Platon Protagoras

sur la justice, seul Hippias a conçu et prône l’égalité dans la justice. De l’aveu de Platon, les deux autres c’est-à-dire Thrasymaque et Gorgias ont conçu une justice inégalitaire fondée sur la thèse de la supériorité de l’homme fort sur l’homme faible. , l’ultime conviction de Platon est que les sophistes sont les initiateurs d’une justice inégalitaire ; car, sans compter la prise d’opinion d’Hippias, Platon s’est plutôt empressé de critiquer les thèses de justice inégalitariste de Thrasymaque

arriver à expliquer cette position, il faudra dans un premier temps définir quelques mots. Un argument traitant de la compétence à juger des gens sera présenté pour venir appuyer la thèse mentionnée plus haut. Ensuite viendra s’opposer un argument de Protagoras portant sur l’homme qui est la mesure de toute chose. Dans ce travail, il sera défendu que certaines opinions sont meilleures que d’autres. Il faut ici s’entendre sur le fait que la valeur d’une opinion est évaluée en fonction de la vérité qu’elle

pour l'éducation. Il apprend la musique des maîtres de son époque (Damon ou Pythocleides pourrait avoir été son professeur) et serait le premier homme politique à accorder une grande importance à la philosophie. Il aime la compagnie des philosophes Protagoras, Zénon d'Élée et Anaxagore. Anaxagore en particulier est devenu un de ses amis proches et l'a beaucoup influencé. La manière de penser et le charisme rhétorique de Périclès peuvent avoir été produits dans le cadre de l'accent d'Anaxagore sur le

Hippocrate, 460-377 av. J.-C.: BIOGRAPHIE Surnommé le prince des médecins, Hippocrate naît à Cos, une île de la mer Egée consacrée à Esculape. Il est difficile de faire la part de la légende dans les divers récits de sa vie. Selon un certain Soranus, il serait membre de la famille des Asclépiades et le dix-septième descendant d’Esculape. Après avoir reçu une première instruction par son père, Hippocrate part étudier à Athènes où il a pour maître le sophiste Gorgias. Il devient rapidement

 Le livre de l’Apologie de Socrate est un dialogue qui raconte le procès de Socrate face à trois accusations dont l’issue est la condamnation à mort de celui-ci. Le sujet présenté est donc le procès qu’il y a contre Socrate qui le poussera à la condamnation à la mort. La question qui faut se poser est : Était-il juste de mettre à mort Socrate? Les accusations portées contre lui ne sont pas de véritables accusations puisque Socrate est capable de les annuler puisqu’elles sont sans fondements

contradictoires dans la même réalité. La conception héraclitéenne du monde sensible anéantit donc la connaissance, en soutenant que la nature du réel est d'être contradictoire. Mais cette conception fait également dépendre la connaissance, à la manière de Protagoras, des états empiriques de l'individu, selon la célèbre formule : « l'homme est la mesure de toute chose. » Ce relativisme, en posant que c'est de l'être-même des choses, et non seulement de leur connaissance, que chaque individu est le critère, fait

ce n’est peut-être pas dans le sens où, comme le suggère une première lecture, le relativisme de Protagoras est considéré comme la vérité. Il nous semble qu’il faut plutôt lire la dernière phrase dans le sens d’une substitution de l’idée de vérité (socratique) à l’idée (protagoréenne) d’homme-mesure7. Quintessence de la sophistique : Socrate universalise l’idée de vérité-pour-l’homme (là où Protagoras avait laissé subsister l’ambiguïté entre le sens général et le sens particulier de anthrôpos). Socrate

à bien parler, à discuter, à convaincre et à critiquer. Bref, La méthode d'enseignement des sophistes consistait en la controverse, un Sophiste pourrait défendre un sujet que tout le monde et contre sans jamais être contredit il semait le doute Protagoras affirmait, par exemple, que sur tout sujet il était possible d'élaborer deux argumentations de force égale grâce à leur force du savoir discuter. Nick Naylor correspond exactement à cette caractéristique car Nick travaille pour le lobby du tabac

vraisemblance, - autre marque de force et d’habileté. » (Maritain, page 66-67 in Eléments de philosophie) On comprend alors pourquoi la seule doctrine à laquelle la sophistique ait pu aboutir ait été ce qu’on nomme le relativisme et le scepticisme. Protagoras (480-410) déclarait que « l’homme est la mesure de toutes choses, de celles qui sont en tant qu’elles sont et de celles qui ne sont pas en tant qu’elles ne sont pas » ce qui signifie que tout est relatif aux dispositions du sujet. Gorgias (485-380)

Théétète 1. l’homme est la mesure de toutes choses. Il s’appuie sur la perception et la sensation. La vérité est relative aux opinions. 2. Où est la sagesse de Protagoras, qu’est-ce qu’il enseigne exactement si la vérité est relative a chaque individu. 3. Pour Protagoras, la vérité est relative, tandis que pour Socrate on peut seulement découvrir la vérité par la raison. L’Apologie de Socrate 1) oracle : le message de dieu 2) Les sources de calomnies contre lui. 3) Il fait