Procédé Stylistique Candide

| | | | | |B Des procédés littéraires qui impliquent le lecteur…………………………………………… | | |

quatre auteurs ont plusieurs points en commun entre elles-mêmes, mais aussi nous repérons des citations et des références à certaines œuvres du 18e siècle : en particulier à Jacques le fataliste de Diderot au moins pour l’aspect esthétique ; et à Candide de Voltaire pour l’aspect de fausse naïveté qui dévoile, qui révèle le sens caché des choses par le truchement de sa candeur. Nous évaluerons le pessimisme relatif de ces œuvres pour comprendre l’intention de ces auteurs à travers leurs textes.

pour l'âme corse tout entière. On peut cependant reprocher à Mérimée d’avoir, avec sa nouvelle, contribué à véhiculer le stéréotype de l’arriération de l’île. C'est une nouvelle classique écrite sur un ton très froid, avec une grande maîtrise stylistique, dont l'atmosphère tragique est évoquée avec puissance, dont les personnages sont dépeints, mais sans que l'analyse psychologique soit approfondie. Dans l'ensemble, elle fut bien accueillie par la critique, et on la consiéère généralement comme

corporelle mais par une contrainte psychologique et notamment par le langage (harcèlement, jalousie, chantage, humiliations et injures visant à réduire autrui, à le réifier). Lorsque la cruauté est physique, il est difficile de ne pas voir qu’elle procède d’une cruauté psychologique. Lorsque l’exercice de cette cruauté est assorti de plaisir, enfin, on parlera de sadisme, en référence aux ouvrages du marquis de Sade (voir plus loin). 13 Par ailleurs, nous l’avons dit, le mal subi articule également

au peuple un bel autodafé (supplice du feu) ; il était décidé par l’université de Coïmbre que le spectacle de quelques personnes brûlées à petit feu, en grande cérémonie, est un secret infaillible pour empêcher la terre de trembler. » – Voltaire, Candide Litote Comme l’euphémisme, c’est une figure d’atténuation. Elle permet de faire entendre beaucoup en disant le moins possible. Exemples : Quand on parle de « bavure policière », on utilise une litote. « Va, je ne te hais point. » – Corneille

l’énergie pure. Marinetti fait l’apologie du monde moderne et de ses manifestations neuves : les machines, les automobiles... Pour saisir cette énergie environnante et fondatrice des œuvres artistiques, les futuristes ont recours à divers moyens stylistiques : - L’image analogique : le comparant et le comparé sont reliés simplement par des traits d’union. - Le rapprochement de réalités distantes par le langage onomatopéique, ce que Marinetti appelle les « mots en liberté »

famille. Balzac en a fait un séduisant Méridional : il «avait un visage tout méridional, le teint blanc, des cheveux noirs, des yeux bleus». Et, en tant que Méridional, s’il est audacieux, il est prompt au découragement comme aux retours d’optimisme. Candide à son arrivée à la pension Vauquer, il se trouve vite à la croisée des chemins entre le vice et la vertu. Son éducation, qui n’est pas celle de l’étudiant qu’il est censé être mais celle du jeune provincial qui se frotte à la société parisienne, se

un énoncé de tous les éléments grammaticaux qui dépendent de l'acte d'énonciation : le rôle de certains mots comme les pronoms, les phrases interrogatives ou autres, le passage au discours indirect, etc. ; ce qui débouche finalement sur l'étude stylistique du texte : pourquoi certains termes et certaines tournures sont-ils choisis, pas d'autres, dans quel but et pour produire quel effet ? Chapitre I : les indices grammaticaux de l'énonciation A – LES INDICES GRAMMATICAUX DE L'ÉNONCIATION Un

II-1 : p. 25). Le Petit Prince s’affranchit donc de la logique narrative, mais, nous ne pensons pas, comme Autrand, qu’il n’y a pas de plan ; seulement, celui-ci est d’une autre nature. La structure du Petit Prince est en miroir : la construction procède en effet, à notre avis, par la distribution de masses rythmiques que nous avons dégagées et qui se répondent les unes aux autres dans un souci d’équilibre (cf. p. 52). Il y a là une conception esthétique qui rapproche Le Petit Prince de la poésie

dans l’expression « Et vous lui fait un beau sermon », à quoi sert le pronom « vous » ? Pour répondre brutalement, on peut dire que ce « vous » ne sert à rien. En ceci qu’il n’obéit à aucune nécessité grammaticale. En revanche il a une valeur stylistique, donnant à la tournure un côté familier, une certaine force expressive qui, en outre, implique le lecteur par le biais d’un début de dialogue avec lui. C’est ce qu’on appelle le « vous explétif » (qui n’est pas nécessaire). 8. Que pensez-vous de