Racine Et La Litote

mourant ", la périphrase 45 " épaisse nuit " ou 61 " l’éternelle nuit " 4. Le champ lexical de l’horreur, qui dépeint une vison apocalyptique : trois fois le mot " sang " dont une fois dans l’hyperbole " ruisseaux de sang " (28,42,48), " poignard ", la litote qui atténue l’insoutenable : 29 " cet objet " (le corps de Pyrrhus transpercé et couvert de sang), 52 " percé de tant de coups ", 58 " filles d’enfer ", 57 " démons " et " serpents ", 64 " déchirer " et 65 " mon cœur à dévorer ". On peut ajouter à

Commentaire sur une scène de Bérénice de Jean Racine Acte V, Scène 6 (TITUS ET BÉRÉNICE). TITUS Madame, il faut vous faire un aveu véritable. Lorsque j’envisageai le moment redoutable 1365 Où pressé par les lois d’un austère devoir Il fallait pour jamais renoncer à vous voir ; Quand de ce triste adieu je prévis les approches, Mes craintes, mes combats, vos larmes, vos reproches, Je préparai mon âme à toutes les douleurs 1370 Que peut faire sentir le plus grand des

Mot-valise Mot constitué par deux mots assemblés Nullastreux ; les « Proêmes » de Ponge (prose + poème) Figures de diction fondées sur la continuité phonique : Allitération Répétition de consonnes Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? (Racine) Assonance Répétition de voyelles « A bon chat, bon rat » Homéotéleutes Mot finissant de la même façon « Tiens, Polognard, soulard, bâtard, hussard… » (Ubu Roi) Homéoptotes Mot finissant de la même façon parce que sur la même désinence « es aultres

l’homme, en la médecine, relecture de la philosophie antique ; Les Essais de Montaigne en 1580) Fin XVI début XVII – 1600 à 1650 : Le Baroque (sentiment d’instabilité ; Shakespeare, Corneille) 1650 à 1715 : Le Classicisme (La Fontaine, Molière, Racine, Perrault) 1715 à 1789 : Les Lumières (Lettres Persanes de Montesquieu 1721, Voltaire) Révolution : « Période Noire » ; ère de terreur Romantisme : 1802 / 1804 jusqu’en 1857 / 1860 avec Chateaubriand, René puis Hugo, Stendhal, les Fleurs du Mal

s'installe à Paris, où il fait la connaissance de Molière. En 1675, Corneille écrit sa dernière tragédie, nommée Suréna et c'est en 1679 qu'il mettra définitivement un terme à sa carrière théâtrale. Il meurt le 1er octobre 1684 à Paris et c'est Racine qui est chargé de prononcer un discours faisant l'éloge du défunt dramaturge. Il aura laissé derrière lui 32 oeuvres et un style très particulier : le style cornélien. Je vous en parlerai plus tard. Le Cid Vie de l'auteur Pièce écrite en 1637

cour, monde de magnificences, alors qu’en réalité Mme de La Fayette va s’attacher à démolir cela, et mettre en scène les mensonges et les faiblesses de ce monde qu’elle semble célébrer. « Démolition du héros» Paul Benichou. (à propos de Molière et Racine) = Pessimisme fondamental, ambition moraliste qui s’inscrit dans cette démolition. Etre moraliste c’est décrire les meurs, en étant pessimiste, en mettant en avant les misères des hommes tels qu’ils sont. « Le cœur est creux et plein d’ordures »

jansénisme eut une grande influence sur les élites intellectuelles du XVIIe siècle qui virent dans cette vision de la destinée humaine une explication de leur propre vision pessimiste de l’homme, de ses passions et de sa vanité. Pascal, La Rochefoucauld, Racine et Madame de Lafayette ont été marqués par ce courant de pensée. 1. Pierre Daniel Huet (1630-1721), homme d’Église, érudit et critique littéraire très influent. 2. Jean de Segrais (1624-1701), écrivain, auteur notamment de nouvelles. Classiques

Mot constitué par deux mots assemblés Nullastreux ; les « Proêmes » de Ponge (prose + poème) Figures de diction fondées sur la continuité phonique : Allitération Répétition de consonnes Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? (Racine) Assonance Répétition de voyelles « A bon chat, bon rat » Homéotéleutes Mot finissant de la même façon « Tiens, Polognard, soulard, bâtard, hussard… » (Ubu Roi) Homéoptotes Mot finissant de la même façon parce que sur la même désinence « es

baroque (le baroque est un mouvement dominant l'Europe à cette époque qui se développe sous l'influence de l'Italie). Le classicisme représente l'Art de l'équilibre, de l'harmonie et de la raison. Les artistes évitent les excès, ils préfèrent les litotes pour plaire au public. Les pièces de théâtre classiques ont des règles : - une unité d'action, c'est à dire que la pièce doit être unifiée autour d'un sujet principal une unité de temps, le temps qui se déroule au cours des actes correspond à la

rappel du sujet : Affectivité créée par le rappel du sujet. « Et Rose, elle a vécu ce que vivent les roses, L’espace d’un matin » • L’hyperbole : Il s’agit de l’exagération d’une idée. « Un ami vaut mieux que cent prêtres » • La litote : Dire le moins pour suggérer le plus. « Va, je ne te hais point » Euphémisme : « Elle a vécu, Myrtho, la belle tarentine. » • La gradation : Ascendante ou descendante, il s’agit de la succession de trois termes dont les sens suivent