Platon Le Mythe De Prométhée

menaçantes. • Selon Comte, le stade suivant est celui du polythéisme : ce ne sont plus les objets qui sont vénérés, mais des êtres divins représentés de manière anthropomorphique. Au rite religieux est alors associé l'élément du mythe comme récit des origines : le mythe n'est pas qu'un récit imaginaire, c'est un modèle qui sert à expliquer le réel et à le comprendre en racontant sa genèse. • Le dernier stade de la religion, nous dit Comte, est le monothéisme.  3. Qu'est-ce qui distingue le monothéisme

individus et des explications qu'ils donnent, mais plus fondamentalement, du point de vue de l'espèce humaine. "Pourquoi travaillons-nous?" voulant alors dire, "Pourquoi y a-t-il du travail, pourquoi le travail existe-t-il?". Le mythe de Protagoras, extrait du Protagoras de Platon, donne certes sous la forme d'un récit mythologique, une réponse à cette question en même temps qu'il développe une thèse à propos de l'origine de la technique. Ce qui indique que l'apparition du travail est liée à celle de

portant un bélier sur les épaules. Cet animal si paisible en temps normal et parfois capable de se lancer dans des joutes d'une extrême violence, fascinait les hommes. Dans la mythologie grecque, le bélier est également un symbole important dont le mythe de la toison d'or est un des nombreux aspects. Perséphone : mort, renouveau. Fille de Démeter. Mariée à Hades / Coq (plantes) / Nekromanteion d’Ephira Fille de Zeus et de Déméter, Perséphone est la reine du royaume des Ombres, mariée à Hadès, et

sentiment du beau. 3. Peut-on définir ce qu'est le beau ? • Deux grandes conceptions s'affrontent dans l'histoire de la philosophie : soit le beau est une caractéristique de l'objet, soit il est un sentiment du sujet. La première doctrine remonte à Platon : une chose est belle quand elle est parfaitement ce qu'elle doit être ; on peut parler d'une belle marmite, quand cette marmite rend exemplaire l'idée même de marmite. • La seconde est inaugurée par Kant : le beau n'est pas une caractéristique de

survie. Le Mythe de Prométhée , extrait du Protagoras de Platon, appuie cet argument. Il transparaît que l’homme, en tant qu’animal à part entière doué d’une morale, soit pourtant dépourvu de qualités naturelles comme une peau épaisse, des griffes acérées ou encore des ailes de sorte que pour atténuer cette infériorité, Prométhée offrit à l’homme la technique. Ainsi, la technique, qui n’est autre que le don du feu et de l’art de Prométhée après l’avoir dérobé à Héphaïstos

technique, les faiblesses de la propre nature de l’Homme l’aurait condamné. Le progrès technique est avant tout positif pour l’Homme car il lui a permit sa survie. Le Mythe de Prométhée illustre bien cette notion : l’Homme se retrouvant sans aucunes caractéristiques physiques pouvant lui permettre de survivre dans l’hostilité de la nature, Prométhée va voler alors le feu à Zeus qui est ici le symbole de la technique : il va être le moyen pour l’Homme de répondre à ses besoins de chaleur, il va être le moyen

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6.3.2 Peut-on croire que l’inconscient puisse être objet de science ? 53 55 57 57 58 59 60 60 61 62 62 62 62 64 66 67 67 68 69 70 70 72 74 77 77 78 6 TABLE DES MATIÈRES 6.3.3 7 La psychanalyse : mythe ou pseudoscience ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 79 80 82 82 83 85 86 86 87 88 89 89 90 91 Le désir 7.1 L’Homme, être de désir . . . . . . . . . . . . . .

les philosophes n’ont attendu Freud pour découvrir qu’une partie de notre propre psychisme nous échappe parfois. Un homme qui tombe dans le coma est inconscient, un dangereux chauffard l’est aussi, en ce sens qu’il ne sait plus ce qu’il fait. Chez Platon, on trouve l’idée de souvenirs inconscients de la vérité contemplée dans une autre vie (théorie de la réminiscence). Leibniz (1646-1716) a formulé la thèse des « petites perceptions » inconscientes : « Il y a mille marques qui font juger qu’il y a

de la culture s’il ne s’accompagne d’une vertu formatrice. Est culturel l’acquis intériorisé qui nous développe, qui agit en nous pour donner forme à notre corps, à notre pensée, à nos sentiments d : C’est pourquoi le mythe fondateur de la culture est sans conteste celui de Prométhée. Protagoras, le plus grand de tous les sophistes, en faisait le héros de son humanisme agnostique. Cela ne signifie surtout pas que la culture n’existe pas lorsque la religion est présente. Non seulement il y a un sens

très hypothétique finalité (divinité ou autre) qui gouvernerait le cours de l'histoire des hommes. Au contraire, cette organisation sociale qu'institue le travail (voir le concept fondamental de division du travail qui apparaît dès La république de Platon) exprime une choix de l'homme et plus précisément le choix de l'invention d'une forme politique. En effet, aussi négaux que soient les effets sociaux de cette organisation politique avec essentiellement l'institutionnalisation de l'esclavage et l'idée