Problématique Prométhée

notre première partie: Le travail semble être une contrainte mais il est né dans la contingence. Il est lié au fait que nous ayons des besoins de natures diverses (besoin financier, besoin de se sentir utile,...). Comme le stipule le mythe de Prométhée dans le Protagoras de Platon qui dit que l'homme a dû créé le travail pour compenser notre incapacité à se satisfaire de la nature. Le travail rend l'homme libre de vivre malgré son indéterminisme. Le second argument se fonde sur le travail comme

alors se poser de savoir laquelle de ces deux négations est première et fondamentale. On pouvait « chercher si l’éducation est la conséquence du travail, ou le travail la conséquence d’une mutation morale » (Bataille).  La référence au mythe de Prométhée de Platon est indispensable pour traiter le sujet. Il s’agit du minimum requis au baccalauréat pour une copie passable (entendez par la qu’il est difficile d’avoir la moyenne ici sans l’évoquer). Penser à ce mythe (c’est-à-dire l’idée d’une déficience

difficultés du monde qui l'entoure pour continuer de péréniser son espèce. C'est pour cette raison que le travail devient non seulement une contrainte, mais une nécessité. C'est une fois de plus ce qui le différencie de l'animal. Dans le mythe de Prométhée, toutes les qualités ont été attribuées aux animaux et ils n'en restaient aucune pour l'homme. Platon dit qu'il est " nu, sans chaussures, sans couvertures". L'espèce humaine était donc vouée à disparaitre quand les autre espèces animales allaient

pulsion profonde. Un tel désir venu des profondeurs alimenterait les mythologies les plus anciennes. Il rejoindrait aujourd’hui la question de la technique dans la mesure où, en la confiant à l’homme (sous la forme du feu…celui des fusées ?), Prométhée aurait conféré à ce dernier un destin diabolique, le portant à la démesure. Hypothèses par définition invérifiables, indiscutables et donc non scientifiques. Prenons comme telle l’idée d’un éventuel désir collectif d’évasion, d’une possible tension

Sujet : Peut-on maîtriser le progrès technique ? « Le jour fixé par le destin pour que l’homme sorte de la terre et paraisse à la lumière étant venu, Prométhée voit tous les autres vivants bien pourvus à tous égards, et l’homme nu, sans chaussures, sans vêtements, sans armes. Ne sachant trop que trouver pour assurer la sauvegarde de l’homme, il vole à Héphaïstos et Athéna l’habilité technique ainsi que le feu car sans feu, impossible d’acquérir et d’user de cette habilité, et c’est ainsi qu’il

jugés utiles : si le travail était une fin en soi, la technique en serait le moyen. Déjà dans l'antiquité, le mythe de Prométhée, que l'on retrouve chez Platon, peut être considéré comme la métaphore de l'apport de la connaissance à l'homme. Épiméthée en donnant aux animaux certains atouts majeurs (force, rapidité, ruse, courage, fourrure, etc...), oublie l'homme et c'est Prométhée, son frère, qui enseigna à l'homme le savoir technique pour lui permettre de s'élever au minimum au rang des animaux.

lui? L’homme croit nécessairement au progrès car il est essentiellement un technicien en progrès. Le technique a permis la survie de l’espèce. En effet, le mythe de Prométhée dans le Protagoras de Platon, raconte le dénuement originel de l’homme à cause d’une erreur d’Epiméthée lors de la répartition des facultés. Prométhée corrige alors cette erreur originelle en volant le feu à Héphaïstos et en offrant la technique à l’homme. Ainsi, la techné a dans un premier temps assuré la survie de l’espèce

disent : « Celui qui ne travaillera pas ne mangera pas ». En nous basant sur le mythe de Prométhée et d’Epiméthée, nous pouvons dire que l’homme étant dépourvu de griffes, de dents aiguisées, de carapace, ou de tout autre défense ou protection naturelle propre à lui, a dû se servir de ce qu’il avait de plus précieux pour se nourrir et pour survivre : sa conscience, que lui aurait gentiment ‘offert’ Prométhée (volant le feu et l’intelligence technique aux dieux) afin de sauver l’humanité. Ainsi, n’ayant

agir. • désirer : Tendre vers un objet que l'on se représente comme source possible de satisfaction ou de plaisir. • impossible : Fait qui ne peut être réalisé, qui sort des limites du possible. Irréalisable. Improbable. [pic] Le mythe de Prométhée, qui dérobe aux dieux le feu sacré de la connaissance, témoigne d'un certain désir de l'homme de dépasser sa condition et de porter son désir justement sur ce qu'il ne pourra jamais obtenir : le désir étant justement ce qui ne se satisfait pas de

feu par Prométhée[->3]. Elle fut ainsi fabriquée dans de l'argile et de l'eau par Héphaïstos[->4] ; Athéna[->5] lui donna ensuite la vie, lui apprit l'habileté manuelle (elle lui apprit entre autres l'art du tissage) et l'habilla ; Aphrodite[->6] lui donna la beauté ; Apollon[->7] lui donna le talent musical, Hermès[->8] lui apprit le mensonge et l'art de la persuasion ; enfin Héra[->9] lui donna la curiosité et la jalousie. Zeus offrit la main de Pandore à Épiméthée[->10], frère de Prométhée. Bien