Problématique Dans Madame Bovary

romantisme puisqu’elle poursuit cette volonté de rompre avec ce qui fut, sans pour rejeter les « jadis » et les « naguère ». La modernité littéraire n’est pas obligée de rompre avec le passé mais doit trouver une nouvelle manière de « dire » les problématiques éternelles de l’Homme. Alors que Chateaubriand nous indique qu’il est impossible de s’extraire du génie des Anciens, certains auteurs se sont battus pour un renouvellement complet de la littérature. La notion de modernité a surtout été débattue

- perception : à la fois ce qu’il y a à expliquer, et ce qui permet d’expliquer le processus de connaissance. - Descartes affirme : « c’est proprement avoir les yeux fermés que de vivre sans philosopher ». - la perception est une notion problématique par excellence, car à l’origine de la philosophie. La perception nous donne le sentiment d’être en contact avec la réalité. Elle semble livrer les choses dans ce qu’elles ont de concrets. Merleau-Ponty parle de foi perceptive. - 1ère difficulté :

d’un personnage précis). Tercets : récapitulatif de l’ensemble (« fidèle ami » en référence au 1er quatrain et « mignon » = le favori, en référence au 2ème quatrain) + propose définition négative, jouant encore de l’énigme et de la devinette. Problématique On veut suivre l’hésitation entre le général et le particulier, entre la satire générale d’un type et la satire « ad hominem » (= d’un homme en particulier, ici, probablement De Guise). L’ambivalence est voulue par DB, elle fait partie du plaisir

a donné raison à Baudelaire. Tous les artistes du XIX e siècle qui ont joué le jeu de la modernité (Citons Balzac qui a décrit dans la Comédie Humaine la société telle qu’elle était ; Flaubert qui a fait le portrait de la Femme Moderne avec Madame Bovary, Zola qui a raconté les transformations sociales du Second Empire, Courbet et Manet qui ont peint leurs contemporains dans leurs habits « modernes », etc.) sont tous passés à la postérité, alors que tous les autres sont passés à la trappe. Mais

d’une copie inévitable mais reste-t-elle toujours à ce niveau ? o La réécriture peut aussi constituer une création à part entière ▪ Se pose alors la question du comment, et de la nature de cette originalité. • La problématique du sujet repose donc sur une analyse concrète des moyens de l’originalité et de l’intérêt que présente une réécriture réussie, qui ne resterait pas au niveau du plagiat ou de la copie. o Un risque : le catalogue. o L’importance

il se consacre uniquement à l'écriture. Il fait un grand voyage en 1849–1850 en Orient puis à Carthage en 1858, paysages qui nourriront plusieurs de ses romans et nouvelles. Ses voyages sont entrecoupés par le procès intenté contre son livre Madame Bovary, qui lui apportera la célébrité. Flaubert connaît les tentations de la vie mondaine parisienne, il est reçu par Napoléon III et son épouse, mais il ne se voue qu'à une seule vie, celle dédiée à la Littérature, à l'Ecriture. Il écrira sans cesse

d’appréciation. Le programme fixe quatre objets d’étude qui peuvent être traités dans l’ordre souhaité par le professeur au cours de l’année. À l’intérieur de ce cadre, celui-ci organise librement des séquences d’enseignement cohérentes, fondées sur une problématique littéraire. » Extrait du Bulletin officiel spécial n° 9 du 30 septembre 2010 4 CNED SECONDE – FRANÇAIS CONSEILS généraux Notez que les objets d’étude de seconde et de première sont complémentaires… ce qui signifie que les bases

Les limites de la fictionL’Homme Revue française d’anthropologie  175-176 | juillet-septembre 2005 Vérités de la fiction Les limites de la fiction Nathalie Heinich Édition électronique URL : http://journals.openedition.org/lhomme/29504 DOI : 10.4000/lhomme.29504 ISSN : 1953-8103 Éditeur Éditions de l’EHESS Édition imprimée Date de publication : 15 octobre 2005 Pagination : 57-76 ISBN : 2-7132-2035-1 ISSN : 0439-4216 Référence électronique Nathalie Heinich, « Les limites de la fiction », L’Homme

personne marque le début du siècle avec le goût pour la confession intime cachée derrière un prête-nom. Il constitue l'un des apports importants du romantisme à la littérature avec des œuvres personnelles comme René(Chateaubriand -1802), Corinne (Madame de Staël -1807), Adolphe (Benjamin Constant -1816) ou La Confession d'un enfant du siècle (Musset – 1836). Le roman historique  Les écrivains y cultivent nostalgie et pittoresque avec un souci de documentation (parfois pesante) et de recréation

comme cette signature de Gilberte que Marcel prendra pour celle d'Albertine, comme ce visage d'Odette de Forcheville qui contient en suspension le souvenir de la Dame en Rose, le portrait par Elstir de Miss Sacripant, les photographies triomphantes de Madame Swann, le « petit daguerréotype ancien et tout simple » conservé par son mari, et bien d'autres « épreuves » successives, plus une obscure resseinblance avec la Zéphora de Botticelli. Ce palimpseste du temps et de l'espace, ces vues discordantes sans