Poème Obsession

intitulé «La guerre, la poésie», S. Delesalle écrit : La réalité, c'est l'état de guerre. C'est la douleur, c'est l'horreur. Il pourrait naître de là des chants tra­giques, si les revues officielles ne monopolisaient pas le tragique au profit de leurs obsessions. Il paraît donc impossible de parler de la guerre ou des morts sur un ton de refus, de tristesse ou de révolte, sous peine de se saborder. (5) […] On réclame le droit de vivre la guerre sans avoir à célé­brer son culte officiel ni à renoncer à la

poétique. L’apport théorique et descriptif majeur pour notre réflexion et nos tentatives de définition du genre du récit poétique nous sera proposé par Jean-Yves Tadié, qui est toujours le seul, à l’instar de Suzanne Bernard et de ses travaux sur le poème en prose, à avoir réalisé un effort de synthèse injustement négligé sur ce genre. Nous compléterons sa définition par des travaux plus récents (car l’ouvrage de J.-Y. Tadié date de 1978) : des articles se préoccupant à la fois des questions de l’opposition

pas, comme le pur animal, comme le chien et le chat, servir de confident aux douleurs solitaires. Charles Baudelaire, « Les Veuves », Le Spleen de Paris, Repris en 1864 sous le titre Petits poèmes en prose Explications : Introduction : Ce poème tiré du Spleen de Paris est conçu dans le même style que les Fleurs du Mal. L'auteur cherche la beauté étrange, singulière... Cependant il est construit en prose poétique ce qui montre sa différence. On peut aussi y voir une sorte de méditation philosophique

Ce poème appartient au recueil des Orientales, qui a pour arrière plan la guerre d'indépendance entre la grece et la Turquie. V Hugo prend le parti de la cause grecque. En évoquant un thème récurant de la littérature romantique a travers le titre, le poète égare d'abord son lecteur. Mais très vite des notes inquiétantes viennent troublées la scène paisible du clair de lune pour dénoncer la présence de la guerre et ses horreurs. Nous allons montrer comment a partir d'une évocation harmonieuse, le

La présence du poète D'une part, Ronsard se consacre à peu près autant de vers qu'à Hélène. D'autre part, il a soin de ne pas se mettre en scène au moment crucial de sa vieillesse. De plus, alors qu'Hélène n'a pas droit à être nommé dans ce poème (elle n'acquerra ce droit que si elle cède à l'amour de Ronsard), le poète se cite deux fois. 2. Une mort très douce Plus que sa vieillesse, c'est son fantôme qu'il met en scène et sa mort même semble légère. Là où Hélène était accroupie, Ronsard

éprouve la résistance, la pression croissante du questionnement philosophique dans la poésie. Le fait qu’elle réfléchisse à haute voix ne signifie pas qu’elle est devenue spéculatif elle l’était déjà. Elle est devenue spéculaire c'est-à-dire le poème s’examine en même temps qu’il se formule. La poésie est aux prises avec les forces contraires avec lesquelles entre en jeu : La première force – avancer / se retourner : Existence de deux motifs présents et antagonistes. Célébration de l’éveil, de

------------------------------------------------- Les différents types de vers réguliers  La poésie française privilégie les vers pairs, c'est-à-dire ayant un nombre pair de syllabes. * l'alexandrin (12 syllabes) qui doit son nom à sa première apparition dans Le Roman d'Alexandre, poème narratif anonyme du xiie siècle. C'est le mètre le plus utilisé dans la langue française, dans tous les types d'expression poétique comme les textes du théâtre classique. L'usage traditionnel impose une coupe centrale (la césure) qui divise le vers

deux frères est à l’origine de la déchéance de la mère et donc de la France, mais également la destruction de chacun des deux camps : la France se détruit elle même. Avec l’oxymore du lait et du sang, ce qui devrait être vie devient mort. 3) Un poème engagé On a vu à travers l'allégorie l'affrontement des deux clans. Jacob représente celui d'Aubigné. Utilisation de termes mélioratifs pour le désigner : "ayant dompté longtemps en son coeur son ennui", "juste colère", "la juste querelle". Esaü

dégage de la chevelure de la femme aimée, lui en rappelle un autre. Le voilà donc parti en quête de ses souvenirs. D'ailleurs le mot « souvenir » encadre le poème : il l'ouvre et le clôt. II) L'invitation au voyage. 1 ) Un voyage initiatique : la toison d'or. La contemplation de la chevelure est donc une invitation au voyage. Dès le début du poème, la métamorphose de la « Chevelure » en « toison » introduit implicitement le thème du voyage. Le mot « toison » évoque la toison d'or du bélier ailé.

Le Cageot, Francis Ponge I - Un poème architectural 1) L'unité du poème • Trois paragraphes de forme identique commençant par « A » ( tournure anaphorique) • Poème en prose => proème, fidele à l’œuvre • De plus, les voyelles fondamentales [a] et [o] du mot " cageot " sont reprises, de manière alternée, dans le texte : " A […] cage / cachot / cageot / à claire-voie / au transport " " Agencé / au terme " Effet de sens : suggère une régularité sur un modèle