Queneau Courir Les Rues

personnage emblématique de Robert Musil, héros de son roman L’Homme sans qualités. Les deux personnages du roman de James Joyce, Ulysse, sont aux antipodes du héros du même nom d’Homère puisque leur épopée se réduit à déambuler toute la journée dans les rues de Dublin... 45 Français Le corrigé Ces personnages peuvent fasciner le lecteur parce qu’ils lui renvoient l’image d’individus devenus fantomatiques dans un monde devenu inhumain. L’évolution du personnage romanesque, depuis ses origines

qu’une même errance parisienne matinale rapproche et disperse tout à la fois : – les prostituées hébétées, « les femmes de plaisir, la paupière livide » (v. 13), déjà décrites dans l’autre « Crépuscule », à l’heure où « la Prostitution s’allume dans les rues » ; – les malades et « les agonisants dans le fond des hospices » ; – les ouvriers, dont on avait aperçu déjà le profil « courbé qui regagne son lit » (XCV) et qu’évoque 154 • Chapitre 3 • La poésie 1. L’oxymore contenu dans le titre naît de l’opposition

typographique de Charles Gouriou, le Petit Robert), le jardin des Plantes (Code typographique de la fédération C.G.C. de la communication) ou le Jardin des Plantes (le Nouveau Petit Robert, le Petit Larousse illustré ). 37 avant-propos Pour Queneau, « l’orthographe est plus qu’une mauvaise habitude, c’est une vanité. » Peut-être. Mézalor, c’est une vanité sans fierté, une coquetterie négligée. Les codes typographiques sont là pour recueillir les règles de la composition typographique, mais les

entre nous, pas de cérémonies, nous nous connaissons assez pour laver notre linge ensemble. Je sais que vous n’êtes pas assez riche pour faire la guerre à vos dépens. N’est-ce pas déjà beaucoup que vous ayez pris la peine de perdre votre temps à courir chez les marchands ?… — Vous ne voudriez pas de cet éventail, ma chère cousine, si vous deviez en donner la valeur, répliqua le pauvre homme offensé, car c’est un chef-d’œuvre de Watteau qui l’a peint des deux côtés ; mais soyez tranquille, ma

inconvenante : « Mande pardon, mes rois, mes reines » (l. 16). De plus sa référence aux « vouatères » (l. 17), comme lieu de détente manque de la plus élémentaire civilité devant les Grands de ce monde (le mot « vouatère » écrit ainsi fait penser à Queneau). Bérurier manie la langue à sa manière, une langue que l’alcool n’arrange pas. On remarquera l’incorrection de la phrase :  « mais si qu’on se détendait pas en vacances […] où qu’on pourrait le faire ? » (l. 16-17), avec l’introduction de que

totalité (l. 33-50). 4. La référence au monde théâtral est explicite à la ligne 37 : « vint comme un décor de théâtre ». Les lieux s’assemblent, se déploient, se déplient successivement : la vieille maison grise, le petit pavillon, la place, les rues, les chemins. Le conteur se plaît à rapprocher la reconstitution de Combray avec le mécanisme d’un décor qui se déploie. La comparaison du théâtre, suivie de celle du jeu japonais, aide à concrétiser un mécanisme psychologique difficile à décrire

totalité (l. 33-50). 4. La référence au monde théâtral est explicite à la ligne 37 : « vint comme un décor de théâtre ». Les lieux s’assemblent, se déploient, se déplient successivement : la vieille maison grise, le petit pavillon, la place, les rues, les chemins. Le conteur se plaît à rapprocher la reconstitution de Combray avec le mécanisme d’un décor qui se déploie. La comparaison du théâtre, suivie de celle du jeu japonais, aide à concrétiser un mécanisme psychologique difficile à décrire

renforcée par la reprise d'éléments scénographiques tirés du Cinquième élément puisque l'on retrouve dans le spot publicitaire les buildings modernes, en arrière-plan, rappelant le décor du film dont la majeure partie de l'action se déroule dans les rues d'un Manhattan futuriste ; qu'un tel choix pourrait être de « libre parcours » s'il ne correspondait très exactement à celui de la séquence culte du film de Luc Besson, dont chaque spectateur conserve le souvenir, au cours de laquelle Leeloo se jette

lointain et improbable qu’il est l’équivalent de « jamais ». On pourra faire en classe une liste des expressions figées évoquant le futur : « Renvoyer aux calendes grecques », « L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt », « Mieux vaut tenir que courir », « Un bon tiens vaut mieux que deux : Tu l’auras », etc. On lira ensuite en classe le texte de Michaux afin de mettre en évidence à la fois l’invention de vocables très difficiles à prononcer, mais aussi le « bégaiement » du poème (les premiers

P. 232 Rolland P.233 Giraudoux P. 234 Romains P. 235 Mauriac P. 236 Cendrars P. 237 Cocteau P. 238 de Montherlant P. 239 Breton P. 240 Malraux P. 241 Queneau P. 242 Yourcenar P. 243 de Beauvoir P. 244 Sagan P. 245 XXIme Sicle P. 246 Nothomb P. 247 Beigbeder P. 252 Gavalda P. 256 Pennac p. 260