Pédagogie Montessori

n’intervient pas qu’à la demande des élèves, sinon il n’est plus enseignant (l’élève fait tout, tout seul). III- Vygotski (1893-1934) Il était professeur de français responsable d’un institut de pédagogie en ex-URSS. Il connaît très bien sur le plan pédagogique, Piaget, Montessori, Freud. Il était juif, persécuté par Staline. « Pensée et langage » édité en 1934 et traduit en français en 1985. Il a été reconnu plus rapidement par les anglo-saxons. Il fait des objections contre Piaget :

modifier les noms des enfants et adultes afin de leur donner une consonance plus française en cas de contrôle). De plus, la maison a constitué, sous l’impulsion d’Yvonne Hagnauer, jusqu’à la fin des années 1960 un laboratoire d’expérimentation d’une pédagogie originale inspirée des principes du pédagogue Ovide Decroly. A partir de 1945 de nouveaux pensionnaires arrivent, ils sont appelés « les cas sociaux de l’après guerre » (orphelins, enfants de familles mal logés, enfants choqués par la guerre).

d'enseignement. En 1975, la loi Haby instaure le principe du collège unique pour tous les élèves. La pédagogie, influencée par les sciences de l'éducation, évolue et interroge la place de l'enseignant en termes de directivité ou de non-directivité. Dans les années 1970, Ivan Illitch va jusqu'à remettre en question l'existence d'un système scolaire institué par l'État. Les pédagogies nouvelles (Montessori, Freinet…), si elles suscitent un important débat, restent cependant dans les marges du système éducatif

utiles à l'enseignant. Plus modestement, il souhaite l'introduire à un champ de réflexion où les problématiques sont examinées à la lumière des théories psychologiques. Après avoir examiné les présupposés psychologiques des précurseurs (Rousseau, Montessori, Herbart, Decroly, Dewey, Claparède, Freinet, Alain), l'auteur s'intéresse aux implications pédagogiques de la psychanalyse et de la psychologie humaniste, puis aux apports du behaviorisme. Il se tourne ensuite vers le constructivisme de Piaget

l’apprentissage, passe par le corps. Il s’agit pour l’élève, d’expier sa faute et c’est ce qui légitime le plus souvent l’usage du fouet. Dans cette pédagogie disciplinaire, faite d’obéissance passive et de silence, les seuls bruits que l’on peut entendre sont les claquements des signaux du maître et ceux du punisseur qui abat son fouet sur les élèves. Cette pédagogie pouvait se justifier à l’époque classique. C’est la première fois que l’on expérimente la méthode simultanée, c’est-à-dire que l’on regroupe

terrain ? On passe d’un discours didactique à une action pragmatique. Le C.E.C.R.L. prône l’action de pédagogie de l’intégration. Cela a eu des incidences sur les manuels des apprenants et sur les pratiques en classe. On constate qu’il y a une entrée pour ces tâches dans les programmes et l’enseignant doit être outillé pour le langage des tâches en langues étrangères et ainsi, mettre en œuvre la pédagogie interculturelle. Comment les former ? Ils doivent s’adapter et accomplir plusieurs tâches. En effet

cette autonomie se construit peu à peu, grâce à un étayage mis en place par l’éducateur et progressivement retiré. 7. Reconnaître que la pédagogie est loin des certitudes scientifiques. L’homme n’a pas de pouvoir sur l’autre en pédagogie. Le pédagogue ne peut agir que sur les conditions qui permettent à celui qui s’éduque d’agir. La pédagogie contre Frankenstein Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) « L’éducateur doit être un observateur et un guide, rien de plus, c’est la condition même

qu’établi dans le Pacte Scolaire de 1959) et permet parfois une transition vers des études supplémentaires (comme l’ouverture vers l’université aux élèves sortant d’une école technique). De manière plus spécifique, les pédagogies actives (Freinet, Decroly, Steiner ou encore Montessori) ont depuis le début du 20ème siècle fait en sorte que les élèves deviennent les acteurs de leur formation, et non plus les simples spectateurs des leçons d’un maître autoritaire. Malgré les craintes et protestations

mouvement ou ont besoin de bouger. | Selon les psychologues et pédagogues. • Fonctionnalisme : C. Freinet, Montéssori ou encore C. Coussinet mettent en avant le principe de participation active des élèves dans leur propre apprentissage à partir de leur centre d'intérêt. • Le béhaviorisme : La pédagogie par objectifs en passant de pallier en pallier, il faut tirer l'élève vers le haut. • Cognitivisme : J. Piaget parle de stade de développement, les

est devenu une « figure » importante de la pédagogie française. Il serait donc intéressant de s'interroger sur cette place qu'elle a donnée à l'enfant ainsi que sur sa manière de procéder. Afin de répondre au mieux à cette problématique, nous vous présenterons d'abord la biographie de cette pédagogue, puis nous analyserons ses fondements pédagogiques ainsi que ses objectifs et méthodes, pour terminer enfin par une analyse critique de cette pédagogie. BIOGRAPHIE ♦ Françoise Marette est