Quel Est Le Véritable Objet Du Désir

Sujet : Peut-on soutenir la thèse que le véritable objet du désir est le désir lui-même ? Le mot « désir », du latin « sidus » qui veut dire « astre » ou « étoile » auquel on associe le préfixe privatif « de », se définit comme étant un manque visant un but (la satisfaction) au moyen d’un objet. Il semble conscient, là où le besoin est soumis à la simple nécessité. Cependant, comme le suggère l’image de l’astre, il est beaucoup plus difficile à atteindre, à satisfaire, que le besoin. Notre société

Peut-on désirer sans souffrir ? Quelle thèse soutiendrons-nous ? Nous soutiendrons que le désir s'accomplit dans la vie créatrice et que cette vie créatrice s'éprouve comme joie. Nous soutiendrons donc que le désir n'est pas essentiellement souffrance. Mais nous montrerons que lorsque le sujet s'illusionne sur l'enjeu du désir il se leurre en imaginant que la possession d'un objet, quelle qu'en soit la nature, pourrait le rendre heureux. Nous commencerons par examiner et discuter cette dernière

l’objet du désir ? Le désir peut se définir comme une tendance qui pousse un sujet vers un objet qu’il imagine source de satisfaction. Mais le désir semble prendre plusieurs formes (il y aurait autant de désirs que d’objets potentiellement désirables) et il ne paraît jamais devoir connaître la satisfaction recherchée. En effet sitôt l’objet convoité obtenu, il se déporte vers un autre objet. Que signifie l’errance d’objet en objet ? La multiplicité des désirs ne serait-elle qu’un désir démultiplié

langues. Le désir d'un objet, d'une personne affecte tout être humain. Il est source de vie et d'espoir. Pour désirer un objet, on peut avoir appris à le connaître auparavant, mais ceci n'est pas une obligation. Le désir c'est la tendance vers une chose, un être dans le but de nous satisfaire. La connaissance préalable évoque la raison, une réflexion sur l'objet avant de le désirer. C'est-à-dire qu'il faut apprendre à le connaître avant de pouvoir l'apprécier et donc de le désirer. Faut –il connaître

Désirer (du latin desiderare: regretter l'absence de quelque chose), c'est tendre vers, se représenter et rechercher un objet dont on attend imaginairement une satisfaction. Le désir, état de tension psychique lié au manque, requiert de son objet qu'il exerce une séduction d'origine inconsciente. L'étymologie du désir exprime une confusion: si le désir est une quête tendue vers l'avenir, il exprime aussi la nostalgie: comme si, à travers le désir, nous recherchions un objet passé, perdu ou disparu

L’ objet que nous avons sous la main, tant que nous n'en connaissons pas de plus agréable, nous plaît plus que tout autre, et son règne paraît solide  ; puis, le plus souvent, une nouvelle et meilleure découverte détrône les anciennes et change nos sentiments à leur égard. C’est ainsi que l’homme se dégoutât du gland[footnoteRef:1] ; c’est ainsi qu’il abandonna les lits d'herbes garnis

Le désir est une pulsion de l’esprit, c’est la volonté d’obtenir un objet qui procurera du plaisir lorsque le désir arrivera à ses fins, c’est-à-dire lorsque le désir aura obtenu cet objet. Cette pulsion est indépendante de toute volonté, incontrôlable et très irrégulière. Le désir ne peut vraiment se définir mais tous les hommes l’ont en commun. C’est un phénomène universel mais qui est pourtant propre à chaque homme, en effet tous les désirs sont différents, il se peut que certains se rejoignent

Peut-on désirer sans souffrir ? Introduction Dans la passion amoureuse, telle que la vit par exemple Emma Bovary, s’entremêlent des désirs et des souffrances. L’attente de l’aimé, la peur de perdre l’autre, mettent l’être désirant dans un état à la fois de jubilation et d’angoisse. Mais peut-on désirer sans souffrir ? Il faudrait pour cela ne considérer que les désirs dont on est sûr qu’ils seront satisfaits. Mais s’il n’y a plus d’attente, plus de manque, il n’y a plus de désir non plus

Chapitre : Le désir Introduction : - Il marque les comportements humains ( désir sexuel = le "ça" & le désir d'élévation vers le divin ), il couvre nos attitudes, actes, jugements... Ce sentiment peut avoir une valeur négative ( = forme de paresse) ou positive ( = puissance motrice d'affirmation de soi ) => Double ambiguïtée. - Lien intime entre l'homme et le désir car il va falloir le satisfaire. Cette satisfaction anéantie le désir et cet état est provisoir. Néanmoins un nouveau désir portant sur

l’existence, car avec le désir se trouve l’espoir et l’imagination. Le désir embellit un monde, qui est terne, triste. Nous ne sommes pas Dieu, et donc nous ne pouvons nous contenter de la réalité. L’auteur se livre à deux descriptions : l’état de désir, c’est-à-dire lors de l’absence de ce qui est désiré, l’imagination embellie par conséquent l’image de ce qui est désiré. Ensuite, Rousseau décrit l’état où l'on se trouve lorsque l’on vient à posséder ce qui était désiré, la réalité ne pouvant rivaliser