Procès de Socrate

prochaines pages contiennent un résumé du livre I, accompagné d’un schéma général du livre et d’une schématisation d’un argument socratique complexe. Après quoi, un argument qui n’a pas été relevé dans le résumé est commenté extensivement. En effet, Socrate fait une remarque étonnante : personne ne voudrait faire de la politique de son plein gré et ceux qui acceptent d’en faire le feraient à défaut de mieux… Ces constats déplaisants étonnent et montrent que Platon fait quand même preuve de pragmatisme

(seule voie d'accès à la vérité), mais l'Être et la doxa. Parménide chercha à développer une méthode philosophique : il s'agit de distinguer la vérité de l'opinion que l'on peut avoir sur un fait. Il vint à l'âge de 65 ans à Athènes, où il connut Socrate Parménide est l'un des représentants les plus importants de l'école éléatique et l'un des présocratiques qui a le plus influencé la philosophie occidentale. Ses idées ont eu une portée considérable par la suite, avec Platon, qui consacra l'un de

peut donc être connue de façon scientifique ; on ne peut en avoir que 2 opinions. On admet chez lui une grande rigueur démonstrative. Socrate 1. Le fondateur de la science morale Socrate est un Athénien qui a vécu de -470à -399. Sa beauté intérieure lui venait de l’exercice le a philosophie. Nous connaissons sa pensée grâce à l ‘œuvre de Platon. Socrate s’opposait ) la pratique de la persuasion , enseignée par les sophistes. Sa critique acharnée contre l’injustice lui a valu d’être condamné

poèmes et des tragédies avant de rencontrer Socrate à l’âge de vingt ans ; celui-ci le convertit à la philosophie, c’est-à-dire à l’art non pas de bien parler, mais de bien penser en cherchant à concevoir la dimension intelligible du monde. Le souci de Socrate était, en effet, de réfuter les opinions ordinaires et de donner des définitions universelles qui permissent une conduite juste au sein de la Cité. Platon étendit l’exigence de rationalité de Socrate audelà de la sphère de l’action pratique pour

représentation de « l'enfant qui est en nous » est inspirée par le fameux passage du Phédon [77e] 3 : célèbre dialogue de Platon relatant la mort de Socrate ; les chiffres entre crochets indique le passage du texte. , où un personnage du dialogue répond à Socrate : « Il y a peut-être au-dedans de nous un enfant qui craint ces sortes de choses : c'est lui que tu dois essayer de convaincre pour l'empêcher d'avoir peur de la mort comme d'un épouvantail

DE PLATON Platon Buste présumé de Platon.Art Resource, NY/SEF Né d’une famille aristocratique athénienne, Platon reçoit une éducation artistique et littéraire, et manifeste un intérêt pour la politique de la cité. Mais sa rencontre avec Socrate détermine sa vocation philosophique. De ce dernier, Platon devient en effet le disciple, et l’entreprise philosophique platonicienne sera tout entière empreinte de l’enseignement socratique et pénétrée de la présence et de la personnalité du Sage

personnages : - Le premier c’est Cratyle - Le deuxième Heirmogene - Le troisième Socrate Le problème qui se pose, est le problème de la véracité du langage - Est-ce que le langage me permet de dire la vérité ou pas ? Heirmogene va défendre la thèse que le langage n’a rien à voir avec la vérité. Cratyle va défendre la thèse inverse, c’est-à-dire que le langage c’est ce à quoi je dis la Vérité. Socrate, va essayer d’être entre les deux, mais il est plutôt du côté de Cratyle. => Thèse

lettres, les mathématiques et la musique. Mais en 408, à l’âge de 20 ans, sa rencontre avec Socrate est décisive et l'amène à renoncer aux arts pour s'adonner à la philosophie. Il devint le disciple le plus fidèle de Socrate qui se présente à lui comme l’incarnation de l’adhésion à la vérité et à la justice. Toute sa vie, il conservera pour son premier maître une grande admiration. Il resta avec Socrate jusqu'à ce que celui-ci fut condamné à mort et exécuté par la démocratie athénienne en 399

cette thèse est bien celui de Socrate. C'est vraiment la personne qui maitrise à la perfection l'art de la dialectique. On le remarque à plusieurs reprises dans les multiples ouvrages que Platon a écrit à son sujet : L'apologie de Socrate, Criton, Le Phèdre… Il utilise le discours dialectique pour défendre ses idées et amener les autres à se rendre compte eux-même qu'ils ont tord. Un des exemples les plus frappant est bien celui dans l'Apologie de socrate où Socrate essaie donc de se défaire des

l’inverse, une cité injuste engendrera des citoyens injustes, on est là cette fois dans un cercle vicieux. Les motivations de Platon sont politiques mais aussi personnelles, il a été choqué par me procès de Socrate qui est injustement mais légalement condamné à mort, ce n’est pas une erreur judiciaire. Socrate n’est pas mort assassiné. Le système permet le triomphe légal de l’injuste sur le juste, du faux sur le vrai Platon va donc réfléchir dans la république au terme d’une cité juste. La cité née de