Remontrances Des Etats Du Languedoc

gouvernement direct qui implique la supériorité du Pape sur le roi. L’évêque convoque un concile pour juger le roi. En 1302, Philippe IV furieux répond par la convocation d’une assemblée composée de prélats, de seigneurs et de députés des villes (premiers états généraux) et les légistes royaux développent des arguments en faveur du roi. - le roi n’a aucun supérieur au temporel - le clergé français relève de la direction du roi - la défense de l’harmonie de la chrétienté appartient à la dynastie capétienne

...........................................................................................................53 Les corps privilégiés.............................................................................................................54 Les états généraux.....................................................................................................................55 Les autres assemblées..................................................................................................

diverses façons. Le premier de ces risques fut sans doute les tentatives de reconstitution de l'empire carolingien. Si la première de ces tentatives est celle d'un roi de francie occidentale, Charles le Chauve (de 875 à 877), la seconde replace tous les états carolingiens sous le sceptre d'un souverain de Francie orientale, Charles le Gros (de 881 à 888). Certes, quand le titre impérial est restauré à Rome en 962, c'est au profit d'un prince germanique, Othon 1er, qui n'est pas carolingien et qui semble

cathare que l'autorité royale combat à la demande du pape permet de faire passer le Languedoc dans le domaine royal. En 1208, début de la croisade des albigeois, qui sous la conduite de Simon de Montfort mettent à sac Béziers, et implantent leurs dominations dans le Languedoc : ils s'emparent du comté de Toulouse et Simon de Montfort prête serment au roi de France Philippe Auguste, qui prend donc pied dans le Languedoc de façon indirecte. Louis 8 interviendra pour soutenir les droits de la famille de

le peuple = les Etats Généraux → dépositaires souveraineté. Monarchomaques prônent monarchie consultative. Ces idées sont combattues; critiquées. On trouve des idées inverses et contraires → 1576 J.Bodin Les 6 livres de la République réflexion philosophique politique. Ouvrage fondamental car théorise monarchie absolue. Il s'appuie sur le droit romain impérial. Il s'appuie sur le droit canon de l'église. Pour lui le régime idéal est la monarchie pure. Pas de contrepoids pour etats généraux car ils

larges caractérisant les Valois y compris les + autoritaires, à la monarchie « absolue » où le devoir de conseil se réduisit à l'entourage politique du souverain. De 1615 à 1789, le pouvoir royal se passa de convoquer les États généraux et, autant que possible, de solliciter les États provinciaux. Peut sembler arbitraire de voir dans règne d'HIV, qui réunit les « notables » dans l'assemblée de Rouen (nov 1596-janv 1597) le pt de départ de cette évolution. Mais souverain lui-même répétait : « un roi n'est

Carcassonne ; en 1652, à Grenoble et à Lyon. En 1653, elle quitte Lyon, pour aller jouer au chateau de la Grange des Prés, à Pézenas, résidence d'Armand de Bourbon, prince de Conti, gouverneur du Languedoc; puis à Montpellier, d'où en 1654 elle va à Lyon, et où elle revient à la fin de l'année pour les États. De Montpellier, en 1655, elle va a Lyon : c'est là que Molière fait jouer l'Étourdi. Il faisait aussi des farces, dont on a quelques titres : Le Docteur amoureux, les Trois Docteurs rivaux, le

retournement de la conjoncture est plus tardif : dans les années 1560.II/ UNE SOCIÉTÉ D’ORDRES : LES FONDEMENTS IDÉOLOGIQUES DE LA HIÉRARCHIE SOCIALE La société d’ordre est un héritage du Moyen Âge. La société est divisée en trois ordres, états fortement hiérarchiques. Au sommet, il y a le clergé (« ceux qui prient »). Puis, il y a la noblesse (« ceux qui combattent »). Ce sont les ordres privilégiés : ils bénéficient de libertés, de franchises, d’immunités de toutes natures. Enfin, il y

son autonomie en vertu de la paix de Bâle (1499). Trois principes apparemment contradictoires organisent l'État. Le pouvoir impérial est électif, mais accaparé depuis 1438 par les Habsbourg. Enclins à renforcer leur pouvoir contre la résistance des États, les Habsbourg font élire de leur vivant leur successeur pressenti, dénommé « roi des Romains ». Depuis la Bulle d'Or (1356), l'empereur est élu par sept princes territoriaux, désignés princes-électeurs : trois princes ecclésiastiques (Mayence, Trêves

royal a une origine divine. b) Le plan institutionnel L'Eglise présente une organisation centralisée qui servira de modèle aux Etats laïques. Au IVème siècle apparaît la notion de Pape. Il va acquérir un pouvoir juridictionnel très important en matière religieuse. L'Eglise va organiser une hiérarchie ecclésiastique. Elle va ainsi influencer l'organisation des Etats. Très tôt, va se former un droit spécifique de l’Église. Ce droit il apparait dès le 1er siècle, alors ce droit qu’est-ce que c’est