Prosodie

expose les codifications pour le théâtre, le jeu dramatique, la poésie, la danse, le chant et la musique. Le Nâtya-shâstra, divisé en trentre-huit chapitres, donne toutes les données de la représentation, il décrit l'édifice idéal, les règles de prosodie et de diction, les types de personnages, la représentation des sentiments, les mouvements de chaque membre. Soixante-sept mudrâs (positionnement des mains), et trente-six mouvements d'yeux y sont décrits précisément. Il reste toujours aujourd'hui

[5][5]Nietzsche , Humain, trop humain, éd. Denoël Gonthier, p. 150. [6][6]Pascal Quignard , Sur le jadis, éd. Grasset, 2002. [7][7]Id., p. 107. [8][8]Pascal Quignard , Abîmes, éd. Grasset, 2002, p. 44. [9][9] Antonio Prete , Prosodie de la nature, éd. Théétète, Nimes, 2004, p. 8. [10][10] « La répétition rythmique est invocation et convocation du temps originel. Plus exactement : recréation du temps archétypal », écrit Octavio Paz dans L’arc et la lyre, Gallimard, 1965

effets qu’il veut produire, sa longueur de vers. Il peut donc être très court (3 syllabes ou moins) ou très long (plus de douze syllabes). À l’intérieur d’un même poème, la longueur du vers peut varier considérablement. Comme les repères de la prosodie classique ont disparu, le compte des syllabes devient plus aléatoire, selon que l’on compte ou pas certains “e” muets. Dès lors elle laisse une plus grande liberté de diction au lecteur. Gustave Kahn a dit : “Le vers libre est plus difficile que

octosyllabe ? Étudiez la coupe intérieure du vers 1. Quel effet produit-elle ? 14 Classez les éléments étudiés en deux colonnes : Tableau 1 - Comparaison entre éléments respectant les règles de prosodie classique et éléments s'en écartant Éléments du poème qui respectent les règles de prosodie classique Éléments qui s’écartent de ces règles - des rimes - deux types de vers réguliers : hexamètres et octosyllabes - beaucoup de rimes pauvres - disposition irrégulière des hexamètres et des

est extrêmement curieux, spontané et a une très grande flexibilité cognitive (compréhension), une plus grande faculté d’adaptation. Entre 1 et 6 ans, elle parle de l’âge heureux, durant cette période l’enfant a de grandes qualités pour restituer la prosodie d’une langue étrangère car il a de grandes capacités d’imitation. Pour Guberina, c’est pendant la période qui précède l’école primaire que l’enfant peut de manière quasiment naturelle acquérir une nouvelle langue. Ensuite, de 7 à 9 ans, surviendrait

et un comportement exécrant l'amusement, l'indécence et le péché. Partout ou il passa durant son cursus, après avoir parfaitement assimilé le CORAN, que ce soit pour l'acquisition des Sciences Religieuses ou Instrumentales comme la Grammaire, la Prosodie, etc, on lui reconnut unanimement une perfection spirituelle qui ne pouvait que résulter d'une lumière provenant de DIEU. Jusqu'an l'an 1300.h (1882), il assurait l'enseignement auprés de son père et sa carrure intellectuelle lui avait permis

mundi » (v 943), des oppositions « veteres » et « nova », ainsi que des tournures emphatiques, et de nombreuses répétitions : « Quod sol et imbres dederant, quod terra crearat » (v 937). Le poète joue enfin sur la dimension musicale des mots et la prosodie de l’extrait. Ainsi l’on peut relever des archaïsmes comme « solidis magis ossibus », comparatif de supériorité construit avec l’adjectif « magis », ou encore l’adverbe « nec ulla » (pas uns) (v 930). La forme syncopée « creasset » (v 926), correspondant

genre et aux règles qui sont propres à ce genre, lesquelles peuvent le mener, à force d’exercices, à la perfection. Ainsi Racine, en dépit d’un très faible corpus de mots, parvient-il, par l’entremise d’une connaissance solide de la métrique et de la prosodie, à susciter des émotions tout aussi fortes que lors d’un représentation du Roi Lear de Shakespeare, où le vocabulaire est pourtant autrement plus riche. La contrainte est le marchepied de l’excellence, cette résistance sur laquelle il « [s’appuie]

il n’est pas dépité par les sacrifices qu’il doit réaliser (probablement sur le point de tuer le mari de sa sœur), le personnage est « habité » par l’honneur, la joie qu’il a de servir son pays. Le rythme du discours et plus particulièrement la prosodie révèle que le personnage est habité par l’honneur et la joie de servir sa patrie. L’assonance en « i » visible aux vers v 8-9 : « Je l’envisage entier, mais je n’en frémis point ; /Contre qui que ce soit que mon pays m’emploie, » rend compte d’une

que le Spleen de Paris ou petits poèmes en prose connait le succès. Plan : I-Description foule et environnement -Lieu joyeux, opposition aux deux autres personnages -Description foule, troisième personnage toujours en mouvement -Poème en prose : prosodie, symbole, hypotypose II-Description Saltimbanque -Personnage isolé et anonyme -Personnage hors du monde et baroque -Artiste et homme III-Regard du poète et parallèle -Empathie du poète -Souffrance du poète -Introspection Ouverture : « Les parfums