Puis Je Me Connaitre Moi Même

S'il m'est possible de savoir qui je suis, au sens de m'avoir à l'esprit comme objet de pensée, peut­être m'est­il plus dure de me connaître, c'est du moins ce que le sujet laisse sous­entendre lorsqu'il nous propose le défi de l'exactitude. En effet, je peux savoir qui je suis, soit me prendre moi­même comme objet de pensée. Mais il m'est plus difficile, voire impossible, de me saisir dans ma nature­même, mon essence­même, de me saisir moi avec toute mes propriétés. Le fait que je sois sans cesse

différencie et le détermine. Pourtant, toutes les passions humaines impliquent toujours une référence à autrui même à travers les désirs les plus égoïstes puisqu’ils supposent le rapport aux autres par transparence à la sympathie naturelle qui nous habite et qui nous pousse les uns vers autres à éprouver ce que l’autre éprouve. Dès lors, la question suivante se pose : Peut-on affirmer pouvoir connaitre autrui, ou bien faut-il se résoudre à se contenter de le juger par ses qualités ? C’est ce problème que

l’intériorité d’un moi pensant, du moins à se demander si il est possible que l’individu puisse constituer son identité propre. L’homme dans ses caractéristiques que la nature lui a fait don est un être conscient, physiquement constituer. De tel manière que l’allure qu’il met en scène par son corps l’identifie dans le monde, comme animal raisonnable. C’est une prise de conscience de ce que je suis qui se pose, puis un retour sur soi en me demandant mais moi qui suis je ? La connaissance de soi tel qu’elle

Faut-il se connaître soi-même? Oui. D'ailleurs j'ai trouvé un texte de Dr Yves Moigno qui est intéressantLe besoin, et même le désir irrésistible, de se connaître soi-même, de savoir qui ou quoi l’on est ou n’est pas, correspond exactement au besoin d’identité qu’éprouve tout être humain. C’est du pareil au même, universel et éternelOui, mais pourquoi ce désir, à quoi nous sert-il ? Uniquement à nous différencier d’autrui et à savoir une foule de détails sur notre propre personne, par orgueil ou

de veille. Ce paragraphe soulève une objection : les idées sont « comme des tableaux et des peintures ; elles supposent donc un modèle à partir duquel elles ont été formées. Ces tableaux sont composées par l’imagination qui reproduit les choses et même peut en inventer, mais à l’aide de formes ou d’éléments déjà connus. § 7. Mais les choses représentées à l’extérieur de la pensée supposent des êtres plus universels ou généraux, comme l’étendue (une certaine quantité d’espace), la figure, la quantité

« Est’ il nécessaire de connaître la biographie ou l’autobiographie d’un écrivain pour comprendre et aimer son œuvre ? ». Sainte-Beuve, un auteur du xix ème siècle, défendait l’idée selon laquelle « un écrivain serait avant tout le reflet de sa vie et pourrait s'expliquer par elle ». Mais Marcel Proust dans son essai Contre Sainte-Beuve, conteste cette pensée. Chacun de ces deux points de vue prête alors à l’interrogation, aussi « Connaître la vie de l’auteur est-il indispensable à l’accès de son

termes : « Je dirai hautement : Voilà ce que j’ai fait, ce que j’ai pensé, ce que je fus ». Ainsi, c’est par le récit de ses actions, de ses idées et de son vécu que Rousseau prétend se donner tout entier, offrir au lecteur ce « Moi » qu’il déclare connaître totalement : « Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme, ce sera moi ». Pourtant de nombreux critiques émettent des réserves quant à son entreprise et la garantie de vérité donnée dans le préambule

Lequel a tort ? Après tout, peut-être que les deux ont raison. Est-il possible de se connaître à 100% ? N’y a-t-il pas une part d’ombre que nous ignorons de nous ? Est-on capable de sonder son âme soi-même? Il semble logique que nous sommes la personne la mieux placée pour nous connaître. Cependant un doute subsiste, avons-nous conscience de la personne que nous sommes réellement? Enfin, comment tenter de mieux se connaître ? A priori, dans notre laboratoire privé, nous avons appris à nous analyser en

Autrui Sans autrui puis-je être humain ? Rousseau : « On ne naît pas homme on le deviens » Naît-on homme ou le devient-on ? La solitude pensée comme isolement, rupture du lien avec autrui entraîne un processus de déshumanisation. La solitude de Robinson dais prendre conscience de l’importance décisive de la relation à autrui. Celle-ci est une structure essentielle et vitale de notre être. « autrui, pièce maîtresse de mon univers » L’homme n’est pas homme seul. Ce sont tout les éléments

connaissance des choses ? » « L'homme est à la fois le plus proche et le plus éloigné de lui-même. » a déclaré Saint Augustin. Cette citation me propose une interrogation sur ma connaissance de moi-même de par le paradoxe qu'elle énonce. Mais est-il pour autant plus simple de se connaître soi-même que de connaître les choses ? La connaissance réside en l'aptitude à se représenter une idée, une chose ou également soi-même, de l'avoir présent à l'esprit. Mais le « soi » est un sujet bien déterminé, régi par