Protagoras Vérité

ttt- ttttttttttttDans le domaine des connaissances. 1-1 La vérité (accord entre la pensée et la réalité) universelle est impossible : la raison ne peut se prouver elle-même et rien ne peut nous donner la preuve que le monde est rationnel ; l’expérience est toujours particulière variable et subjective ; elle ne peut valider aucune vérité générale, stable, universelle et définitive. À chacun sa vérité disant le sophiste Protagoras => Il n’y a que des opinions ou croyances ; à la question : «

je ne suis point du tout éloquent, voilà ce qui m’a paru le comble de l’impudence, à moins qu’ils n’appellent éloquent celui qui dit la vérité. Si c’est là ce qu’ils veulent dire, j’avoue alors que je suis un habile orateur, mais non pas à leur manière ; car, encore une fois, ils n’ont pas dit un mot qui soit véritable ; et de ma bouche vous entendrez la vérité toute entière, non pas, il est vrai, Athéniens, dans les discours étudiés, comme ceux de mes adversaires, et brillants de tous les artifices

valeur de vérité des opinions mais leur "respectabilité": qu'est-ce que cela veut dire? N'y a-t-il pas ici un plan éthique ou moral à prendre en compte? Et le plan politique? Le sujet est sans doute en son fond un sujet politique. Mais avant de prendre en compte les pb politiques qu'il pose (la liberté des opinions en démocartie par ex.), il faut que vous montriez comment chaque individu en vient à se former une opinion propre, voyez le dialogue de Platon, le Théétète le discours de Protagoras sur l'homme

La vérité. L’illusion « Une illusion n'est pas la même chose qu'une erreur, une illusion n'est pas non plus nécessairement une erreur. L'opinion d'Aristote, d'après laquelle la vermine serait engendrée par l'ordure - opinion qui est encore celle du peuple ignorant -, était une erreur. Ce qui caractérise l'illusion, c'est d'être dérivée des désirs humains; elle se rapproche par là de l'idée délirante en psychiatrie, mais se sépare aussi de celle-ci (...) L'idée délirante est essentiellement

commencé a les mépriser. Les sophistes sont devenus des suspects aux yeux de pouvoir politique parce qu’ils prônaient un relativisme: l’homme “mesure de toutes choses” (dit par Protagoras), ce qui est fatal car cela veut dire que l’homme doit éduquer, sans autre référence que l’humain, donc sans éthique, justice ou vérité. Ces pratiquants de la rhétorique nous montre la puissance de la parole, mais aussi le risque et la responsabilité que doit exercer une personne lors de parler. Le fait de parler

Finalement, peu importe que Zénon ait été ou non dans le bateau naufragé, il n’a de toute façon pas la responsabilité de la perte de la cargaison. Mais ce qui est clair ici, c’est qu’on ne peut à la fois commercer et philosopher. Entre l’argent et la vérité, il faut choisir. On me dira que, comme le rapporte Laërce plus loin, « certaines fois il faisait payer une pièce de cuivre à ceux qui se tenaient autour de lui » (14), mais nul appât du gain ici, seulement un moyen de décourager la foule des curieux

Philosophie ou un certain usage de la parole 1- La mise a distance de la fiction et de la vérité générale a- L'autorité de la tradition Dans les sociétés dites traditionnelles, et encore aujourd'hui a l'époque contemporaine, l'organisation sociale et l'exercice du pouvoir repose sur une tradition, un ensemble de texte, parole ou écrite, de rite ou de pratiques héritées du passée et se présentant comme un ensemble de vérité révélées et donc indiscutables. En général, les traditions remontes a un temps primordial

la rotation des charges, l’executif (la boulé, 500 bouleutes). L’helie, le jury populaire est aussi TAS. Reddition des comptes devant l’ecclesia. Le TAS implique que n’importe qui peut gouverner, pari de la compétence universelle. Dialogue de Protagoras dans lequelle Socrate réfute cette notion-là. Pour Socrate,le savoir doit être au coeur même du pouvoir. “On écoute tout le monde en matière politique”. Athènes est une cité du verbe, elle menacée par les sophistes. Le bien dire contre le dire

Les couples parole/écriture, amour/parole - critique de l’écriture ? Derrida : l’écriture comme jeu et pharmakon • Le texte comme pharmakon, dévoiement 78-79 Ex 1 et 2, remède et poison 112 • écrire, est-ce moral ? convenable ? • la vérité de l’écriture est non-vérité Ecriture soupçonnée. - promotion de la parole, certes, mais également condamnation d’une parole stérile et dangereuse (discours de Lysias comme un discours fardé et maquillé, cours Darriulat) - la poétique platonicienne (Darriulat p

scientifique peut-il se faufiler entre d’une part, le scepticisme et le relativisme, qui anéantissent l’idée de vérité, et le dogmatisme, qui tue la recherche sous prétexte de sauver la vérité ? Après avoir examiné l’idée que les théories scientifiques sont soit vraies donc éternelles, soit provisoires et sans vérité, nous examinerons comment elles peuvent s’approcher sans cesse de la vérité absolue sans cesser jamais de présenter un caractère perfectible, relatif et plus ou moins réfutable. 1-