Rawls Dilemme

sont présents implicitement dans le socle théorique du libéralisme, mais qu’une modernisation de ses principes est nécessaire pour réaliser cette virtualité. Il s’agit bien d’adjoindre un troisième principe de justice aux deux premiers établis par Rawls : un principe de justice ethnoculturelle. Le droit des individus à vivre leurs appartenances culturelles dans l’espace public leur est reconnu, ce droit est égalitaire, mais il n’essentialise pas l’appartenance de l’individu à une communauté de valeurs

mœurs sont parfois traditionnelles et dépassées pour notre vision actuelle d’une vie collective. Les lois Afin de bien comprendre les lois utopiennes et leurs différences par rapport à la position originelle telle que décrite par John Rawls, voici la définition de ce qu’est une loi dans son sens propre. Selon Le Petit Larousse, une loi est une : «prescription établie par l’autorité souveraine de l’État, applicable à tous et définissant les droits et les devoirs de chacun.» Dans la société

n’est pas juste puisqu’elle induit des rapports de force au désavantage de celui qui en est la victime. II) Cependant, certaines théories nous permettent dans un cadre particulier de définir des inégalités justes. Théorie de la justice, John Rawls années 70 JR propose vision de la justice sociale assez originale, mélange de libéralisme et socialisme. Pour lui, le « juste » est évidemment prioritaire.La justice est nécessaire au maintien de la cohésion sociale, elle doit permettre de résoudre

qui est bien et le mal qui concerne la distribution équitable des opportunités, ainsi que des difficultés ou des charges, à tous. Le principe de la justice se rapporte également à la peine pour les torts causés à l'indigne "(Bender, 1996) Selon John Rawls (1971), les principes d'équité sont les suivants:. Chacun a un droit égal à la liberté la plus large base qui sont compatibles avec la même liberté pour les autres; aussi, «les inégalités sociales et économiques sont disposés de sorte qu'ils sont à

la lutte contre les discriminations et la compensation des inégalités grâce au principe de l’égalité des chances. Tout d'abord que veut dire le terme " égalité des chances" que signifie-t-il réellement ? L'égalité des chances affirme selon John Rawls, que chacun quel que soit son origine sociale où son lieu de naissance doit avoir les mêmes chances de s'élever par son propre mérite dans l'échelle sociale. Elle consiste principalement à favoriser des populations qui font l’objet de discriminations

équité, principe de différence, universalité, déclassement, discrimination positive, frustration relative, démocratie, liberté Notions complémentaires : Etat Providence, redistribution, liberticide, République Auteurs : Alexis de Tocqueville, John Rawls, Adam Smith, Friedrich V Hayek, JM Keynes, François Dubet Section 1 : Idéal démocratique, égalité et liberté A. Démocratie et idéal égalitaire 1. La notion d’idéal égalitaire Egalité des droits Egalité des situations Egalités des chances 2. Démocratie

a lieu grâce à l’évolution des structures sociales et également au mérite. Mais le fait de la fonder seulement sur du mérite peut être inégalitaire en soi. Pour réduire les inégalités, il faut de l’équité, c’est-à-dire de la justice sociale (John Rawls) donc si la mobilité est fondée sur le mérite (mobilité nette), l’inégalité est au cœur de la mobilité sociale elle-même, en plus du fait que celle-ci peut entraîner des inégalités déjà persistantes ou nouvelles. En conclusion, on peut dire qu’une

notamment depuis Rawls : seules sont injustes les inégalités qui ne correspondent pas à une égalisation des chances et ne peuvent bénéficier à tous. • Une nouvelle économie de la justice Le problème se pose de savoir comment respecter la valeur des différences sans pour autant renoncer à l'égalité. On peut citer deux tentatives d'évitement de ces écarts. La première est théorique. Elle renvoie à la «révolution» qu'a suscitée en philosophie politique la pensée de John Rawls qui, pour viser

sinon aucune société ne serait possible. Mais dans ce cas, si comme le suggère Kant, nous obéissons toujours aux lois ne risquons nous pas de permettre aux régimes totalitaires de se développer grâce à notre passivité? A cette interrogation John Rawls répond dans son traité de la justice que «quand la structure de base d’une société est suffisamment juste, dans les limites du contexte prévalant, nous devons reconnaître comme obligatoires des lois injustes, à condition qu’elles ne dépassent pas un

choisir ce qui est le plus utile au plus grand nombre. La meilleure action est celle qui procure le plus grand bonheur à l’ensemble. Comment donc mesurer ce qui est le plus utile? La perspective de la mesure du plaisir, de la satisfaction. John Rawls: Théorie de la justice: parle de la tradition de l’utilitarisme anglaise, et la remet en cause, à cause de la notion de « spectateur idéal » ou « impatial » car l’utilitarisme ne prend pas vraiment au sérieux la diversité des conditions humaines. Il