Remords

la seule personne ayant la possibilité d’obliger Phédre à avouer son tourment. Mais ce ne fut pas facile. Elle utilisa le questionnement (« Quoi ! De quelque remords êtes-vous déchirée ? » Ligne 1, «  Et quel affreux projet avez-vous enfanté dont votre cœur encore doive être épouvanté ? » Ligne 6-7 ») dans le but de lui faire dire ses remords, mais Phédre est trop honteuse de son acte qu’elle ne cède pas. Oenone utilise alors des ordres et des reproches contre sa maitresse (« Délivrez mon esprit de

hommage Dites à mes vrais amis que l'amitié s'étend à jamais Que j'étais nul en maths car quand on aime on n'compte jamais Vous direz aux matons que l'peura m'a fait changer d'air Que ma fierté c'est l'Maroc et que j'préfère manger par terre Aucun remord, j'ai vécu pleinement Un titulaire sur le terrain, c'est dix rageux qui parlent sur le banc Quand j'partirai, dites à mon père que rien ne sert de pleurer Dites à ma fille que ses prières remplaceront les courriers Dites à mes profs que rien à

Laurent révèlent involontairement a Mme Raquin qu'ils ont tue son fils. Pour échapper à leur remords ils décident d'en finir: il s'empoisonne pour ne pas finir ronger par leur remords. Synthèse: Nous remarquons que l'intérêt de cette œuvre est psychologique et dramatique , en effet Zola donne aux personnages beaucoup d’instinct et nous remarquons que les personnages sont peu à peu ronger par les remords d'avoir tué Camille donc il y a ici un intérêt psychologique et le dramatique s'exprime à travers

décrit comme un tyran : « Je sais crier d’une voix forte, je promène partout ma grande apparence terrible et ceux qui m’aperçoivent se sentent coupables jusqu’aux moelles ». Il se défend de tout sentiment de culpabilité : « Tu vas me parler de tes remords (…) Moi je n’en ai pas. »   Ces figures sont aussi marquées par l’absurde. Le pouvoir vacille et fonctionne à vide, il n’a pas de sens politique, la tyrannie a vidé le pouvoir de sa validité. Il n’y a pas d’autres buts que l’exercice même de la

rend compte avoir commise, aux péchés qu'elle vient d'avouer, qui l'ont libérée et qui ont éclairci sa vie passée. Phèdre se retire définitivement du côté de l’ombre et cesse de rechercher la lumière. ⟡ B. Présence à la fois de la mort et du remord chez une héroïne qui s'abandonne, abandonnée elle même par les siens, consumée par la (flamme de la) passion, démesurée (hybris) ① solitude de Ph : La fin de sa tirade s'apparente à un monologue ou un soliloque : à qui parle-t-elle? ni " tu" ni

est ici livrée dans une fascinante évocation. Type même du roman d'analyse psychologique, présenté comme "une anecdote trouvée dans les papiers d'un inconnu", "Adolphe" est la confession d'un amour coupable qui s' effondre dans la mort et le remords. L'amour plus fort que la société Adolphe est un jeune homme de vingt-quatre ans, obscur, marqué par une éducation austère, par un père timide et dur. Plein de ressources et de capacités, il se renferme sur lui-même tout en se forgeant une idée

cruel. Il est aussi absurdement grossier, grotesque et détestable. Macbeth fait preuve d’une certaine faiblesse de caractère en participant à un régicide mais il démontre qu’il a des remords de conscience ce qui le rend plus humain et plus typique de personnage protagoniste. Au contraire, Ubu n’exprime aucun remords et semble plutôt être anti-protagoniste. (Copelin, 1973) L’aspect absurde de la pièce Ubu roi existe premièrement dans la représentation grotesque et vulgaire du Père Ubu. Son langage

aimer et il dégrade ainsi sa relation avec Mme Arnoux en la mettant en // avec une relation d’amour tarifié. En outre, la lâcheté du perso se mets en place quand le remord que Fred devrait ressentir vis-à-vis de la trahison qu’il s’apprête à faire et noyé dans l’accumulation et encore atténuer par une indétermination L.44 Ainsi, le remord(aussi.42) du perso intervient après la chaleur et la peur et avant le plaisir et l’émotion. De plus, sa lâcheté se voit L.43/44/45 Fred ne supporte pas le regard

Ronsard la célébrait. Les fleurs du mal (1857) : « remords posthume », Charles Baudelaire Dans ce sonnet, Baudelaire pousse le procédé à l’extrême. La femme aimé est morte comme le suggère l euphémisme « tu dormira ». Une prosopopée (donner la vie à un mort/inanimé) permet au tombeau de livrer la leçons du poème : il faut vivre l’amour tant qu’on le peut, cette amour qui pleure les morts. Enfin Baudelaire détourne l’expression rongée de remords en l’applicant au ver qui ronge la peau de la femme

élancés... PHEDRE Mon époux est vivant, Oenone, c'est assez. J'ai fait l'indigne aveu d'un amour qui l'outrage ; Il vit ; je ne veux pas en savoir davantage. OENONE Quoi ? PHEDRE Je te l'ai prédit, mais tu n'as pas voulu. Sur mes justes remords tes pleurs ont prévalu. Je mourais ce matin digne d'être pleurée ; J'ai suivi tes conseils, je meurs déshonorée. OENONE Vous mourez ? PHEDRE Juste ciel ! qu'ai−je fait aujourd'hui ? Mon époux va paraître, et son fils avec lui. Je verrai