Principe de raison suffisante

le château de M. le baron de Thunder-ten-tronckh, un jeune garçon à qui la nature avait donné les moeurs les plus douces. Sa physionomie annonçait son âme. Il avait le jugement assez droit, avec l'esprit le plus simple ; c'est, je crois, pour cette raison qu'on le nommait Candide. Les anciens domestiques de la maison soupçonnaient qu'il était fils de la soeur de monsieur le baron et d'un bon et honnête gentilhomme du voisinage, que cette demoiselle ne voulut jamais épouser parce qu'il n'avait pu prouver

connecteurs logiques qui indiquent les différentes étapes « d’abord ensuite aussi enfin » -cette évocation du combat s’assortit d’ailleurs à de nombreuses références au système de Leibniz qu’a adopté le jeune candide « du meilleur des mondes », « la raison suffisante de quelques milliers d’hommes » Ce bel odre est réduit en miette par l’ironie voltarienne - Dans les premieres lignes l’évocation de l’harmonie se trouve remise en cause par la gradation et l’expression « ..enfer » cette évocation même discrète

présentant les victims comme des homes mauvais don’t la société dois se débarasser. -La comptabilité elle même n’est qu’une enumeration sans emotions, qui cache l’identité des morts. => La guerre est justifié Philosophiquement : L’expression “raison suffisante” appartient au vocabulaire de Pangloss donc à la Philosophie optimiste de Libitz. Ce terme fait entrer la guerre dans un système de cause à effet, et donc la mort trouve sa justification. II Une denonciation présente. -Le terme “boucherie

observations, le lecteur en vient peu à peu à déterminer une balance mettant en évidence le ridicule de l’optimisme démesuré leibnizien pour qui, rappelons-le, rien n’arrive dans le monde sans cause disposée à produire cet effet, concept de « raison suffisante ». C’est en faisant une habile caricature de l’Optimisme de Leibniz que Voltaire en dénoncera ces faiblesses et ses bases fragiles, le tout en soulevant l’amusement du lecteur. Pangloss, le précepteur de Candide, qui initie cette philosophie

le château de M. le baron de Thunder-ten-tronckh, un jeune garçon à qui la nature avait donné les mœurs les plus douces. Sa physionomie annonçait son âme. Il avait le jugement assez droit, avec l'esprit le plus simple ; c'est, je crois, pour cette raison qu'on le nommait Candide. Les anciens domestiques de la maison soupçonnaient qu'il était fils de la sœur de monsieur le baron et d'un bon et honnête gentilhomme du voisinage, que cette demoiselle ne voulut jamais épouser parce qu'il n'avait pu prouver

quantité ( à peu près ; environ) et par l’expression « Le tout pouvait bien se monter à une trentaine de miles âmes ». Ici on peut comprendre que l’auteur utilise le language des optimistes, pour mieux les désavouer. ( « Meilleur des mondes » , « raison suffisante » (d’un ton ironique), « boucherie » est un oxymore. Contre l’optimiste, la guerre est moindre mal puisqu’elle crée des héros et quelles élimine des criminels.

rencontre dans les deux armées la même atrocité. Ensuite, il aborde par l’emploi d’un oxymore la stupidité des troupes car pour elles, la guerre est une « boucherie héroïque ». On peut voir aussi voir la moquerie de Voltaire dans la périphrase « raison suffisante » à la place du mot cause, et dans les hyperboles : « à peu près six mille hommes ; environ neuf à dix mille coquins ; quelque milliers d’hommes ; tas de morts… ». Cependant, Voltaire utilise le registre épique pour nous présenter Candide comme

château de monsieur le baron de Thunder-ten-tronckh, un jeune garçon à qui la nature avait donné les moeurs les plus douces. Sa physionomie annonçait son âme. Il avait le jugement assez droit, avec l'esprit le plus simple ; c'est, je crois, pour cette raison qu'on le nommait Candide. Les anciens domestiques de la maison soupçonnaient qu'il était fils de la soeur de monsieur le baron et d'un bon et honnête gentilhomme du voisinage, que cette demoiselle ne voulut jamais épouser parce qu'il n'avait pu prouver

avait beaucoup de disposition pour les sciences, elle observa, sans souffler, les expériences réitérées dont elle fut témoin; elle vit clairement la raison suffisante du docteur, les effets et les causes, et s'en retourna toute agitée, toute pensive, toute remplie du désir d'être savante, songeant qu'elle pourrait bien être la raison suffisante du jeune Candide, qui pouvait aussi être la sienne." (chap. I). On retrouve aussi, chap. X, Cunégonde qui pleurniche pour avoir d'autres "donateurs" -

écrire les louanges ou leur trouverait-on des défauts s’il le fallait ? Dans l’argumentation, il a été énoncé que le public de ces ouvrages pouvait également devenir agressif, ce qui a été prouvé par des etudes de psychologie. Mais est-ce une raison suffisante pour oublier notre attrait pour ces oeuvres ? Pourquoi ?