Procédes Farcesques

Objectifs Enrichir la connaissance de Molière acquise au collège Acquérir une approche du genre liée à une perspective d’histoire littéraire Approche du commentaire littéraire : élaborer une introduction / nourrir un axe en alternant citation-procédé-commentaire Prendre conscience des spécificités du genre théâtral Œuvre intégrale : Tartuffe 1° (I, 1) : scène d’exposition, les différents comiques. 2° La préface de Tartuffe, Hatier p.279 (contexte de la pièce, ambitions comiques

était plutôt considéré comme ayant des vertus curatives ; un tel éloge est cependant disproportionné et relève du burlesque. Molière s’inscrit dans une longue tradition qui remonte à l’Antiquité : de nombreux auteurs se sont amusés à appliquer les procédés rhétoriques de l’éloge à des objets inattendus voire blâmables, comme Erasme au XVIème avec son Eloge de la folie. L’intention de Molière lorsque dans la tirade du valet coexistent les sentiments de l’ « honneur » et de la « vertu » et leur cause supposée

foi, une pièce écrite par Marivaux en 1747 et jouée pour la première fois sur un théâtre public en 1757, soit six ans avant sa mort, est souvent considérée comme l’œuvre d’un auteur qui jette un regard rétrospectif et distancié sur son œuvre, ses procédés dramatiques, et plus largement sur la pratique du théâtre dans la société de son temps, sur ce qu’on y joue, comment et pour qui, et sur l’esthétique théâtrale, sur la théâtralité du théâtre. En effet, Les Acteurs de bonne foi est une pièce de théâtre

Candide se plaît à adopter la vue des habitants de l’utopie eldoradienne. = ce monde étranger (perçu par un regard naïf), c’est le nôtre Ainsi les héros (Ubsek et Rica) des Lettres persanes posent sur notre société un regard nouveau et critique. procédé littéraire déjà employé par La Bruyère, « Le regard d’un Huron » ; Voltaire écrira plus tard L’Ingénu, conte philosophique organisé autour des péripéties d’un Indien de la même ethnie découvrant les mœurs de notre pays. Il s’agit de nous donner à

rendu roi lear Introduction : La pièce à laquelle nous nous intéressons est Le Roi Lear une tragédie de Shakespeare, dramaturge anglais du XVI° siècle. Shakespeare commence en tant que rapetasseur d’anciennes pièces, puis il s’essaye à la comédie farcesque et les récits historiques, cependant ce sont ses tragédies qui lui valent le plus grand succès. Il s’inscrit dans le théâtre baroque et élisabéthain du XVI° siècle, caractérisé par la démesure de tout : des sentiments, de la folie, mais aussi par

cette pièce. En effet, cette pièce s’apparentant à la farce use de nombreux procédés comiques burlesques et farcesque telles que le comique de gestes et les bouffonneries comme l’illustre la scène 2 de l’acte 3 qui est la scène du sac où géronte se fait battre par scapin qui s’emploie à transformer sa voix. Molière affiche ici clairement sa volonté supérieure de divertir le public. Ainsi, il réemploie certains de ces procédés dans d’autre de ces pièces, comme le malade imaginaire par exemple, dans lequel

une bonne tribune pour défendre ses idées. Dans un premier temps, nous nous demanderons dans quels cas le théâtre a été ou est le support d’une idée, voire d’un idéal. Dans un deuxième temps, nous tâcherons de montrer quels sont les procédés qui, dans ce genre, forme vivante de la littérature, permettent une transmission efficace des idées du dramaturge. Enfin, nous tâcherons de savoir jusqu’où il se révèle efficace. I.Une tribune souvent exploitée : Le théâtre contrairement

« il détale sans hésiter » (ligne 50). Ces différents présents de narration rendent, eux aussi, le récit particulièrement vivant : les actions ne semblent pas éloignées dans le temps mais paraissent se dérouler sous nos yeux. c) des personnages farcesques et caricaturaux A l'image de certaines farces théâtrales, le fabliau met en scène un trio comique : une femme, son mari et un prêtre. Tous les trois prêtent à rire puisque la façon dont ils sont décrits est extrêmement simplifiée et frôle la caricature

type de personnage est tiré vers la caricature, il est joué avec des roulements des yeux, des grimaces grotesques et des soupirs exagérés. On sait ainsi que Molière jouait le rôle d’Arnolphe, le poussait à la farce, et que cela implique, parmi les procédés les plus simples, nombre de gestes bouffons : qu’il s’agisse de son retour chez lui (Acte I, scène 2), du dialogue de sourds qu’il entretient avec le notaire (Acte IV, scène 2). Au moment où le barbon espère encore emporter la décision, il a cette

marque sa soumission. Le comique du passage dépend de la mise en scène et du jeu des comédiens : on peut, en effet, rire du malaise de Dorante (cf didascalie «  d’un ton ému  ») ou compatir à sa douleur. Si le farcesque l’emporte, en conformité avec le projet de Marivaux et le jeu initial des Comédiens Italiens, certaines répliques peuvent déclencher le rire, comme celles horrifiées de Dorante quand il comprend la teneur du projet d’Araminte « Déterminée, Madame