Positivisme Et Determinisme

éthique, dans leur domaine d’objectivité comme dans leur type d’organisation normative (Kant : les normes juridiques créent des obligations, les normes éthiques des fins qui sont des obligations). Elle a été, non sans paradoxe, suivie en cela par le positivisme juridique, dont un des axiomes de base (cf. Hart) est la séparation du droit et de la morale ; une des convictions qui nourrit cette axiomatique étant que les normes éthiques étant devenues forcément particulières dans une société complexe (il n’y

« L'inconscient ça rit, ça rêve et ça rate » Théodule Ribot (1839-1916), est le père fondateur de la psychologie française, qu'il voit comme une science autonome qui recourt à une méthode expérimentale rigoureuse. Il s'inscrit dans le sillage du positivisme. Il faut qu'il y ait des retombées sociales. Lightner Witmer (1867-1956), va fonder en 1896 aux USA la 1ère clinique de Psychologie qui va accueillir des enfants handicapés mentaux. En 1908 il publie un ouvrage sur la psychologie clinique. L'APA

relations internationales au sens strict. Cela n’a pas empêché certains de ses animateurs (Adler, Christiansen, Jorgensen, Wiener) de proclamer leur prétention à occuper le terrain entre d’une part le positivisme des néo-réalistes et des néo-libéraux, et d’autre part l’anti-positivisme ou le post-positivisme, des post-modernistes et de la théorie critique. Il s’agit en tout cas de bâtir un pont entre deux approches considérées jusqu’ici comme irréconciliables : Wendt parle à ce propos de via media. «En

valable pour Paris et Vienne, villes classiques du café intellectuel. Dans son histoire de La Régence, Jules Michelet décrivit l'influence des cafés parisiens sur l'évolution des idées des ency- clopédistes, et Phillipp Frank raconte que le positivisme logique de 1. E. Jones, The Life and Work of Sigmund Freud, New York, 1957, vol. 3, p. 203. This content downloaded from 128.250.144.144 on Sun, 05 Jun 2016 13:18:03 UTC All use subject to http://about.jstor.org/terms A. STERN. - LA PSYCHOLOGIE

scientifique), et plus particulièrement par le foisonnement des études sur l'hérédité, les tares génétiques, celui-ci voulut donc bâtir une littérature scientifique. L’époque se passionne en effet pour les sciences, leurs méthodes se précisent et le positivisme à son apogée s’étend même jusqu’aux sciences humaines (y compris en histoire ou Gabriel Monod, Charles Langlois et Charles Seignobos de donner un caractère scientifique à l’histoire, mais c’est aussi l’époque où se développent la sociologie autour 

nerfs. Le milieu social de l’individu va aussi prendre de l’importance : l’individu naît et évolue dans un milieu social qui façonne ses réactions. La famille, l’éducation tiennent également un rôle dans le comportement de l’individu. L’idée d’un déterminisme social et héréditaire est fondamentale. L’individu est réellement prisonnier de sa condition. Le modèle du naturalisme Le naturalisme, c’est aussi, en littérature, une envie de faire un roman dans lequel « on finira par donner de simples études

perspective d'accompagnement du créateur. Cette modélisation s'appuiera sur les travaux antérieurs réalisés dans le domaine de l'entrepreneurship, mais aussi dans d'autres disciplines comme le management stratégique ou la théorie de la décision. Entre un positivisme pur et dur, conduisant la recherche à se couper souvent de la réalité, et une contingence absolue, le débat est aujourd'hui classique41 : il touche toutes les disciplines des sciences humaines et de la gestion (certaines disciplines de la gestion

d'accompagnement du créateur. Cette modélisation s'appuiera sur les travaux antérieurs réalisés dans le domaine de l'entrepreneurship, mais aussi dans d'autres disciplines comme le management stratégique ou la théorie de la décision. Entre un positivisme pur et dur, conduisant la recherche à se couper souvent de la réalité, et une contingence absolue, le débat est aujourd'hui classique40 : il touche toutes les disciplines des sciences humaines et de la gestion (certaines disciplines de la gestion

de la seconde moitié du XXe siècle a, selon Rosalind Krauss, été révélateur d’une crise des méthodes pour les critiques et les historiens de l’art. Ce qu’elle refuse, globalement, en s’appuyant sur le structuralisme, c’est un historicisme et un positivisme qu’elle juge envahissant et inadapté lorsqu’il s’agit de comprendre l’art post-moderne. Si l’art moderne de la première moitié du XXe siècle représente une fracture formelle au sein de la modernité née de la Renaissance, il n’en poursuit pas moins

des cas pathologiques. Le roman a l’ambition de changer en études cliniques. L’auteur reste absent de l’œuvre (comme le savant de l’expérience). A la suite des Goncourt (1864, Germinie Lacerteux), Zola, influencé d’abord par Taine puis par le positivisme philosophique et surtout par les travaux scientifiques de Claude Bernard et du Dr Lucas sur l’hérédité, s’engage dans les voies du naturalisme dès 1867, avec Thérèse Raquin. Il en définira l’esthétique dans plusieurs documents et dans son Roman