Raymond VII de Toulouse

habitants élisent des consuls ou des capitouls qui gouvernent et parlent d'égal à égal avec les seigneurs dont ils dépendent. Plus libres, les villes du Midi sont aussi les plus accueillantes aux idées étrangères : leur importante activité commerciale (Toulouse est la troisième ville d'Europe) les met en relation avec de nombreux pays. Les commerçants qui y échangent des denrées et des biens, y puisent des idées qu'ils propagent ensuite vers l'Occitanie. | Les Cathares chassés de la ville de Carcassonne

habitants élisent des consuls ou des capitouls qui gouvernent et parlent d'égal à égal avec les seigneurs dont ils dépendent. Plus libres, les villes du Midi sont aussi les plus accueillantes aux idées étrangères : leur importante activité commerciale (Toulouse est la troisième ville d'Europe) les met en relation avec de nombreux pays. Les commerçants qui y échangent des denrées et des biens, y puisent des idées qu'ils propagent ensuite vers l'Occitanie. L'origine de la religion cathare C'est dans ce milieu

en Europe occidentale. – En 1017, on en découvre à Orléans, parmi les chanoines de Sainte-Croix. Un concile d’évêques, tenu en présence du roi Robert le Pieux et de la reine Constance, les condamna à être brûlés vifs. En 1022, on en fait de même à Toulouse. En 1030, il existait à Monteforte, près d’Asti, une communauté d’hérétiques auxquels on appliquait l’épithète de « cathares ». Ils furent capturés et impitoyablement massacrés. En 1045, on en trouve à Chalon et, en 1052, l’empereur Henri le Noir

en Europe occidentale. – En 1017, on en découvre à Orléans, parmi les chanoines de Sainte-Croix. Un concile d’évêques, tenu en présence du roi Robert le Pieux et de la reine Constance, les condamna à être brûlés vifs. En 1022, on en fait de même à Toulouse. En 1030, il existait à Monteforte, près d’Asti, une communauté d’hérétiques auxquels on appliquait l’épithète de « cathares ». Ils furent capturés et impitoyablement massacrés. En 1045, on en trouve à Chalon et, en 1052, l’empereur Henri le Noir

baptême ou du mariage. Quant à l’organisation de l’église cathare, elle est régit grâce à quatre évêques celui d’Albi (c’est pourquoi on parlera de croisade albigeoise) et ceux de Toulouse, Carcassonne et Agen. Le catharisme est un phénomène méridional qui se concentre sur une partie du comté* de Toulouse autour du Lauragais, avec comme principaux points d’appuis Carcassonne, Béziers et, surtout, Albi. La religion s’articule plus spécifiquement autour de la communauté de Fanjeaux, dirigée

ciel, etc ». L’évêque d’Osma demandait en effet comment ils comprenaient cette parole. L’un d’eux répondit que Jésus qui parlait, s’appelait lui-même le fils de l’homme qui est au ciel […]. Il y eut une autre « dispute » à Pamiers, où la sœur de Raymond Roger comte de Foix protégeait ouvertement les hérétiques, à qui frère Etienne de la Miséricorde dit : « allez, dame, filer votre quenouille, il ne vous appartient pas de parler dans un débat de ce genre ». Là, il fut « disputé » contre les vaudois

Louis 1er le Pieux et d'Ermengarde de Hesbayeempereur d'Occident | (875-877)(840-855) | 844 : Pillage de Bordeaux et Toulouse par les Normands. 845 : - Bataille de Ballon, victoire du comte de Vannes, Nominoë, contre Charles le Chauve, qui voit reconnaitre sa domination sur l'Est de la Bretagne. - Première attaque normande sur Paris. 849 : Création du comté de Toulouse. 852 : Paiement par Charles le Chauve d'un tribut aux Normands pour épargner Paris. 853 : Pillage de Nantes, Angers et

peuples et les Etats européens. Etude de cas : « En quoi Toulouse symbolise-t-elle l’affirmation des villes et de l’Eglise… » • Toulouse, ville située au Sud-Ouest du royaume de France et capitale du comté de Toulouse, s’inscrit pleinement dans ce contexte d’affirmation du pouvoir de l’Eglise et d’essor urbain. Entre le XIème et le XIIIème siècle, la population croît et la ville s’agrandit ; l’Eglise affirme son autorité et les comtes de Toulouse voient leur influence politique sur la ville se réduire

périlleux, car les Seldjoukides étaient en guerre avec les Byzantins. Suite à la défaite byzantine, l’empereur byzantin Michel VII, en donnant au Saint-Siège (= Vatican -> Pape) des espoirs quant à la réconciliation des deux Eglises (L’Eglise d’Occident (Chrétiens) et l’Eglise d’Orient (Orthodoxes), s’étaient séparées lors du Schisme de 1054), demanda au pape Grégoire VII des secours occidentaux. Il est possible que, malgré tout ce qui séparait l’Eglise d’Orient et l’Eglise d’Occident, le

II, venu au secours de son vassal Raymond VI de Toulouse en 1213. Après la victoire de Bouvines, Philippe Auguste envoie son fils, le prince Louis en renfort mais pour quarante jours seulement. Le IVème Concile de Latran confirme Simon de Montfort dans la possession des terres conquises sur Raymond VI et confie au pape la garde du marquisat de Provence pour le comte mineur, Raymond VII en 1215. La substitution de Simon et des seigneurs du Nord au comte de Toulouse et à ses vassaux se traduit par un