Portrait Eugène Rastignac

grosses difficultés financières (n’arrive plus à entretenir sa maîtresse. Offre un cadeau à sa femme, le reprend pour l’offrir à l’autre et réciproquement). Frédéric fait des avances à Rosanette, qui les refuse. Il décide alors de faire faire son portrait par Pellerin. Avance 15000 F à Deslauriers et Husonnet pour la mise en place d’un journal politique. Va chez Dambreuse pour se faire recommander auprès du garde des Sceaux. Rosanette lui envoie un billet pour lui apprendre qu’elle s’est débarrassée

révoltés (Calyste du Guénic dans Béatrix, Lucien de Rubempré dans Illusions perdues), des hors-la-loi (Vautrin, Henri de Marsay dans Histoire des Treize), ou des bolides humains qui traversent avec violence les étages de la hiérarchie sociale (Eugène de Rastignac, Coralie ou Esther Gobseck dans Illusions perdues et Splendeurs et misères des courtisanes, Birotteau dans César Birotteau, le musicien extravagant Gambara, la femme « emmurée » dans la Grande Bretèche). « J’aime les êtres exceptionnels, écrit

les interlocuteurs mis en scène, devaient être parfaits, car ses trois auditeurs laissaient échapper des exclamations approbatives et des interjections de contentement. – Et Rastignac t’a refusé ? dit Blondet à Finot. – Net. – Mais l’as-tu menacé des journaux, demanda Bixiou. – Il s’est mis à rire, répondit Finot. – Rastignac est l’héritier direct de feu de Marsay, il fera son chemin en politique comme dans le monde, dit Blondet. – Mais comment a-t-il fait sa fortune, demanda Couture. Il était

genre. Ils permettent au lecteur d’ouvrir les yeux sur la société et le monde qui l’entour, ainsi que la manière de vivre. Ces livres sont classés dans différente catégories. Par exemple, il y a le roman d’analyse. Celui-ci, en générale peint le portrait d’une certaine catégorie de personne et permet d’expliquer leurs mœurs, leurs sentiments, la société dans laquelle ils vivent etc. Il les met en relation dans une double perspective qui joue sur le plan psychologique et sociologique. Le roman d’analyse

des auteurs, qui est à coup sûr de permettre au lecteur de s'identifier à l'un des ses personnages est bien Balzac. Grâce à son ensemble romanesque de '' La Comédie Humaine '' très riche, qui regroupe environ deux mille personnages, tels que Eugène de Rastignac, un arriviste, suscitant du dégoût chez le lecteur et dessinant un genre de personnes existant dans le monde réel ou bien le Père Goriot, qui lui nous fait pitié à cause de sa fin de vie peu glorieuse causée par ses deux filles. Chaque être

projet artistique qu'il développe tout au long d'une longue série de romans, La Comédie humaine. L'écriture du Père Goriot marque la véritable naissance de La Comédie humaine. En effet on y note le retour de certains personnages et notamment Eugène Rastignac jeune homme ambitieux parvenu à un rang social élevé grâce au mariage. Balzac part avec un projet artistique : peindre la société de son époque le plus précisément possible et pour réaliser ceci il écrit avec un genre littéraire plus « réaliste »

univers, grâce à son œuvre monumentale La Comedie Humaine, où l’on retrouve des personnages récurrents et par laquelle il tente d’offrir la vision la plus complète, détaillée et scientifique de la réalité. Grace à la reprise du personnage d’Eugene de Rastignac dans différents romans de l’œuvre, le lecteur acquiert une compréhension complète de sa personne : en effet, nous sommes capables de retracer son chemin depuis le jeune garçon dépaysé et naïf qu’il était dans le Père Goriot et d’ainsi comprendre

n'avait-il donc pas déjà percé à jour sa « hideuse comédie » ? (III, 3). La personnalité de Lorenzo est soumise ainsi à un feu croisé de projecteurs différents : il est révélé par son discours mais aussi par ses comportements et aussi par les portraits que dessinent de lui les autres personnages. Une onomastique variée traduit cette complexité. Au Lorenzaccio du peuple florentin s'opposent les diminutifs affectueux ou moqueurs du duc : Renzo, Renzino ou Lorenzetta. Ce dernier surnom met l'accent

2. LE PERSONNAGE La désignation du personnage L’auteur apporte en général plusieurs informations qui constituent une carte d’identité du personnage : il est doté d’un état civil (nom, prénom, âge…). • L’auteur dresse généralement un portrait physique, moral, psychologique qui donne des indications précieuses pour la suite de l’action. Madame Grandet était une femme sèche et maigre, jaune comme un coing, gauche, lente ; une de ces femmes qui semblent être faites pour être tyrannisées

Mais elles trouvent leur apothéose au 19ème siècle avec le grand cycle de « La Comédie humaine » : après avoir goûté la cruauté et l’amertume de la société parisienne, et, désormais aguerri par l’abandon filial dont fut victime le père Goriot, Rastignac surplombant la « ruche » de la capitale, tout ambitieux et combatif, s’exclame : « A nous deux maintenant ! » L’arriviste avancera dès lors sans fard et ne portera un masque mystérieux que s’il sert sa politique ambitieuse et narcissique. Ainsi,