Precieuses Ridicules Tirade

dans ce qu'il a de plus ardent et de plus invincible puisqu'il est celui du hors-la-loi pour la jeune fille protégée qu'il devrait haïr parce qu'elle est la fleur de cette civilisation qu'il combat. - Est montré le grandissement des êtres les plus ridicules quand le sens de l'honneur ou de l'engagement les fait soudain se raidir devant l'effroi de la décadence totale. On remarque de belles déclarations : «Le bonheur, amie, est chose grave. Il veut des coeurs de bronze et lentement s'y grave, Le

avait du succès au moment où les troupes espagnoles menaçaient sérieusement les frontières de la France. Réponses aux questions Observation 1. La tirade s’adresse à un interlocuteur qui regarde Matamore comme s’il était le spectateur d’un étonnant numéro. Les expressions injurieuses qui désignent Clindor (« poltron », « traître », v. 2) lancent la tirade dont le premier mouvement s’amorce et s’achève par le même mot « armée » (v. 2 et v.13). Clindor se voit ensuite directement menacé de mort (v. 14-16)

est une arme qui blesse parce qu’elle ridiculise et donc peut surprendre le spectateur. B- Les registres pathétiques et lyriques Ce qui crée l’originalité du Mariage, c’est ce basculement du ton léger à la plus profonde gravité. Les tirades de Marceline sur la condition féminine (III, 16) prêtent-elles à rire ? Le désespoir de Figaro dans son monologue est-il comique ? Assurément non. Alors comment justifier leur présence dans le Mariage ? Le XVIII° voit subsister deux grands genre

saisissante par sa brutalité (« D’avoir trempé mes mains dans le sang paternel ») s’ajoute la connotation religieuse de l’adjectif « éternel » au vers 39. C’est au roi qu’il revient, finalement, de résoudre le conflit entre l’amour et l’honneur. Sa tirade des v. 4160 s’adresse d’abord à Chimène, à qui il répond point par point, puis à Rodrigue. La notion de temps est omniprésente dans les neuf premiers vers, destinés à la jeune fille : « le temps », « d’abord », « aujourd’hui », « sitôt », « différé

est mort". Enfin les acteurs avaient à leur disposition les lazzi (des gags), jeux de scènes burlesques, ainsi que des tirades sur des lieux communs. Chaque acteur possédait un répertoire de morceaux de bravoure appris par coeur : les déclarations dépourvues de sens de Balanzone, les prouesses de cape et d'épée du Capitaine, le désespoir d'amour d'Arlequin... Exemples de tirades "passe-partout" apprises par coeur : le désespoir d'amour qui pourrait s'adresser également à Isabelle ou à Sméraldine

deux premières comédies, des comédies de Scarron et de Thomas Corneille et des tragédies de Pierre Corneille (en particulier Nicomède et Cinna), de Rotrou et de Tristan L'Hermiten 1. Sa carrière d'auteur dramatique commence vraiment avec Les Précieuses ridicules, pièce qui remporte un grand succès en novembre 1659. Soutenu par le roi Louis XIV, marié avec la jeune comédienne Armande Béjart et jouissant d'une solide santé malgré sa fin brutalen 2, Molière affronte les cabales et continue à jouer et

l’altérer. J’ai donné des matériaux autour de l’espace scénique, ensuite c’est aux comédiens d’accueillir l’œuvre en réagissant par rapport à celleci. Ce travail nous a permis de démonter cette structure et de se rendre compte que certaines grandes tirades sont en fait construites sur la base des « lazzi » ou moqueries. Dans cette pièce, tout ce qui est dit peut être joué. En improvisant, on a retrouvé tous les non-dits, les articulations théâtrales, le jeu mais aussi la musique et la danse qui existaient

Liaisons dangereuses subvertissent un topos de l’esthétique précieuse en détournant les codes de la galanterie à des fins qui lui sont contraires : faire capituler l’amour. Dans Les Précieuses ridicules (1659), Molière parodiait déjà cette conception éthérée de l’amour qui laisse croire à Magdelon et Cathos qu’elles pourraient s’affranchir de l’autorité des pères en suivant l’exemple de leurs héroïnes romanesques. Dans la longue tirade de Magdelon à la scène 4, on peut lire – comme chez Laclos

époque à l’autre. La représentation peut être double ; notamment pour les pièces de l’époque classique qui ont une signification ambivalente. Elles sont synchroniques en 61 • • tant que reflet d’une société ou d’une époque donnée (Les précieuses ridicules) ; elles sont aussi diachroniques en tant que miroir de ce qui est permanent dans l’homme à travers les âges (L’avare et Tartuffe). Le sens de la pièce dépend également du spectateur, de sa culture, de ses attentes (l’entrée par la lecture

époque à l’autre. La représentation peut être double ; notamment pour les pièces de l’époque classique qui ont une signification ambivalente. Elles sont synchroniques en 61 tant que reflet d’une société ou d’une époque donnée (Les précieuses ridicules) ; elles sont aussi diachroniques en tant que miroir de ce qui est permanent dans l’homme à travers les âges (L’avare et Tartuffe). Le sens de la pièce dépend également du spectateur, de sa culture, de ses attentes (l’entrée par la lecture