Registre Comique Dom Juan

simone.piffaretti@hotmail.fr Dom Juan, Molière : Acte I, scène 3, du début à « … pourquoi je suis parti ». Accroche : Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, XVIIème siècle : un des plus grands dramaturges français dans la tradition de la littérature comique. Avant lui, la comédie est considérée comme un genre mineur, destiné seulement au divertissement. Molière écrit ce qu’on appellera de « grandes comédies » : en cinq actes (au même titre que les tragédies), en vers le plus souvent  Rire toujours

du lecteur De plus, ils utilisent des registres qui ont des effets sur les lecteurs, avec l’utilisation de l’ironie comme Voltaire vu dans « Candide » avec la scène de l’autodafé, ou encore le registre comique de Molière dans « Le Malade imaginaire » où Argan hypocondriaque se pense à chaque fois menacé par la maladie et la mort. Le registre comique, qui fait donc rire permet ainsi de faire passer plus facilement les critiques. Il existe aussi le registre merveilleux qui nous plonge dans la fiction

comptoirlitteraire.com André Durand présente ‘’Dom Juan’’ (1665) comédie en cinq actes et en prose de MOLIÈRE pour laquelle on trouve un résumé puis successivement l’examen de : l’intérêt de l’action (page 3) l’intérêt littéraire (page 6) l’intérêt documentaire (page 6) l’intérêt psychologique (page 7) l’intérêt philosophique (page 10) la destinée de l’œuvre (page 12) l’intérêt du spectacle (page 15) différentes scènes (pages 15-35) Bonne lecture ! «Dom Juan» est l’orthographe du XVIIe siècle

faux problème de la supériorité, cette querelle posait la question du progrès et de la naissance d'idées nouvelles, soutenues par une nouvelle esthétique. II.] L’évolution de la comédie du 17ème au 18ème siècle (A travers les œuvres de Molière (Dom Juan) et de Marivaux (L’ile des esclaves) ) 1) Traitement des personnages La Relation maître-valet est une convention du théâtre de comédie. Le valet est un personnage indispensable à la comédie (idée d'infériorité

www.comptoirlitteraire.com André Durand présente ‘’Dom Juan’’ (1665) comédie en cinq actes et en prose de MOLIÈRE pour laquelle on trouve un résumé puis successivement l’examen de : l’intérêt de l’action (page 3) l’intérêt littéraire (page 6) l’intérêt documentaire (page 6) l’intérêt psychologique (page 7) l’intérêt philosophique

La tragédie doit inspirer terreur et pitié au spectateur. La comédie et la tragédie sont-elles complètement hermétiques l’une à l’autre ? I- Deux genres bien distincts Traditionnellement, certaines situations sont associées à des genres ou des registres théâtraux particuliers. A- La tragédie • Théâtre : respect des trois unités + vraisemblance et respect des bienséances. Niveau de langue soutenu, voire précieux. Unité de ton : une pièce tragique ne peut pas être burlesque. Son ton doit être essentiellement

pour en finir. Voltaire montre là son art du raccourci. B) Un dénouement rapide Chaque personnage est sujet d’un verbe et le COD est la récompense qu’ils ont=> phrases économiques qui dans leur rapidité paraissent invraisemblables, comiques. Le verbe avoir « eut » => montre volonté de ne pas choisir autre chose, pas d’autres verbes pour compléter les personnages. chaque personnage a une récompense correspondant à son caractère : => Saint Yves et le prieur => « bénéfices »

fonctions du théâtre comique. L'une des fonctions principales de l'auteur du théâtre comique est de divertir son public: L'auteur de théâtre peut utiliser plusieurs genres de comique: le comique de geste(le personnage faits des gestes éxagérés, ce qui prête à sourire). Le comique de mots (le personnage utilise une accentuation particulière, se sert du registre burlesque, prend un ton comique: exemple Dom Juan lorsque Pierrot parle avec un accent très campagnard) Le comique de situation(quiproquo

Dom Juan, Acte I scène 3, Molière Intro : Molière célèbre dramaturge du XVIIème siècle, prend plaisir a ridiculiser la société de son temps a travers plusieurs pièces (marquis, médecins, dévots). Il publia Don Juan en 1664, grâce auquel il peindra le portrait d’un personnage impie, méprisant, et séducteur. Nous étudierons l’acte I scène 3 de cette pièce dans lequel, après avoir séduit Done Elvire au couvant, Don Juan essaie de se libérer de ses chaines beaucoup trop envahissante a son gout.

I)__Le portrait de Dom Juan. _____1)__La volonté de faire un portrait. l.39-40 : « tu ne sais pas », l.41 : « je ne sais pas ». La répétition suscite la curiosité chez Gusman et le spectateur par le principe de la double énonciation. l.40 : « quel homme », l.41 : « quel homme » = répétition. On va chercher à savoir qui il est. Le champ lexical de la peinture « ébauche » (l.72), « portrait », « pinceau » (l.73) montre que le portrait qu'a entrepris Sganarelle n'est pas fini. « Il faudrait