Protagoras La Vertu S Enseigne

payer pour ces enseignements. Ils ont un savoir très hétérogène, ils piochent leurs arguments dans beaucoup de sciences. Ils ne suivent pas une même pensée comme les philosophes. Les sophistes développent un rapport très spécifique à la vérité : Protagoras (V siècle av J.C° « L’homme est la mesure de toute chose ». La cité et les lois de la cité sont des conventions : elles ont été créées par des hommes qui se sont mis d’accord. Critias « les Dieux sont des créations des gouvernants pour légitimer

l’histoire du droit. Une des problématiques ayant marqué la société antique est celle du rapport entre le droit et la religion qui reste une question d’actualité et des débats resurgissent. (Ex : la loi du 15 mars 2004, la loi concernant la nécessité en vertu de la laïcité : l’interdiction du port de signe religieux dans les lieux d’éducation publics. L’Idée subjacente à cette loi, est celle d’opposer le commandement religieux

du choix est cependant immédiatement limitée par Platon, lorsque celui-ci fonde son discours de la Vertu, de cette vertu qui peut bien être pré-tendue par tous mais qui jamais pourtant ne fondera l’apanage d’aucun. La vie première était ainsi pour tous la même, fondée sur une absence de choix initial déterminant sa qualité ; chacun était libre d’acquérir ce qu’il lui agréait de Vérité et de Vertu. Sous ce regard, on considère que les décisions, librement donc, s’agrègent et forgent progressivement

de bons guerriers, respectueux des dieux, des ancêtres et des lois coutumières, la vie civique exigeait d’autres qualités : dans les affaires publiques et dans les affaires privées, la parole était devenue reine. Des professeurs comme Gorgias et Protagoras prétendent, qu’en tout citoyen est déposé, à titre de « lumière naturelle », le sens politique. On désigne donc sous le nom de sophistes quelques intellectuels qui vécurent dans le monde grec, au Vème siècle av J. C. Ils se désignaient ainsi.

meilleures. Opposition entre le nomos et la physis ( nature). Entraine une autre distinction entre le paraitre ( la loi) et l'etre (la nature). Selon Protagoras, le juste et le honteux ne le sont pas par nature mais d'apres le nomos. Ainsi le juste et le honteux ne sont donnés que comme appartenant a l'appréciation humaine. Protagoras affirme egalement que l'homme est mesure de tout et en particulier du nomos. Ainsi il propose deux ordres : l'ordre naturel ( indépendant de tout jugement humain)

de la technique dans la production artistique ? Le travail est-il nécessairement le contraire du loisir? 1. Le travail comme le propre de l’homme : le mythe du Protagoras. L'homme n'est pas chez lui dans la nature : il a des besoins auxquels il ne peut pas subvenir avec les moyens naturels dont il dispose. Comme le dit Protagoras, l'homme est nu, sans arme et sans couverture. Pourtant, il a survécu, il est une espèce viable. Comment est-ce possible ? Grâce à Prométhée qui offre aux hommes la

ceux qui les mettent en œuvre, et déterminer l’intensité des peines à leur appliquer sur la base de ce calcul. Il doit procéder également pour la détermination du montant des récompenses à distribuer à l’égard de ceux qui se distinguent par leurs vertus. Le niveau de ces sanctions doit être calculé précisément : trop faible, il ne serait pas assez incitatif (ou pas assez dissuasif) et ne remplirait donc pas sa fonction ; trop fort, il serait inutile et par là même injuste : “ Pour qu’un châtiment

mal nécessaire pour permettre de fonder un système plus ouvert. Puis s’ouvre la période véritablement glorieuse de la Grèce antique, qui s’étale sur le 5e et 4e siècle avant JC. Démocratie athénienne avec Périclès, grande époque des philosophes, Protagoras, Socrate, Platon, Aristote & Cie. Dernière période de cette Grèce antique : monarchies hellénistiques. Différent d’hellénique. Monarchies qui se mettent en place après la disparition des Cités grecques. Les Rois de Macédoine (Philippe II, Alexandre

droit antérieur au droit lui-même. En d’autres termes, il n’y a pas de « loi naturelle » présente dans l’état de nature « claire et intelligible à toutes les créatures raisonnables ». De plus, la raison est seconde, le discours sur l’inégalité nous enseigne que s’il y a « une loi primitive des conventions », elle reste virtuelle dans l’état de nature et ne s’actualise qu’avec l’apparition de l’état civil et de la convention. La raison de la transmutation de l’homme de l’état de nature en homme civil

l’égard des uns ou des autres, et selon leur mémoire. A l’audition, l’absence de merveilleux dans les faits rapportés paraîtra sans doute en diminuer le charme ; mais si l’on veut voir clair dans les événements passés et dans ceux qui, à l’avenir, en vertu du caractère humain qui est le leur, présenteront des similitudes et des analogies, qu’alors, on les juge utiles, et cela suffira : ils constituent un trésor pour toujours, plutôt qu’une production d’apparat pour un auditoire du moment » (Cité par