Pourquoi Faut Il Rendre La Justice

RÉFLEXIONS SUR LA JUSTICE par Ch. P E R K L M A N 1 9 5 1 LF,S K D T T T O N S DK \A T J R R A I R T E F.NCYCT,OPF.DTOT-K, S .P .R.L. B R r X E I- L E S E X T R A I T DF, I.A R B V V n DE L ' I N S T I T U T DE SOCIOLOGIE N' 2/mi Réflexions sur la justice p a r Ch. P E R E L M A N P r o f e s s c \ i r à r U n i v e r s i i é d e B r u x e l l e s (1) I La notion de justice est une des plus prestigieuses et aussi des plus confuses de notre univers spiril uel. La justice désigne une valeur

Socrate semble ainsi invraisemblable, impossible : se laisser exécuter alors qu'il peut vivre à l'abri du besoin grâce à ses amis. Criton revient à la charge en arguant que si l'opinion publique n'a pas de valeur et qu'elle ne mérite que le mépris, il faut pourtant la considérer (notamment à cause de son pouvoir de nuisance, et de sa puissance aveugle), Socrate répondit qu'elle ne pouvait pas faire de grand mal pour la raison qu'elle ne pouvait pas faire de grand bien. Définition de l'opinion : elle

charbon. La CECA est considérée comme étant placée sous une haute autorité commune à tous les états-membres. Celle-ci va détenir le pouvoir de décision sous contrôle politique d’une assemblée parlementaire et sous contrôle juridictionnel de la cour de Justice. On parle déjà de parlement mais il n’a qu’une forme hybride car il n’a aucun pouvoir de décision, mais n’exerce qu’un contrôle politique. La CECA, niveau économique, est un succès. D’autres personnalités veulent aller plus loin et ils parlent de

capables de pardonner certaines fautes mais est-ce sans restriction ? On le voit, le problème porte d’abord sur l’amplitude du pardon. N’y a-t-il pas des offenses dont le tranchant est tel qu’il annihile la capacité d’effacer la faute et de renouer avec l’autre une relation de confiance ? Autrement dit, n’y a-t-il pas des fautes dont la gravité est telle qu’elles sont proprement impardonnables ? Là est la difficulté. Il s’agit de savoir s’il y a des limites au pardon, s’il faut tracer une frontière entre

parce qu’elles sont faites en Dieu. Jean 4:23 Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Jean 4:24 Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité. Jean 8:40 Mais maintenant vous cherchez à me faire mourir, moi qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a point fait. Jean 8:44 Vous avez pour père le diable

rendues par les juges, on peut lui attribuer une autre fonction. En effet, les juges ne sont là que pour appliquer la loi, au sens strict. Mais il est impossible pour la loi de parer à toute éventualité. C’est pourquoi les juges eux-mêmes ont vocation d’interpréter la loi. Leurs décisions de justice ne sont donc pas toujours prévues par le droit et peuvent être totalement innovantes si un cas particulier est rencontré. C’est cet aspect interprétatif de la jurisprudence qui lui donne toute son importance

public au nom de l'intêret général. Il faut fixé des règles différentes des droits de succession de droit privé pour la couronne (naissance du droit constitutionnel). L'image du roi est très différente du chef politique contemporain. Le roi est assez impuissant mais il présente au peuple une image qui fait que le peuple aura envie de soutenir ce roi de France. Ex : LOUIS 9 au 13ème siècle est assis sur un trône et sous un chêne entrain de rendre la justice publiquement. LOUIS 9 (saint Louis)

que l'homme va pouvoir intervenir dans l'interprétation du droit. Et ce sont les philosophes grecs qui vont alors enseigner aux hommes qu'ils doivent remplir un objectif et un idéal de justice. Il s' agit déjà malgré tout d'un énorme progrès dans la justice. La Grèce va être amenée à réfléchir à la notion de justice. Avec les romains, le droit et définitivement détacher le la religion. Ils seront dans la capacité de donner des définitions et des classements du droit. Ils vont définir ce qu'est l'obligation

John Stuart Mill, L’utilitarisme. Traduction française originale de Philippe Folliot, 2008. Chapitre V De la connexion entre justice et utilité A toutes les époques où les hommes ont spéculé, l’un des obstacles les plus forts à l’admission de l’idée que l’utilité ou le bonheur est le critère du bien et du mal a été tiré de l’idée de justice. Le puissant sentiment et la perception apparemment claire que ce mot évoque avec une rapidité et une certitude qui ressemblent à un instinct

Commencez par vous demander pourquoi on vous pose la question afin de déterminer le problème du sujet. Le pardon est cet acte qui suppose le dépassement de la peine subie, de l'offense. Il est alors à distinguer de l'oubli et de l'excuse. En effet excuse, c'est considérer que l'autre est hors de cause. Oublier, c'est ne plus souffrir. Au contraire, le pardon suppose encore la présence de la souffrance et la responsabilité de celui qui a offensé. On l'oppose traditionnellement à la rancœur. En ce