Portrait Marquise De Merteuil

cela n’est pas vraiment le cas. En outre, Madame de Merteuil, complice libertine de Valmont, est chargée d’envoyer cette lettre et peut donc la lire. Dès lors, nous pouvons nous demander si tout cela n’est pas un stratagème de la part de Valmont pour rendre Merteuil jalouse ou espérer une sorte d’admiration de sa part dans la mesure où Valmont et Merteuil ont été très proches dans le passé. Ainsi, en faisant lire cette lettre à Emilie et Merteuil, le Vicomte ridiculise Tourvel et s’érige en « parfait

gratuit, chaque épistolier a son style et la polyphonie des correspondances croisées construit un drame en quatre étapes au dénouement moralement ambigu1, qui continue à fasciner le lecteur et à susciter de nombreuses adaptations. Drame La marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont se jouent de la société pudibonde et privilégiée dans laquelle ils vivent. Se livrant à la débauche, ils ne cessent, tout au long du livre, de se narrer leurs exploits au travers des lettres qu’ils s’envoient, car ils

Valmont n'est peut être qu'un exemple de plus du danger des liaisons" Elle le considère comme la victime de fréquentation susceptible de pervertir des êtres faibles influençables, mais madame de Vollange ne croit pas à cette théorie et fait un portrait très noir de Valmont "quand il ne serait, comme vous le dites, qu'un exemple du danger des liaisons en serait il moins lui même qu'un liaison dangereuse " lettre 32 La simple fréquentation de Valmont peut pervertir la réputation établie mais ce

Première partie : lettres 1 à 50 Cécile de Volanges, jeune adolescente de quinze ans vient de quitter le couvent pour épouser le comte de Gercourt, trente-six ans, ancien amant de Madame de Merteuil, parente de Cécile. La marquise décide de se venger en favorisant une intrigue amoureuse qui éveillera Cécile aux plaisirs de l'amour avant son mariage. Elle sollicite l'aide de son ami Valmont, son ancien amant, mais il refuse, trop occupé à essayer de séduire Madame de Tourvel, vingt-deux ans

LIAISONS DANGEREUSES, LACLOS Introduction Laclos écrit Les Liaisons Dangereuses en 1782. Dans ce roman épistolaire, genre très prisé à l’époque, il met en scène des personnages qui se scindent en deux clans : les libertins manipulateurs (Valmont et Merteuil) face aux vertueux (Volanges, Rosemonde, Tourvel). La vertu, sous la plume de Laclos, semble n'être exigée que des jeunes femmes. D’autre part, cette vertu peut prendre dans les LDD un visage plutôt ridicule, inhumain, froid et peu épanouissant

en vrai Sardanapale, qui ferme l’oreille à toutes les remontrances chrétiennes qu’on lui peut faire, et traite de billevesées (sottises) tout ce que nous croyons.[3] Malgré les qualificatifs imaginaires qu’ajoute le superstitieux Sganarelle au portrait de son maître, il énumère les éléments caractéristiques du libertin : l’athéisme, voire le nihilisme, la manipulation, l’absence de toute morale ou bienséance, l’hypocrisie et l’épicurisme. Néanmoins, à la lecture de la tragi-comédie de Molière,

narrateur et le saisir dans les replis les plus profonds de son moi. Dans Les Liaisons dangereuses de Laclos paru en 1782, une certaine rupture se profile déjà. En effet, les personnages, et essentiellement les personnages libertins que sont le Marquise de Merteuil et le Vicomte de Valmont se dérobent. Le lecteur voudrait les enfermer dans des types mais cette tentative ouvre toujours sur une aporie. Le projet libertin et la manipulation qui y est liée, tous les non-dits, les sous-entendus jamais pleinement

son temps. Ainsi peut-on les classer : par âge : jeune fille (Cécile, 15 ans), jeune femme (Tourvel, 22 ans), femme jeune (Merteuil, moins de 30 ans), femme mûre (Mme de Volanges), vieille femme (Mme de Rosemonde, 80 ans) ; par situation sociale : fille à marier, femme mariée, mère, veuves (jeune et vieille) ; par « caractère » : la tête (Merteuil, femme de calcul), le cœur (Tourvel, femme sensible), le corps (Cécile, femme de plaisir). B - Des victimes {draw:frame}

l’expéditeur Valmont et la réceptrice la Marquise de Mertueil. L’épistolier Valmont est comparable a un de ses prédécesseurs Don Juan qui lui aussi est un manipulateur sans scrupule. La lettre étudiée évoque le portrait du libertin et la supériorité de Valmont vis-à-vis de la marquise. Problématique : Comment cette première lettre de Valmont montre son âme de séducteur et nous montre les rapports d’identité et les rapports complexes entre les deux personnages ? I. Le portrait du libertin : Une même force

 Les textes du corpus dressent un portrait particulier du personnage séducteur. Ici, c’est un homme qui possède de nombreuses qualités, et ce qu’elles soient physiques ou morales. Le duc de Nemours, dans l’extrait de Madame de Clèves, est décrit comme « un chef-d’œuvre de la nature », puisqu’il a de nombreuses qualités comme « un agrément dans son esprit, dans son visage et dans ses actions », on peut également relever « tant de douceur ». Dans Madame de Bovary, on peut relever le trait de caractère