Preuve En Matière De Divorce

: Peut-on supprimer toute référence à la faute dans le droit du divorce ? Accroche : « Tous les mariages ne meurent pas de la même mort » G. CORNU. C’est pour cela qu’il est prévu plusieurs causes de divorce. Cela n’a pas toujours été le cas puisque, originairement, le divorce pour faute était le seul type de divorce admis après la loi du 27.07.1884 – loi Naquet (rappelons que cette loi a restauré la possibilité de divorcer, possibilité qui avait été supprimée par la loi du 08.05.1816 – loi

une continuité des relations. Cette stabilité n’est qu’une stabilité de fait car la caractérisitique essentielle du concubinage est qu’il peut être romput a tout instant alors que le mariage, au contraire, ne peut être dissout que par dèces ou par divorce dans les cas prévut par la loi. A la différence du mariage le concubinage était et est une union de fait qui n’est pas soumise a une organisation globale. « les concubins se passent de la loi, la loi se désintéresse d’eux » BONAPARTE. L’absence

d’autant plus qu’elle ne l’est pas par le Code civil. En revanche, l’alliance et la parenté, qui sont en relation étroite avec la notion de famille, font l’objet de précisions plus importantes. Elles emportent des effets spécifiques, notamment en matière d’obligation alimentaire. L’histoire montre que la famille a été longtemps soumise à un modèle unique et que l’on parvient aujourd’hui à un pluralisme des modèles familiaux. Parenté (lien de droit) →1. Rapport entre les personnes issues d'un même

relatives à la famille sont réglées par le droit canonique, le mariage est un sacrement religieux, indissoluble. La révolution Française à voulu rompre avec cette vision traditionnelle de la famille. Le mariage est rendu laïque, c’est un contrat, le divorce est admis. Les principes d’égalités des droits contribuent à un affaiblissement de la puissance paternelle. Le code civil en 1804 n’entérine pas complètement les principes révolutionnaires. Le mariage demeure un contrat mais son régime juridique

la laïcisation du mariage et à l’admission du divorce. En 1816, la loi Bonald on interdit le mariage. En 1884 on admet le divorce mais pour faute seulement. En 1912 on met en place la recherche de paternité hors mariage. En 1938 on abolit l’incapacité de la femme. En 1966 il y a une réforme concernant l’adoption. En 1970, on supprime la puissance paternelle et on la remplace par l’autorité parentale. En 1975, réforme du divorce et possibilité de divorcer par consentement mutuel sans avoir à inventer

toutefois, cette baisse vertigineuse continuant à baisser reste moyenne depuis les années 90 et parallèlement s’accompagnant par une hausse des divorces (en 70 : 39 000 divorces ; en 2000 : 116 000 divorces et en 2010 : 134 000). La hausse se poursuit mais tente à se stabiliser. Le taux de divortialité correspond au taux de mariage en relation via le taux de divorce. Aujourd’hui il est d’environ 50. Aujourd’hui on assiste à l’essor de de nouvelles formes de familles entre autre le Pacs introduit en 1999

du clan patriarcal germanique. La famille fondée sur le domaine du domus s’était affirmée avec le rôle croissant de l’Église et du christianisme. L’Église a donc acquis la compétence sur le mariage et la filiation. La famille liage prédominait en matière d’héritage. La perte d’influence de l’église est liée à l’édit de 1787 (édit de Nantes), octroyant aux protestants, le droit de se marier devant l’autorité civil. C’est la sécularisation du mariage. Cette sécularisation a été confirmée par la Révolution

même père et/ou d’une même mère, si les deux parents sont communs on les dits germain, si seul le père est commun on les dit consanguin et si seul la mère est commune on les dits utérin. Il en est de même pour les cousins, les oncles et tante. En matière d’alliance la ligne est collatérale avec les collatéraux de son conjoint. Le degré de parenté. Cette notion est très importante notamment pour les questions d’empêchement au mariage. En ligne direct, il suffit de compter chaque générations. Ainsi

Aujourd’hui on parle d’interruption légale ou illégale de grossesse. 2. Aujourd’hui, il semblerait que le législateur rechigne à employer le terme « divorce » au profit d’une expression plus neutre car moins connoté : « cessation anticipée du mariage », « démariage ». Ces changements de vocabulaire ne sont pas innocents. Le législateur voudrait instaurer un divorce devant notaire ou devant l’officier d’état civil. Notre approche demeurera strictement juridique, il n’est pas question de polémiquer sur l’opportunité

par le recours d’une contrainte mise en œuvre par l’Etat qui prend la forme d’une sanction. Ex. le débiteur qui n’a pas payé risque la saisie de ses biens. Ex. la contrainte judiciaire, c'est-à-dire la prison pour dettes. Ex. le huis-clos, en matière judiciaire c’est la possibilité qu’a le président du tribunal d’ordonner que le procès se déroule a huis-clos (a portes fermées, sans public) afin d’éviter les perturbations. • Une contrainte étatique (mis en œuvre par l’Etat) car l’on considère