Portrait D Harpagon

Dans cette scène, qui ouvre la pièce, Madame Pernelle, la mère d'Orgon, dresse un portrait de chaque personnage de la pièce dans un premier temps, puis un portrait débat de Tartuffe va occuper le centre de la scène. Nous allons donc étudier les différents portraits faits par Madame Pernelle, puis nous nous intéresserons aux différents points de vue des personnages de la scène concernant Tartuffe (...) Molière a eu du mal à faire représenter Tartuffe à cause de la censure. En effet, on pensait

divertir et faire rire les spectateurs, la comédie met en avant des personnages caricaturaux et excessifs dans leurs actions, ainsi que le comique de geste ou de caractère de ces personnages. Notamment dans L’école des Femmes, Molière nous peint le portrait d’Arnolphe comme étant un homme extrêmement jaloux et obsédé par l’infidélité que pourrait avoir sa femme envers lui, c’est pourquoi il préférerait avoir une femme « sotte et laide » ce qui bien sur n’est la volonté d’aucun homme sur terre et engendre

mœurs de son temps, surtout de la bourgeoisie dont il dénonce les travers (place des femmes, mariage d'intérêt...), Molière a créé en même temps des personnages individualisés emblématiques et approfondis dont la liste est longue : Monsieur Jourdain, Harpagon, Alceste et Célimène, Tartuffe et Orgon, Dom Juan et son valet Sganarelle, Argan le malade imaginaire... Contrairement à la presque totalité des auteurs de comédie de son temps, l'invention dramatique de Molière s'appuie peu sur l'imitation de modèles

souligné par les didascalies : Ce comique vient de l’excès comme dans l’iles des esclaves ou Arlequin " saute de joie ", fait de " grandes révérences à Cléanthis ", " danse ", " rit de toute sa force " Ou encore comme dans l’avare de Molière ou Harpagon nous donne l’impression d’être schizophrène « il se prend lui-même la main » (scène 7) *le comique de situation Comme l’inversion de rôle (échange de noms et d’attitude ) dans l’ile des esclaves ou les maitres deviennent de ridicules pantins.

qu'il est la première chose que découvre le spectateur à la levée du rideau. Il lui permet d'entrer dans un monde nouveau. Le genre comique suscite le rire du lecteur grâce à différents procédé comme le quiproquo ( ex : Dans l'avare de Molière , Harpagon est persuadé que Marianne est éprise de lui alors qu'il en ai rien. Effectivement , celle ci est éperdument amoureuse de Valère , son fils). A l'inverse le genre tragique qui suscite la peur , la tristesse... ( ex : scène mythique de Roméo et Juliette

spectateur de pièces de théâtre, a fortiori lorsqu’il s’agit d’une comédie ? Que se cache-t-il derrière cette manifestation physique : gaieté, moquerie, cruauté ? Alceste répliquait sur un ton sans appel à Célimène qui amusait sa petite cour par les portraits cruels qu’elle dressait : « les rieurs sont pour vous, Madame, c’est tout dire ». Le célèbre Misanthrope de Molière ne dénonce-t-il pas le rire mal employé? Ainsi, nous pouvons nous demander si les aspects comiques d’une pièce de théâtre ne servent

qui tue », écrirait Victor Hugo. Ici, dans Le malade imaginaire de Moliére, la valeur caricaturale d’un Harpagon criant après sa cassette ou s’entretenant à propos de celle-ci, sur la base d’un quiproquo, avec Valère dont le trésor prend pour lui les traits d’Elise, la fille du vieux grippe-sous, elle dépasse le simple portrait satirique.Le spectateur a beau rire, il peut y voir un portrait, certes grossi, mais vrai de lui-même. Le rire, s’il est ressenti pour lui-même, n’en est pas moins le véhicule

dans une lettre qu'il écrit et qui est jointe au texte du Misanthrope dans son édition de 1667, voit dans cette comédie le « portrait du siècle » :  Le Misanthrope, seul, n'aurait pu parler contre tous les hommes ; mais en trouvant le moyen de le faire aider d'une médisante, c'est avoir trouvé, en même temps, celui de mettre, dans une seule pièce, la dernière main au portrait du siècle. Il y est tout entier, puisque nous voyons encore une femme qui veut paraître prude opposée à une coquette, et des

sérieuse » [terme qui désigne certaines comédies de Molière comme Tartuffe, Le Misanthrope], on ne rit pas du personnage principal, d’ailleurs issu de l’aristocratie comme les personnages de tragédie. A travers cette scène se dessine le portrait du séducteur Sa tactique consiste en deux points essentiels : la flatterie et sa propre mise en valeur. La flatterie porte uniquement sur la beauté physique de la femme. Il l’examine comme on le ferait pour un animal, la fait tourner

arrivistes, des hypocrites, le poète comique brosse un tableau de la société de son temps. Il veut, comme Molière, « corriger les vices des hommes » en les exposant « à la risée de tout le monde ». Ex : Dans Le Malade imaginaire, Molière dresse un portrait assez satirique des médecins de son temps. Il souhaite, dans ses comédies montrer les vices de son temps pour les ridiculiser. (Définition satire : Pièce faite pour tourner en ridicule les vices et les travers des hommes. Ecrit, discours qui