Problématologie Michel Meyer

QUE SAIS-JE ? La problématologie MICHEL MEYER Professeur à l'Université libre de Bruxelles et à l'Université de Mons 3e mille   Qu’est-ce que la problématologie ? Comment le questionnement est-il devenu aujourd’hui le point de départ de la pensée ? On a toujours questionné, le monde, les autres, qui on était, et ce ne sont pas seulement les philosophes qui l’ont fait, mais tout un chacun. Pourtant, on n’a jamais questionné le questionnement lui-même. La plupart de nos activités intellectuelles

 7 minutes pour convaincre - Mise en pratique autour du coaching : 1) Constat et implication de l’auditoire : Certains d’entre vous ont pu constater qu’il est difficile de mettre en pratique dans son travail au quotidien, les techniques que nous apprenons en formation, qu’il est difficile de changer ses habitudes et ses relations avec ses collègues et ses collaborateurs. On se décourage et les anciennes habitudes reviennent vite. 2) Question rhétorique Comment faire en sorte que

De la problématologie: philosophie, science et langage De la problématologie: philosophie, science et langage est une œuvre du philosophe belge Michel Meyer dans laquelle l’auteur interroge le questionnement par si même. Il part de la crise actuelle de la philosophie qui le conduit au « dialogue constant »1 avec Platon, Aristote, René Descartes, Martin Heidegger et Ludwig Wittgenstein, entre autres. Ce dialogue est motivé par des questions qui « font partie intégrante de cette pensée que » Meyer

Angèle Kremer Marietti Michel Meyer. Principia Rhetorica, Une théorie générale de l’argumentation Paris : Ed. Fayard, Coll. Ouvertures. 2008. 327 pages. Intimement relié au renouveau de la rhétorique, ce fort volume de synthèse sur une théorie générale de l’argumentation vient, pour ainsi dire, couronner la riche carrière de Michel Meyer et donner la réplique, cinquante ans plus tard, à la belle synthèse de Perelman. Au cœur de cette nouvelle approche se trouve la problématologie avec les questionnements

ceux qui relèvent de la logique formelle, et par lesquels, en un sens fort, il s'agit de «procéder du vrai au vrai» (Grize, in Meyer, 1986, p. 45) : raisonnements formels, déductifs et inductifs, prétendant à une validité impersonnelle (Perelman et Olbrechts-Tyteca, 1958, p. 1-3). Dans l'un de ses derniers textes, « Logique formelle et logique informelle », Perelman (in Meyer, 1986) reprenait la caractérisation de la logique formelle proposée par le père Bochenski en 1976, à partir de trois principes

mal pour le débusquer. Les débats télévisés renvoient en effet à une esthétique de la confrontation qui tend à assimiler 1 ROMILLY 2 (Jacqueline de), Les grands sophistes dans l’Athènes de Périclès, Bernard de Fallois, Paris, 1988. Voir MEYER (Michel) (éd.), Histoire de la rhétorique des grecs à nos jours, Librairie Générale Française (Le livre de Poche), Paris, 1999. 1 la démocratie à un combat.3 De la même façon, dans le corpus journalistique, la manière dont on parle des débats (et

encore) Pour Aristote mettre en avant la conscience de soi n’a pas beaucoup de sens car l’être animé = comme un animal. Raisonnement de Descartes = FAUX ! Réponse problématologique peut mettre un sceau à la réponse qui est implicite. Problématologie : retour à la différence question-réponse Questionnement radical pratiqué mais jamais interrogé par lui-même. * Aujourd’hui : « je doute de tout » = ‘j’affirme quelque chose’ et non ‘je doute’ → 2 types de réponses : → Progrès

progression thématique et même ellipse et paragraphe. « La phrase n’existe pas dans l’utilisation réelle que l’on fait du langage, où il y a toujours un contexte d’énonciation qui situe la phrase […] » a affirmé le linguiste Michel Meyer (Meyer, M., De la problématologie, Bruxelles, Mardaga, 1986, p. 225). Cette idée se trouve déjà chez Z. S. Harris : « Toutes les occurrences de la langue ont une cohérence interne. La langue ne se présente pas en mots ou phrases indépendantes mais en discours suivi

Guillan, Paris, Alcaq 1912. « Métaphysique de la mort », in La tragédie de la culture et autres essais, pp. 169-178. « Métropole et mentalité », in Y. Grafineyer et 1. Joseph, L 'École de Chicago, Paris,Éditions du champ urbain, 1979, pp. 6 1-77. Michel-Ange et Rodin, trad. S. Cornille et Ph. Ivemel, Paris, Rivages, 1990. « On the Essence of Culture », in D.Frisby et M. Featherstone ( eds ), Simrnel on Culture, London, Sage, 1997, pp. 40-45. Philosophie de la modernité, Tome 1, trad. J.L. Vieillard-Baron