Portrait Satirique Fictif

oeuvre de l'humaniste François Rabelais parue en 1532, est un roman narrant l'éducation et les exploits du héros éponyme Gargantua, fils des géants Grandgousier et Gargamelle. Si l'écriture dans le roman, qu'elle soit au service du rapport des faits fictifs de l'éducation de Gargantua, de la guerre picrocholine ou encore de la fondation de l'abbaye utopiste de Thélème, se présente comme riche lexicalement, ponctuée de références philosophiques et littéraires foisonnantes, elle est dans sa forme extrêmement

la France. En confrontant deux cultures, une réelle, une fictive, le lecteur se rend compte des contradictions de sa propre société, par exemple sur la question du mariage et de la liberté sexuelle, tout en gardant à l'esprit les limites du modèle fictif que Diderot lui présente. La fiction amène donc à s'interroger sur le relativisme de sa société. Enfin, la description d'une fiction permet d'apporter un regard autre, extérieur, sur le présent de l'auteur. Thomas More, dans Utopie, critique ainsi

qu’emploie Albert Cohen. Cela nous amène à nous interroger sur la manière dont l’auteur ridiculise Adrien Deume.Pour étudier cette problématique, nous aborderons dans un premier temps le portrait d’Adrien Deume, qui est remarquablement grotesque pour ensuite s’appliquer sur l’écriture satirique du passage, renforcé par le portrait précédent. Dans un premier temps, Adrien Deume est dépeint comme un personnage grotesque. Il est très égocentrique: l’omniprésence du pronom personnel “je” impose sa présence lourdement

les aventures du héros-narrateur Bardamu à partir de la première guerre mondiale. Dans le passage que nous allons étudier l’élément de l’entrainement militaire en Afrique constitue une aberration que Céline dénonce. On se demandera en quoi les portraits des différents personnages décrits par Bardamu traduisent l’opinion de Céline sur l’armée en Afrique. Dans un premier temps, j’analyserai le comportement des militaires qui prennent leur mission très à cœur, puis dans un deuxième temps, je verrai

l'héliocentrisme. Tous ces éléments révolutionnent les systèmes de pensée, la diversité des hommes et des coutumes voit naître le relativisme. Déjà Montaigne dans les Essais, plus particulièrement dans Des Cannibales et Des Coches, nous dresse un portrait de ce que l'on appellera au dix-huitième siècle le "bon sauvage" et nous vante les mérites de ces peuples purs et innocents, à l'inverse des Européens, vils et cruels. Il fait l'éloge de leurs qualités morales, la loyauté, la franchise, le courage

1688, il publie «  Les Caractères ou les mœurs de ce siècle  ». C’est un recueil de 420 remarques divisées en plusieurs chapitres sous forme de maximes, de réflexions et de portraits. Ici, dans la remarque 74 issue du chapitre « De La Cour », La Bruyère use d’un personnage fictif pour décrire les mœurs étranges de la France de Louis XIV. Il procède à la description de plusieurs catégories de personnes en énonçant leurs différentes coutumes. Il y a deux mouvements : la première

l’altérité Objets d’étude : 
 L’éloge et le blâme 
 Démontrer, convaincre, persuader 
 Mouvement littéraire et culturel : découverte de l’humanisme et des Lumières Perpectives d’étude : 
 L’argumentation 
 Le registre épidictique 
 La description et le portrait Problématique : Cette séquence a pour objet la découverte et l’analyse de l’ambivalence de la figure du sauvage dans les représentations européennes, discursives ou picturales, ce qui permet d’introduire la question de l’argumentation et la fonction

en 1688, à l’époque de Louis XIV (14), faisant partie de l’objet d’étude de la Comédie Sociale. L’œuvre regroupe une série de portraits satiriques des contemporains de La Bruyère et des hommes en général. Par leur critiques, ces portraits permettent de tracer à contrario un idéal social et humain. Ce texte sous forme de dialogue fictif, dresse le portrait d’Acis, un beau parleur sans esprit présenté à travers la bouche d’un moraliste qui se met en scène pour conseiller son locuteur sur

Bruyère, Les Caractères, livres V à X Parcours : la comédie sociale ÉTUDE TRANSVERSALE Livre V (83 remarques) De la société et de la conversation (Enjeu : observer les rapports sociaux et les travestissements du langage - Mise en scène satirique de la vacuité des relations sociales, de la vanité de la société, du langage précieux) Remarque 1 « Un caractère bien fade est celui de n’en avoir aucun » Cette 1re remarque fait écho au titre de l’ouvrage et donne au projet mené dans la

Les Lettres Persanes, Montesquieu Lettre 30 INTRODUCTION # Quelques mots sur Montesquieu et l’œuvre # Dans l’extrait que nous allons étudier, Rica raconte une anecdote personnelle. Le texte satirique qu’il nous propose offre une réflexion philosophique sur la société parisienne et ses travers. I- Un art consommé du récit / L’art du conteur • la construction du texte est simplifiée : - deux paragraphes antithétiques : 1) le premier à l’imparfait ( temps de la durée et de