Principe de réalité

un enfant. Le moi «Le moi, qui se constitue progressivement à partir du ça, correspond à la prudence et à la raison. Il représente le monde extérieur aux yeux du ça. Il est guidé par le principe de réalité afin d’assurer sa réussite et sa sécurité. Sans le moi, le ça se briserait contre la puissance de la réalité extérieure»1. Il joue le rôle de médiateur entre le ça et le surmoi. Il tente de maîtriser les excitations et les pulsions provenant du ça en assurant l’autoconservation au moyen d’une décision

conscientes. produit Elles ne des effets sur ni notre comportement. ni doutes, Les sont représentations dans l’’inconscient ont des propriétés qui les différencient radicalement productions connaissent négation, atemporelles et sont régies par le seul principe du plaisir. Toutes ces modalités de fonctionnement correspondent à ce que Freud appelle processus primaire, qui s’oppose au mode de fonctionnement du conscient qu’il dénomme processus secondaire. Ce dernier, au contraire, respecte les règles de la

même situation qui se trouve décrite par Freud : l'enfant est sous la domination du "principe de plaisir", alors qu'il doit nécessairement accéder à un stade où il se situe par rapport au "principe de réalité". A cet égard, Freud serait d'accord pour voir dans un tel passage la finalité, mais aussi sans doute la difficulté, de toute éducation digne de ce nom. L'enfant est tout d'abord sous l'emprise du principe de plaisir, qui le fait rechercher toutes les sources de plaisir, quelles qu'elles soient

en libérant nos désirs, nous sommes loin d’atteindre cet état de bonheur total car nous sommes confrontés à des échecs, des désillusions, des déceptions, des frustrations. Le désir, pernicieux, est indissociable de l’imagination, qui sublime la réalité et aboutit à la déception. Lorsque l’on désire quelque chose, l’attente de la possession nous amène à imaginer cet objet, une fois l’objet obtenu, il est bien « fade », pauvre, insipide, en un mot décevant par rapport à l’image que l’on s’était faite

systèmes psychiques ; -Ça (id) -Moi (ego) -Surmoi (superego) 2.1 LE ÇA -Siège des instinct (partie la plus animale, pas d’émotions, ne fait que sentir le monde environnant, pour l’enfant, il est encore dans le ventre de sa mère). -Réalité primaire subjective -Aspect purement infantile -Partie obscure et inaccessible de la personnalité DÉFINITION DU ÇA : Sous sa forme primordiale, APPAREIL DE RÉFLEXES qui déchargent immédiatement, par voie motrice, toutes les excitations sensorielles

spontanément (immédiatement) ou volontairement: *Spontanément, "L'environnement se découpe selon l'être de l'organisme" Goldstein. *Volontairement, "La fonction de la conscience apparaît comme l'organe même de la subordination du principe de plaisir au principe de réalité, c'est à dire de la seule voie possible du progrès et de la construction" Freud. *"Être conscient c'est disposer d'un modèle personnel de son monde" Henri Ey (La conscience) - On appelle conscience marginale "là" où des informations

quête d'absolue dessaisie d'elle-même et du monde. Comme le note Sartre (1905-1980), « Le désir est manque d'être, il est hanté en son être le plus intime par l'être dont il est le désir. Ainsi témoigne-t-il de l'existence du manque dans l'être de la réalité humaine » (L'Etre et le Néant). c. Désir et utopie On peut alors se demander si le désir ne se rapproche pas d'une quête de l'utopie (qui signifie étymologiquement « lieu de nulle part »). On retrouve en effet deux caractéristiques dans le mythe

les niveaux scolaires. Lois de développement : Principe d’assimilation et d’accomodation de Piaget : le développement résulte de l’insuffisance de certaines accomodations qui entrainent une obligation d’assimilation. Altenance fonctionnelle de Wallon : alternance entre extraversion et introversion. Equilibre psychologique entre le principe de réalité et le principe de plaisir de Freud. La logique évolutive : Structure

d'appel à l'aide. » (p. 8.) Ce qui fait le dehors, ce qui donne l'impulsion au détachement du moi, ce sont les répétitions multiples des sensations de douleur et de déplaisir que le principe de plaisir commande de supprimer/d'éviter. Le moi se crée dans la douleur, dans l'impossibilité de satisfaire au principe de plaisir. (Le temps ne naît-il pas à ce moment ?) Tout ce qui est déplaisir est rejeté hors du moi. La formation d'un moi-plaisir opère par opposition à un « dehors étranger et menaçant »

l'humanité. On peut assumer ses désirs dans l'art, par exemple, grâce à l'objectivation de notre intériorité, cela canalise notre instinct. Désirer l'impossible est source d'action. Freud explique de le bonheur est un équilibre en le principe de réalité (le Surmoi) et le principe de plaisir (le Ça). Il faut un bon équilibre, donc le bonheur est exigent. Ainsi, le plus raisonnable n'est pas le plus heureux, à la défaveur de Kant. A l'instar de l'amour, qui illustre bien que le plaisir est compatible avec