Préface Des Rougon Macquart

à une poésie funèbre, nocturne, à la fois mélancolique et onirique. En 1764, en Angleterre, naît le roman gothique avec "Castle of Otranto", de H. Walpole. Le succès est considérable et déclenche une vogue gothique qui durera jusque vers 1820. La préface de Walpole esquisse les prémisses d'une démarche romantique et montre qu'il est influencé par l'ouvrage de Burke, "Philosophical Enquiry into the Origin of our Ideas of the Sublime and the Beautiful", parut en 1757. Il est remarquable que le terme

faire cesser l'aspect fictif attribués aux poètes et aux romans. Ce mouvement s'oppose aux règles prônées par les classiques. Il exalte la liberté et l'imagination. Un mouvement. Un chef de file: Victor Hugo avec une oeuvre en particulier «La préface de Cromwell» qui est un manifeste. Dans cet oeuvre, Hugo dénonce le carcan des règles classiques et déclare la supériorité du drame sur la comédie et la tragédie et convoque des références culturelles inédites comme les auteurs du Moyen-Âge. Ce conflit

figureront parmi leurs objets d'étude. Le roman de Flaubert, Madame Bovary, est d'ailleurs condamné l'année même de sa publication, en 1857, pour son « réalisme grossier et offensant pour la pudeur ». 1.4 Le naturalisme Zola conçoit le projet des Rougon-Macquart sur le modèle de la Comédie humaine, de Balzac : ce vaste cycle romanesque forme vingt volumes, publiés entre 1871 et 1893, et raconte, comme le dit son sous-titre, l'« histoire naturelle et sociale d'une famille sous le second Empire ». Après

naturalisme où Zola expliquait ses intentions. Depuis 1868 il a ouvert son plan „balzacien“ d’une grande œuvre romanesque pour prouver scientifiquement des théories déterministes. Depuis 1871 jusqu’à 1893 il a publié 20 romans du cycle Les Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d‘une famille sous le Seconde Empire. Il voulait montrer le comportement des membres d’une famille, dont les conditions dans la société sont pourtant différentes. Le premier roman qui avait le succès chez les lecteurs

Puis, événement d’importance, Hugo se rapproche du Globe, devient l’ami de Sainte-Beuve, engageant ainsi la lutte pour un art libre au sein du fameux « Cénacle » qu’il fonde avec ce dernier dans son appartement de la rue Notre-Dame-des-Champs. La Préface de Cromwell (1827) s’offre alors comme le manifeste du Romantisme : sans rien abdiquer de ses ambitions artistiques, le mouvement cherche à devenir la voix de son temps. Les ambitions théoriques du Cénacle se doublent par ailleurs d’une volonté d’envahir

dans Le Compagnon du tour de France (1840). Nous insisterons plus particulièrement sur ce premier modèle, beaucoup moins connu que le deuxième. « Je me suis souvent demandé pourquoi il n'y avait plus de bergers », nous dit George Sand dans une préface de 1847. Elle pense surtout au « roman bucolique » qui depuis Arcadia de Sannazaro (1504) jusqu'aux derniers roman de Florian avait formé un genre littéraire des plus établis dans la littérature européenne. A première vue, il peut surprendre que George

exactement un engagement politique et moral (…) un engagement dans la bataille du moment (…) — l'écrivain doit «  s'engager dans le présent  » (Sartre) —, une prise de position, dans l'actuel en tant qu'actuel (…) Julien Benda, la Trahison des clercs, Préface de l'éd. 1946, p. 65.  12  Si tout homme est embarqué, cela ne veut point dire qu'il en ait pleine conscience (…) Je dirai qu'un écrivain est engagé (…) lorsqu'il fait passer pour lui et pour les autres l'engagement de la spontanéité immédiate au

des classiques, exalte la liberté, l'imagination et considère le « moi » comme une valeur absolue. Un mouvement : Le chef de file de ce mouvement, qui a compté Stendhal et Honoré de Balzac, a été pendant un temps Victor Hugo. Dans son manifeste la Préface de Cromwell (1827), il dénonce le carcan des règles classiques, déclare la supériorité du drame sur la comédie et la tragédie et convoque des références culturelles inédites comme les auteurs du Moyen Âge. Le conflit entre les classiques et les romantiques

est devenu la plus spontanée, la plus simple et la plus accessible des formes. Qu’est-ce qu’un roman ? Il est difficile d’y apporter une définition tant le genre romanesque est variable. Déjà Maupassant parle de frontières trop floues dans la préface de Pierre et Jean. Quelle définition donner à ce genre omniprésent qui lie épistolaire, picaresque,… ? Dans le dictionnaire de Furetière, on peut lire : « Livres fabuleux qui contiennent des histoires d’amour et de chevalerie inventées pour divertir

plus Delphine de Nucingen mais son apostrophe à Paris : « À nous deux maintenant ! » n’est pas proférée sans amertume ni regret. Maupassant n’écrira plus, après Bel-Ami, de romans classés réalistes mais revendiquera « l’illusion de réel » dans la « Préface » de Pierre et Jean, en 1888. Ressemblances et différences des « trois jeunes arrivistes » Julien Sorel est un fils d’artisan : son père possède une petite scierie près de Besançon. Les parents de Georges Duroy tiennent un cabaret normand. Bien qu’ils