLATON (428-347 av. JC) : La République ; Les Lois. B- Aristote ARISTOTE (385-322 av. JC) : Constitution des Athéniens ; Ethique. Conclusion J. CÉSAR (101-44 av. JC) : La guerre des Gaules. TACITE (~55-~120): Les Mœurs des Germains. II- Le Moyen-Age (du Ve au

c’est l’idée d’une connexion nécessaire entre la cause et l’effet. Cette connexion est universelle, c’est-à-dire que des causes identiques produisent des effets identiques et peut-on peut ajouter avec Alain dans ses Eléments de philosophie (livre IV, chapitre VI Du déterminisme) quantitativement identiques. C’est ce qui autorise à faire des prédictions à l’intérieur d’un système clos ou considéré comme tel. Or, l’expérience ne donne que des successions particulières. Ainsi jusqu’à présent les corps

est d’autant plus importante du fait qu’on ne parte de rien. Les grecs sont partis de l’expérience politique. Avant Platon et Aristote, il y a eu d’autres penseurs qui ont posé les fondements. Section I : Les idées politiques avant Platon Les premiers textes de pensée politique connus sont La politique d’Aristote et La république de Platon. Ce sont deux textes très tardifs. Platon écrit en 375 avant JC alors que la Grèce va disparaître puis La politique d’Aristote est écrit aux alentours de 338

Ou Qu’est-ce que la philosophie politique, Léo Strauss (essais). Ou Philosophie politique de Luc Ferry, collection Rouge ou celui de Christian de la Campagne ou celui de Danzer. Ne pas acheter. L’histoire des philosophies politiques (existe en livre) n’est pas la même chose que la philosophie politique, même s’il y a les mêmes personnages. Lors de la relecture du cours, penser à bien voir la ‘direction’ du cours, pourquoi telle personne arrive à tel moment dans le cours : acheminement spécifique