Registre Comique Dom Juan

DOM JUAN Lycée de Rumilly MOLIERE 1665 Oeuvre intégrale : Théâtre Dom Juan, un personnage baroque

Comédie et tragédie La comédie : Définition : La comédie est un genre littéral, théâtral, cinématographique et télévisuel fonctionnant sur le registre de l’humour. Mais les comédies ne sont pas toutes comiques, même si la plupart le sont, il existe aussi ce que l’on appelle la comédie larmoyante. Elle n’a rien d’humoristique mais fonctionne comme une comédie et possède la caractéristique classique de la fin heureuse. La comédie au théâtre est un spectacle provoquant le rire par la description

le monologue d’Harpagon dans la pièce de Molière appelée l’Avare , il s’y plaint de s’être fait voler sa cassette, la scène est d’un registre comique. Mais elle a été prononcée avec lenteur et sur un ton pathétique par Louis de Funès, ce qui n’était pas l’objectif de Molière qui voulait jouer sur les différents comiques : de geste, de mots et de situation. C’est un exemple de substitution du metteur en scène en auteur. C’est ainsi que s’achève la partie sur le traitement de

sexe d’un personnage (un valet devient une servante dans la première mise en scène de Dom Juan par Daniel Mesguich), par exemple. Certains metteurs en scène transposent l’action dans un autre cadre (Les Fourberies de Scapin dans un espace de cirque, à la Comédie-Française en 1990) ou à une autre époque (en 1995, Ariane Mnouchkine fait de Tartuffe un intégriste musulman ; Daniel Mesguich représente un Dom Juan préfasciste face à son père, vieux beau dandy qui boit de l’alcool et fait la fête, ou

représentation ou aux didascalies dans le texte écrit, et aussi grâce au langage qui reflète l’appartenance sociale. Langage que manie très bien Dom Juan, aristocrate libertin, dans la pièce éponyme du même Molière. De même que le costume et le langage, la façon qu’ont les personnages de se comporter reflète leur appartenance à un rang social. Ainsi, toujours dans Dom Juan Don Luis est l’honnête homme du XVIIème siècle, l’homme dont la conduite et les pensées sont empreintes de noblesse et du sens de l’honneur

comtesse qui a jeté la morale par dessus les moulins et se consacre seulement au plaisir des sens. Lorsque la Duchesse paraît, elle leur explique le but de cette réunion : faire le procès de Dom Juan, mais contrairement à la statue du Commandeur de Molière qui entraînera le séducteur aux enfers, la condamnation de Dom Juan par ces dames sera bien différente, sinon pire pour cet homme avide seulement de plaisirs et de liberté. La sentence de leur tribunal, déjà fixée à l’avance d’ailleurs : épouser la filleule

spectateurs. b- Situation qui récapitule la conquête amoureuse de DJ par sg et de l’abondons en perspective = attente crée sur l’action, élément d’intrigue déclencheurs et inabituels II – un grand seigneur méchant homme a- le portrait de dom juan par son valet : un blâme un réquisitoire, c’est un débauché impie ou athée ref au libertin qui au XVe siècle désigne des libre penseurs qui s’affranchissent la morale. b- Reprends les procédé blâme lexique dépréciatifs acc hyperboles exclamation

Dom Juan, acte v, scènes 5 et 6 I) Un dénouement spectaculaire et baroque 1) Utilisation d’ »effets spéciaux » qui font appel à des machines Goût de l’époque pour les machines (voir cours sur la mode des pièces à machines) qui est une expression de la sensibilité baroque. 2) Utilisation d’éléments surnaturels : le spectre qui se transforme (d’abord femme, prend l’apparence de la mort), puis une statue animée et douée de parole. 3) Des thèmes baroques : la transformation, l’impermanence, et

fond des choses que des caractères qui les mettent en oeuvre." En effet, le registre attribué à une pièce théâtrale, ou une autre oeuvre littéraire, serait définie par des procédés choisis par l'auteur plutôt que l'intrigue et la morale qui sous-tendent l'oeuvre. On peut ainsi se demander si le registre conféré à une oeuvre repose sur sa forme et les caractéristiques utilisées par l'auteur, ou si, en réalité, le registre qui qualifierait une oeuvre avec plus d'exactitude repose sur son fond. Dans

tapissier, et de Marie Cresé sa femme, demeurant rue Saint-Honoré, le parin Jean-Louis Pouquelin, porteur de grains, la marine Denise Lescacheux, veuve de Sébastien Asselin, vivant maistre tapissier. » Nul ne peut plus lire ces lignes dans le registre paroissial de l'église Saint-Eustache, car le feu les a détruites lors de l'incendie de l'Hôtel de Ville en 1871. Heureusement, le texte en avait été recueilli, vers 1820, par un chercheur infatigable, Louis-François Beffara. A l'époque de leur