Portée Arrêt Manoukian

TD DROIT DES CONTRATS COMMENTAIRE : Arrêt Manoukian L'arrêt rendu par la Cour de Cassation , Chambre commerciale , financière et économique , le 26 novembre 2003 , porte sur les éléments de a rupture fautive , le potentiel faute du cocontractant et le dommage réparable . En l'espèce , il s'agit de la société Alain Manoukian qui avait engagé avec les consorts X actionnaires de la société Stuck , des négociants en vue de la cession des actions composant le capital de cette société .

longtempsentraine des conflits doctrinaux. L'arret du 26 novembre 2003 de la chambre commerciale de la cour de casation a une grande importance puisqu'il permet de repondre a un certain nombre de question au sujet des pourparlers. Faits: La societe Andre Manoukian a entrepris au printemps de l'anne 1997 des pourparlers avec la les consorts X, actionnaires de la societe Stuck en vue d'une cessation des actions composant le capital de cette derniere. A la suite de plusieurs rencontres et divers echanges de courriers

LES FAITS : La société Alain Manoukian entamé des pourparlers avec les consorts X, actionnaires de la société Stuck, en vue d'obtenir des actions sur le capital de cette même société Stuck. Les pourparlers ont débuté lors du printemps 1997 et se sont étendues jusqu'à l'autonome 1997 avec comme finalité l'établissement d'un projet d'accord entraînant des conditions suspensives à réaliser avant une date limite. Les consorts X ont en parallèle conduit des pourparlers qui ont menés à la cession des

TD droit des obligations – Séance n°3 Commentaire d'arrêt : La décision soumise à l'étude est un arrêt de rejet de la chambre commerciale de la cour de cassation rendue le 26 novembre 2003. Les faits ayant conduit à son prononcé sont les suivants: Au printemps 97, la société MANOUKIAN a entreprit avec les consorts X actionnaire de la société STUCK, une négociation afin que ces dernier lui cède les actions composant le capitale de la société suscite. Le 24 septembre 97 soit environ 6 mois après

période précontractuelle. Au printemps de l’année 1997, la société Alain Manoukian a engagé avec les consorts X, actionnaires de la société Stuck, des négociations en vue de la cession des actions composant le capital de cette société ; que les pourparlers ont abouti au 24 septembre 1997 à établir un projet d’accord. Cet accord a contenu des conditions qui doivent être réalisées avant le 31 octobre. La société Alain Manoukian a accepté les demandes de modification formulées par les cédants et ont

Commentaire d’arrêt : Civ., 3ème, 17 janvier 2007, n° 06-10.442, Bull. civ. III, n° 5. Objectif de la séance : Vous commenterez un arrêt classique du droit des contrats. Utilisez et appliquez bien sur la méthodologie du commentaire d’arrêt disponible sur l’ENT. Par ailleurs, essayez de trouver et de vous appuyer sur les commentaires de cet arrêt par la doctrine que vous trouverez sur les bases de données. Un peu de temps en séance de TD sera consacré à cette recherche documentaire

à son fils alors que cet engagement figurait dans des brochures publicitaires).  L’offre doit être ferme. Une offre est dite ferme quand son auteur, le pollicitant, entend être lié dès lors qu’elle sera acceptée. Corrélativement, même si l’offre porte en elle les éléments essentiels du contrat projeté, l’acceptation ne suffira pas à le former si le pollicitant a exprimé sa volonté de n’être pas lié après cette acceptation. On parle alors de réserves qui peuvent être expresses (elles sont mentionnées

de retirer son offre à tout moment. Il faut toutefois réserver l’hypothèse d’une révocation abusive de l’offre. Jurisprudence : Un arrêt récent (Cass. com. 26 novembre 2003, RTD civ. 2004, p. 80, obs. J. MESTRE et B. FAGES ; RDC 2004, p. 257, obs. D. MAZEAUD) a utilement précisé les contours de la révocation abusive de l’offre. En l’espèce, la société Manoukian avait ouvert des négociations avec les consorts Wajsfisz en vue de leur racheter des parts sociales. Pendant ces négociations ponctuées

formé. Grâce aux jurisprudences antérieures, le principe de l’engagement de la responsabilité délictuelle de l’auteur de la rupture est admis mais le régime qui lui est applicable est affiné dans l’arrêt Manoukian. On précise en outre la responsabilité du cocontractant. Par l’arrêt Manoukian, la responsabilité est également engagée sur le rejet du fondement de la bonne foi et né le fondement de la responsabilité délictuelle issu de l’article 1382 du code civil. Dans le code civil retrouver

de vue de l’exercice de son droit personnel il pourrait s’abstenir. Ou au contraire qu’il ait donné sa parole de s’abstenir d’une action qu’il pourrait accomplir. » Spinoza. Il s’agit ici d’un arrêt basé sur le principe de la rupture des pourparlers sur le fondement de l’article 1382 du Code Civil. Cet arrêt a été rendu le 18 Septembre 2012 par chambre commerciale de la cour de cassation. Au cour des années 2003 2004 les sociétés Sagem et Boyé entre en relations en vue de signer un contrat de sous-traitance