Rencontre Entre Fabrice Et Clélia

où les soldats mettaient leurs cartouches.   Texte B : Stendhal, La Chartreuse de Parme, 1839 [Fabrice del Dongo est un jeune noble originaire de Parme, engagé dans les troupes de Napoléon 1er. Son tempérament fougueux l'entraîne dans des aventures amoureuses qui se soldent par un duel au cours duquel il tue son adversaire. II est emprisonné dans la tour Farnèse et tombe amoureux de Clélia Conti, fille du gouverneur de la prison dans laquelle il se trouve.]    Ce fut dans l'une de ces chambres

penser qu’il n’y aura jamais de retour. Quand je murmure dans ma tête, je l’appelle toujours le vieux : c’est injuste car la vieillesse est loin d’être la caractéristique principale d’Omer Loncours. Le Capitaine est l’homme le plus généreux que j’aie rencontré ; je lui dois tout, à commencer par la vie. Et pourtant, quand ma voix intime et libre parle à l’intérieur de moi, elle le nomme «le vieux ». Il y a une question que je me pose sans cesse : n’eût-il pas mieux valu que je meure il y a cinq ans, dans

le sourire qui flotte encore sur ses lèvres quand il se remet en selle. A partir de cette chute, les yeux de Mme de Chasteller vont être pour Lucien une obsession : il les voit « scintillants de malice »3 et cela le désespère. Mais quand il la rencontre pour la première fois, au détour d’une rue, cette impression est démentie par « la simplicité et le sérieux de leur expression… il y avait même de la timidité dans ces yeux si beaux. »4 Lucien change d’avis sur le regard de Mme de Chasteller et

affaires financières, le précepteur qu'on lui donne, l'abbé Raillane, va empirer leurs rapports : « Je haïssais l'abbé, je haïssais mon père, source des pouvoirs de l'abbé, je haïssais encore plus la religion au nom de laquelle ils me tyrannisaient4. » Entre son père, sa tante Séraphie, « ce diable femelle5 » et l'abbé Raillane, « ennemi juré de la logique et de tout raisonnement droit6 », qui l'empêche d'aller se baigner avec les autres enfants par peur de la noyade, le jeune Henri passe une enfance malheureuse

ô toi qui le savais!    TEXTE 4 / RENE CHAR – CONGE AU VENT (FUREUR ET MYSTERE – 1948)   A flancs de coteau du village bivouaquent des champs fournis de mimosas. À l'époque de la cueillette, il arrive que, loin de leur endroit, on fasse la rencontre extrêmement odorante d'une fille dont les bras se sont occupés durant la journée aux fragiles branches. Pareille à une lampe dont l'auréole de clarté serait de parfum, elle s'en va, le dos tourné au soleil couchant. Il serait sacrilège de lui

C’est la représentation d’une personne dans une fiction. Ca veut dire que c’est un etre qui est crée artificiellement et la seule vérité est textuelle. On peut dire que le personnage est calqué sur la personne. Il y a une distinction fondamentale entre le personnage et la personne, c’est que le personnage c’est une fiction de la personne. C’est une sorte de calque. L’auteur va essayer de rapprocher le personnage de la personne avec l’illusion référentielle. C’est l’illusion de réalité. Il n’est pas

but d’affermir la notion étudiée. Au bout de toute série d’exercices de fiche méthode de la partie III, un prolongement plus exigeant enrichit l’acquisition de la compétence concernée. Cet outil a été élaboré dans le souci constant d’une cohérence entre la constitution du socle commun au collège, et l’acquisition d’une culture et de méthodes solides au lycée. En complémentarité avec le livre de l’élève et le DVD-Rom, il sera le jalon essentiel de la conduite progressive des élèves de Seconde à la

extérieur à l’histoire, le narrateur peut intervenir dans le récit : - par des commentaires à la première personne : ce sont des intrusions d’auteur : Les habits rouges ! les habits rouges ! criaient avec joie les hussards de l’escorte, et d’abord Fabrice ne comprenait pas ; enfin il remarqua qu’en effet presque tous les cadavres étaient vêtus de rouge .[…] Notre héros, fort humain, se donnait toutes les peines du monde pour que son cheval ne mît les pieds sur aucun habit rouge. (Stendhal, La Chartreuse

solitude ; ingénue, rêveuse, distinguée par l’âme sans le savoir, ne jugeant pas son mari et adorant ses enfants, madame de Rênal est d’abord choquée de l’idée qu’un petit prêtre sale et sournois va venir régenter ses enfants et s’entreposer entre eux et leur mère ; elle lutte un peu contre la vanité de son mari, puis finit par se faire une raison. Heureusement le petit Julien, fils du vieux montagnard Sorel, et sur lequel le choix de M. de Rênal est tombé, n’est pas tout-à-fait ce que

l’objet d’étude présentent une grande lisibilité. L’imitation des Anciens, et notamment d’Euripide et de Sénèque, est fortement repérable, de même que la doctrine classique du théâtre. De plus, le contexte culturel de Phèdre et notamment les liens entre Racine et Boileau peuvent être l’occasion de traiter de la querelle des Anciens et des Modernes. Enfin, l’objet d’étude « Démontrer, convaincre, persuader » peut également être étudié à travers Phèdre, ne serait-ce que pour la dimension rhétorique