Raoul Glaber

les champs (comme durant la guerre de Cent Ans). Les pauvres sont toujours les plus touchés. Les villes organisent le ravitaillement en blé, venu parfois de loin et à fort coût. La famine rend les corps plus faibles face aux épidémies. Le lettré Raoul Glaber a laissé un témoignage écrit de la famine qui a sévi en Bourgogne vers 1033. Dès lors la famine est un problème récurrent. Les Occidentaux vivent dans la « hantise de la faim » selon l'expression de Jacques Le Goff16. Pourtant aux XIIe et XIIIe

les champs (comme durant la guerre de Cent Ans). Les pauvres sont toujours les plus touchés. Les villes organisent le ravitaillement en blé, venu parfois de loin et à fort coût. La famine rend les corps plus faibles face aux épidémies. Le lettré Raoul Glaber a laissé un témoignage écrit de la famine qui a sévi en Bourgogne vers 1033. Dès lors la famine est un problème récurrent. Les Occidentaux vivent dans la « hantise de la faim » selon l'expression de Jacques Le Goff16. Pourtant aux xiie et xiiie

spiritualité originale peut fournir la clé de l'intelligence d'un peuple et d'une civilisation qui voient dans l'économie divine le seul moyen d'assumer l'unité de la société. Autour de l'an mil[->85], l'Occident « se couvrit - selon l'expression de Raoul Glaber[->86] - d'un blanc manteau d'église », ce qui scellait le processus de sa lente christianisation, bientôt génératrice de la « grande clarté du Moyen Âge ». Un millénaire plus tard, l'Orient résonne soudain du son des cloches de ses églises interprétant

et la lumière, la victoire de la vie sur la mort etc… Le fantastique a créé le démon roman. Satan symbolise le déchaînement du Mal. C’est une entité, une présence réellement ressentie à l’époque , tout comme celle de Dieu et des saints. Le moine Raoul Glaber (« Les histoires », V, 1) dit l’avoir rencontré et le décrit. Les fantasmes monastiques enflammèrent les imaginations et cette figure d’épouvante devint un symbole du climat moral de l’époque (tensions et luttes). Ainsi « les démons sont légions

Chabannes au début du XIe siècle : moine à Saint-Cybard d’Angoulême qui écrit une histoire des Francs à partir de leur prétendue fuite de Troie jusqu’en 1029. Elle est particulièrement riche pour la région entre Loire et Garonne. Histoires de Raoul Glaber au début du XIe siècle : moine à Cluny puis à Saint-Germain d’Auxerre. Son œuvre couvre la période 900-1045. Chroniques de Saint-Mihiel rédigées par un moine anonyme de ce monastère situé près de Verdun. L’auteur utilise avec un esprit critique

l’Empire universel. Cette puissance se traduit par un vaste mouvement de construction d’églises : la sédentarisation des paysans s’opère bien plus dans le cadre de la paroisse ecclésiastique que dans celui de la seigneurie. Le chroniqueur Raoul Glaber note, au début du XIe siècle, que la « chrétienté se couvrit d’un blanc manteau d’églises ». Vers le début du XIIe siècle, dans toute l’Europe chrétienne, du Latium à la Picardie, la paroisse devient le cadre fondamental de l’existence des Hommes

obligé de céder la Normandie au chef Rollon par le traité de Saint-Clair-sur-Epte en 911. Le titre de roi redevient électif et les Carolingiens doivent céder leur couronne à Eudes, comte de Paris entre 888 et 898, à Robert Ier de 922 à 923, et à Raoul en 923 à 936. En 987, Hugues Capet, duc des Francs, descendant d'Eudes, est préféré au prétendant carolingien, Charles de Basse-Lotharingie, oncle du défunt roi Louis V, grâce au soutien actif de l'archevêque Adalbéron de Reims. Son élection marque

 La mort d' Otton II va laisser  l'empire sans chef, l'Espagne va également sombrer dans les troubles.  La génération qui a connu l'an 1000 a vécut un destin tragique, bouleversé par les angoisses. « Les cavaliers de l'apocalypse parcourent le monde occidentale. » Chez Raoul Glaber, il y a dans ses livres de la désolation, de la détresse, des morts, des danses  macabres.  A cette époque les invasions Normandes se sont calmé, mais les Sarrasin sont toujours là. Les  Chrétiens viennent d'apprendre que le Prince de Babylone avait fait détruire le St Sépulcre

elle participe aux défrichements (texte de Suger, p. 126) ; elle joue le rôle de seigneur (texte p. 132). 2. Une problématique possible « Comment l’Église organise-t-elle la campagne ? ». Étape 3 Une phrase d’accroche possible : Selon le moine Raoul Glaber, à la fin du Xe siècle, la France se couvre d’un blanc manteau d’églises (voir citation p. 82), autrement dit, de très nombreuses églises sont construites aux environs de l’an mil. Étape 3 Pour répondre à la problématique posée, on peut répondre

vii, 924), Odilon se tient sur une prudente réserve et se rapproche de plus en plus de l’empereur et de son pape auquel il prête son assistance dans son concile antisimoniaque où les Clunisiens jouèrent auprès de l’empereur le rôle d’animateurs (R. Glaber, I, v, 5). D’Otton Ier à Henri III, Cluny a assisté avec sympathie aux diverses interventions impériales en faveur de la réforme de l’Église. Il s’est réjoui de la purification de la papauté, de la défaite de la noblesse romaine et de l’action du