Psautier

après avoir rappelé à cet égard le contexte de la Renaissance qui a vu naître ce tableau, on interprète ces objets comme les signes d’une promotion des connaissances humanistes. En allant plus loin on peut identifier la partition comme étant un psautier luthérien. On considère alors que le tableau est porteur d’une idée de tolérance religieuse : le légat du Pape (personnage de droite) cohabite avec le réformateur allemand ! . Les élèves, dont l’œil commence à s’approprier l’œuvre

déterminés d'intérêt, selon un ordre chronologique assez MICHEL MOLLAT DU JOURDIN 549 naturel. Une expérience de méthode comparative a été faite entre l'illustration de quelques manuscrits du haut Moyen Age (du IXe siècle en particulier : psautiers d'Utrecht et de Stuttgart, bibles de Charles le Chauve de Saint-Paul-hors-les-Murs), les données archéologiques des fouilles réalisées au cours des dernières années aux Pays-Bas et en Allemagne du Nord, et, enfin, le vocabulaire technique relevé

comté d’Edesse. q Hugues de Vermandois, frère de Philippe 1er, pour les seigneurs d’Ile de France, de Champagne q Bohémond de Tarente (plus Tancrède )les Normands d’Italie du Sud. q q Miniature 3 : Le croisé : (cf. autrement p 70) extrait d’un psautier anglais du XIIIème siècle faire noter sous le document collé sur la page de gauche q Colorier en bleu ce qui dans son costume montre qu’il est chrétien q Colorier en rouge ce qui dans son costume montre qu’il est soldat Trace écrite copiée au

meilleures conditions de vie. 20 Annexe iconographique – HG20 © Cned – Académie en ligne H istoire Sociétés et cultures de l’Europe médiévale du XIe au XIIIe siècle Document 1 Le miracle de la Cédule (écrit religieux) Enluminure extraite d’un psautier flamand, vers 1275 The Granger Collection, New York, USA. © The Grager Collection NYC/Rue des Archives En 1207, à Montréal dans le sud de la France, un débat public oppose les religieux catholiques représentés ici par Saint Dominique le fondateur

ainsi au XIVe siècle, « Les manuscrits du Nord de la France se révèlent tout particulièrement attentifs au registre du quotidien »9. L’image prend son essor dans le monde laïc et certains textes peuvent s’avérer très riches : œuvres de dévotion (psautiers, missels, livres d’heures...), œuvres de fiction, textes scientifiques et techniques (encyclopédies, livres de médecine, traités agricoles, traités militaires ou manuels d’architecture...), les illustrations des textes juridiques, politiques et administratifs

tyrannie et de débauche. La Fontaine est le premier et certainement le plus adroit à ridiculiser la vie monacale, par la description des couvents comme des lieux où les lois ne sont pas respectées. Les contes Mazet de Lamporechio, Le Tableau et Le Psautier mettent en scène des nonnes qui ne pensent aucunement au vœu de chasteté, et présente les «mazets» comme des hommes assez privilégiés, malgré les apparences. C’est ainsi que les romans libertins décrivent la vie religieuse comme non conforme à la

roi sait que la présence de Dieu auprès d’une personne se manifeste par le succès qui accompagne ses activités et il constate la prospérité du patriarche et de son clan (Il réussit tout ce qu’il fait comme le dit du juste le Psaume qui ouvre le psautier). Le roi dit ensuite à Abraham : (23) « Fais-moi le serment par Dieu, ici et maintenant, de ne trahir ni moi, ni ma lignée, ni ma postérité : tu agiras avec moi et le pays où tu séjournes avec la même fidélité dont j’ai usé avec toi.» Il demande

type de livre liturgique (voir 3.1.2.3 ) ou à la célébration, cérémonie, fête (voir 3.1.2.4 ). 3.1.2.3. Type de livres liturgiques On emploie la subdivision de forme "Textes" sous les vedettes désignant un type de livre liturgique, par ex. : Psautiers -- Textes 3.1.2.4. Célébration, cérémonie, fête On emploie la subdivision de forme "Textes" sous les vedettes désignant une célébration, cérémonie ou fête, par ex. : Ordination -- Liturgie -- Textes Vigile pascale -- Textes 3.2. Etudes, éditions

manière putative. Tous les cathares condamnent Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, les Pères de la Bible ainsi que Jean-Baptiste, comme ennemis de Dieu et ministres du diable, lequel est l’auteur de l’Ancien Testament. Néanmoins, ils acceptent Job, le Psautier, les Sapientiaux, les prophètes, comme on le voit dans le Traité cathare, combattu par le Contra Manicheos du Vaudois converti Durand de Huesca. Condamner ou répudier ne signifie point ignorer. En fait, les cathares possèdent une science scripturaire

et de Dhuoda le prouvent, que certaines lisaient ou écrivaient. En effet, il se pouvait que des religieuses, au même titre que des moines, se mettent à copier des manuscrits1, ou encore que des femmes de la noblesse aient en leur possession des psautiers, preuves non seulement de leur piété, mais aussi de leur capacité de lecture2. Il serait intéressant de savoir comment se déroulait leur éducation. Naturellement, toutes les femmes ne bénéficiaient pas du même type d’enseignement, si nous pouvons