Redingote

petit, dont le corps disparaissait dans une redingote marron, baissait la tête sous une casquette à visière pointue.
Quand ils furent arrivés au milieu du boulevard, ils s’assirent à la même minute, sur le même banc.
Pour s’essuyer le front, ils retirèrent leurs coiffures, que chacun posa près de soi ; et le petit homme aperçut écrit dans le chapeau de son voisin : Bouvard ; pendant que celui-ci distinguait aisément dans la casquette du particulier en redingote le mot : Pécuchet. » […] (Flaubert, Bouvard

pensionnaires devaient être sous le poids de malheurs plus ou moins apparents. Aussi le spectacle désolant que présentait l'intérieur de cette maison se répétait-il dans le costume de ses habitués, également délabrés. Les hommes portaient des redingotes dont la couleur était devenue problématique, des chaussures comme il s'en jette au coin des bornes dans les quartiers élégants, du linge élimé, des vêtements qui n'avaient plus que l'âme. Les femmes avaient des robes passées reteintes, déteintes

que « son corps [disparaît] à l’intérieur de sa redingote », sans doute trop grande *les cheveux : B blond frisé, un peu comme le serait un enfant / cheveux noirs et plats de P, comme s’il portait une perruque *la position du visage : celui de B est clairement visible / P baisse la tête sous sa casquette *la tenue vestimentaire : tenue débraillée de B : habits ouverts, ôtés ou repoussés en arrière, pantalon qui fait des plis / P habillé d’une redingote, càd d’une veste de costume, par temps de chaleur

dont le corps disparaissait dans une redingote marron, baissait la tête sous une casquette à visière pointue. Quand ils furent arrivés au milieu du boulevard, ils s'assirent à la même minute, sur le même banc. Pour s'essuyer le front, ils retirèrent leurs coiffures, que chacun posa près de soi ; et le petit homme aperçut écrit dans le chapeau de son voisin : Bouvard ; pendant que celui-ci distinguait aisément dans la casquette du particulier en redingote le mot : Pécuchet. » [...] (Flaubert,

toutes les voitures, les messieurs retroussaient leurs manches et s'y mettaient eux-mêmes. Suivant leur position sociale différente, ils avaient des habits, des redingotes, des vestes, des habits-vestes : – bons habits, entourés de toute la considération d'une famille, et qui ne sortaient de l'armoire que pour les solennités ; redingotes à grandes basques flottant au vent, à collet cylindrique, à poches larges comme des sacs ; vestes de gros drap, qui accompagnaient ordinairement quelque casquette

vielle que son étoffe. Elles sont de blancs souillé, presque gris. Ambre à toujours gardé ses vêtements sobres du Xxe siècle, soit une grande redingote bleue devenue partiellement grise avec le temps. Ses bottes, ayant littéralement vécues la deuxième guerre mondiale, lui donne un air de dur à cuire tout comme ses pantalons sombres. Bref, sous sa redingote, qui fut chic il y a un certain temps, se cache ses anciens vêtements d'armée qui représente toujours grand pour elle. Jamais Ambre ne porte de

ces pensionnaires devaient être sous le poids de malheurs plus ou moins apparents. Aussi le spectacle désolant que présentait l'intérieur de cette maison se répétait-il dans le costume de ses habitués, également délabrés. Les hommes portaient des redingotes dont la couleur était devenue problématique, des chaussures comme il s'en jette au coin des bornes dans les quartiers élégants, du linge élimé, des vêtements qui n'avaient plus que l'âme. Les femmes avaient des robes passées reteintes, déteintes

prussien" L.19), qu'il charme les hommes (" des hanches de femmes " L.19). De plus, le personnage revêt une apparence élégante, qui ajoute de l'attrait à sa personne. Montparnasse aime être beau. Cela est clairement énoncer dans la proposition: "Sa redingote était de la meilleur coupe " (L.9).Nous découvrons un être raffiné, qui aime prendre soin de lui et qui plait à tout le monde. Malgré cette beauté extérieur, Montparnasse est un assassin. Montparnasse est mauvais, il apprécie le mal. Cette envie

des valets. Il doit s’informer de toute l’histoire de la maison, sinon il commettra des balourdises impardonnables. Rastignac en est un exemple dans Le Père Goriot, quand il fait sa première visite dans le monde parisien[2] : « Maxime portait une redingote qui lui serrait élégamment la taille et le faisait ressembler à une jolie femme, tandis qu’Eugène avait à deux heures et demie un habit noir. » (p. 97). Comme le dit Rose Fortassier, le vêtement du mondain est une partie constituante de sa personne

Effectivement, sa manière de se vêtir est particulière : à son arrivée, il porte un « drôle de chapeau en forme de melon », un « vêtement d’opérette », « une sorte de redingote de velours et de drap, avec plein de chichis bizarres et de galons cramoisis »p.63 ; p. 109, quand le narrateur le croise auprès de la Lingen, il est vêtu toujours de sa redingote mais aussi d’une « chemise à jabot », d’un « gilet de laine » et de guêtres sur ses gros souliers cirés » ; p. 242, pour la cérémonie de bienvenue, l’extravagance