Qu Est Ce Que Comprendre Autrui

travers les sentiments. "Autrui est d’abord pour moi l’être pour qui je suis objet." Jean-Paul Sartre (1905-1980) "J’ai besoin de la médiation d’autrui pour être ce que je suis." Jean-Paul Sartre (1905-1980) "Le vaniteux fait dépendre son propre bonheur de l’activité d’autrui." Marc Aurèle (121-180) "Le monde auquel je suis est toujours un monde que je partage avec d’autres." Martin Heidegger (1889-1976) "Dans l’expérience du dialogue, il se constitue entre autrui et moi un terrain commun

doit être, de manière impérative et catégorique, craint, c’est-à-dire doit être tenu à distance par une peur presque imaginaire d’un risque fatal ? La relation à autrui, en tant que le regard est le geste inaugurant toute communication par delà le discours, s’instaure-t-elle dans une peur primitive de l’autre ? Peut-on considérer autrui que comme un juge dont le seul regard va délivrer la sentence ? Ou est-ce encore trop réducteur pour définir essentiellement la relation qui lie l’autre à soi ?

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Généralement, à partir du moment ou des mots connus par tous expriment des idées et même des sentiments, le langage paraît comme un outil prodigieux : on pourrait croire en la possibilité de « tout » dire, c’est-à-dire de traduire et transmettre à autrui toutes nos différentes réalités, émotions, opinions, idées... Ainsi perçu, tout semble exprimable. Et cependant, l’homme a-t-il cette capacité, par le langage, de tout dire, tout révéler ? Ne pourrait-il pas y avoir une part de ce « tout » qui échapperait

joue un rôle particulier dans la mesure où il permet tous les autres apprentissages culturels. En effet, pour comprendre les règles, les croyances, les mœurs de la société dans laquelle il vit, l'enfant doit apprendre à maîtriser sa langue maternelle. Par conséquent, grâce au langage, nous nous insérons dans le monde puisqu'il nous permet non seulement de nous exprimer, mais aussi de comprendre les autres. Cependant, le langage est ici envisagé comme faculté de s'exprimer et de communiquer par la parole

nous faisons de notre propre personne. Ainsi nous pouvons être tentés de blâmer, d'exagérer, de faire taire nos défauts ou parler nos qualités. Dans son roman de science-fiction La Révolution des Fourmis, Bernard Weber nous rappelle que «  pour comprendre un système, il faut s'en extraire ». Or il est impossible de   sortir de soi ! L'introspection est le seul moyen de parvenir à la connaissance de soi, mais elle est pratiquement impuissante car elle juge nos actions sans prise de recul. La connaissance

Introduction Nous avons choisi de traiter d’un sujet tiré de l’actualité, celui des mères porteuses. Il s'agit de comprendre les droits et obligations qui concernent le citoyen dans la vie familiale. En France, 800 000 femmes accouchent chaque année. Certaines de ces jeunes mères ne verront pas leur bébé grandir parce qu’elles ont fait le choix de faire cet enfant pour une autre : on les appelle les mères porteuses. Il y a peu le sujet pouvait choquer, aujourd’hui le tabou

Est-on libre de se nuire ? La morale veut que l'on traite autrui avec respect et dignité. De même, autrui doit nous rendre ce respect envers la personne humaine que nous sommes. C'est la valeur absolue de notre humanité qui fonde ces exigences. Mais vis-à-vis de soi-même, les choses semblent moins évidentes. Étant doué de liberté et possesseur de mon corps, il paraît clair que je peux user de cette liberté et de ce corps qui est le mien comme je l'entends. Me nuire, me faire mal paraissent ne poser

Non vivons dans un monde symbolique et culturel où nous nous exprimons par un langage conventionnel. Il représente un ensemble de signes de symboles et d'étiquettes qui nous permet de communiquer et d'échanger avec autrui. C'est en effet une transmission de connaissances qui nous permet de désigner tout ce qui nous entoure et qui permet de retranscrire une certaine compréhension de la réalité, c'est à dire le monde dans lequel nous évoluons. Il limite cependant notre compréhension du monde, et on