Racine Et La Litote

(La Fontaine) Allégorie Représentation concrète d’une idée abstraite -La Marianne pour la République -La colombe pour la paix Anacoluthe rupture de construction. « Vous voulez que ce Dieu vous comble de bienfaits / Et ne l’aimer jamais ? ». (Racine) Analepse En narratologie, c’est un retour sur des événements antérieurs au moment de la narration. Anaphore Répétition de(s) même(s) terme(s) en début de plusieurs phrases, de plusieurs vers, de plusieurs propositions Il n’y a pas d’amour

syntaxique. Mon âme a plus de feu que vous n'avez de cendre! Mon coeur a plus d'amour que vous n'avez d'oubli! (Hugo, Les Chants du Crépuscule) CHIASME (n.m): reprise inversée d'une même structure. Je vois mes honneurs croître et tomber mon crédit (Racine, Britannicus) CRITERE MORPHOLOGIQUE DERIVATION (n.f): répétition de mots qui ont une même base lexicale. (...) sans avoir usé de rien on est désabusé de tout. (Chateaubriand, Génie du Christianisme) POLYPTOTE (n.m): répétition d'un mot avec

désigne. Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle » Racine, Andromaque Dit le moins pour suggérer le plus. En « Va, je ne te hais point » cet aveu de Chimène à l'atténuant, on renforce paradoxalement ce Rodrigue signifie «je t'aime». Corneille, Le Cid qu'on veut dire Atténue le sens d'un mot en employant à sa place un autre mot ou une autre expression. « s'éteindre » pour mourir; les « malentendants » pour les personnes sourdes. La litote L'euphémisme 

- Création de mots nouveaux - Hymnes - L’antithèse et les effets de contraste - L’hyperbole et l’amplification des sensations - Les images étonnantes - Le théâtre dans le théâtre - Utilisation de maximes - Présent de vérité générale - Litote qui conserve les bienséances - Le respect de la vraisemblance - Les effets de symétrie et de parallélisme - Discours argumentatif - Enumérations, accumulations - Phrases exclamatives - Questions rhétoriques - Usage de l’ironie, qui implique

Test Théâtre Textes étudiés : Lysistrata, Aristophanes -411 Le Misanthrope, Molière 1666 Le Bourru, Méandre -316 Médée, Sénèque 1er siècle Andromaque, Racine 1667 L'Avare, Molière 1668 L'Aululaire, Plaute Phèdre, Racine 1677 Aristophanes : -445 / -386 Poète grec considéré comme poète comique 1ères pièces inspirées de la guerre du Péloponnèse Il aurait écrit une 40aine d'oeuvres, mais il en resterait une 12aine Résumé : Affrontement des 2 perso principaux, ponctué par les interventions du coeur

1685) Réaction pessimiste, nature humaine permanente et universelle : l'Homme ne peu rien y faire. Il dépend de la volonté de Dieu, victime des passions qui le trompent. Modèle social : l’honnête homme → contraire au courtisan. Tragédies de Racine LA QUESTION DE L'HOMME AU XVIIIe SIECLE I – Conscience de la relativité des mœurs et des valeurs Les lumières : mouvement européen du XVIIIe siècle : il s'agit des « lumières » de la raison, que l'Homme doit exercer librement pour accéder à

retrouver immobile, noué, figé dans la souffrance, la soif, la peur, l’horreur inexplicable ” Barjavel. “ C’est un roc ! C’est un pic ! C’est un cap ! ” “ J’ai dix cœurs ; j’ai vingt bras… ” “ Jusqu’au fond de notre cœur, notre sang s’est glacé. ” Racine, Phèdre. “ J’ai dix cœurs ; j’ai vingt bras… ” ANADIPLOSE “ Je saurai parler seul ! Et, de par tous les diables, /Je saurai bien toujours la prendre dans mes bras ! ”  « saurai » + infinitif “ Rodrigue, qui l’eût cru ? / Chimène, qui l’eût

ordonnée, selon une progression logique ascendante ( → vers le sens le + fort) ou descendante ( → le + faible). ex : "Je vais les déplorer : va, cours, vole, et nous venge"  (Corneille) " Vous ne donnez qu'un jour, qu'une heure, qu'un moment."  (Racine) fiche de Mme RÉALINI – professeur de lettres au lycée Descartes – 78180  une hyperbole : exagération manifeste, emphase. ex : "être mort de honte"  Tous ces procédés soulignent, dramatisent, renforcent, amplifient le propos, parfois de façon

adoucissent une réalité L'euphémisme Consiste à atténuer l'expression d'une idée, d'un sentiment, d'un fait, d'un propos. - voiler, supporter une réalité grossière, brutale, douloureuse, cruelle, pénible, désagréable, violente, inconvenante. La litote Consiste à atténuer l'expression d'une idée, d'un sentiment, d'un fait, d'un propos, par une tournure négative en particulier Va, je ne te hais point = je t'aime ou par des termes minorants: Il n'est pas mal - ce n'est pas mauvais = Il est très beau

c’est la dernière séquence de la réplique, qui est une litote (« car t’es bian agriable » est une litote pour « tu me plais physiquement ») qui nous invite à lire la tournure négative précédente comme une litote. Quant à la réplique suivante de Pierre, « velà dire les mots et les paroles », elle relève de l’ambiguïté inhérente au texte marivaudien : Pierre, à l’évidence, n’a retenu que les derniers mots de la réplique (la litote « bian agriable »), mais la formule résonne ironiquement