Républicanisme

l’emprise de la théologie sur la réflexion politique. A partir de cette rupture, la philosophie domine la réflexion jusqu’au 19ème siècle. C’est là que va se formuler l’ensemble des grandes idéologies modernes : le conservatisme, le libéralisme, le républicanisme, le socialisme, le communisme… La science politique s’est souvent identifiée à la philosophie politique et à son interrogation aux meilleurs gouvernements ! Les réponses apportées à cette question sont très variées. Intervient une seconde rupture

historiques. Février 1948 marque son retour à la vie politique, il devient le chef du parti de l’Ordre. Un argument sécuritaire ; c’est « la partie dangereuse des grandes populations agglomérées ». Thiers est paradoxal ; il donne une leçon de républicanisme alors que lui-même est monarchiste ! Il a toujours été favorable au suffrage censitaire et affiche un mépris remarquable pour « la vile multitude » ; son dégoût des classes populaires peut s’expliquer par le souvenir de la Ire République (1792-1799)

d'autrui ». Mais par ailleurs les juifs font partie de la population francaise, certains accèdent à l'élite politique. En 1860 est crée l'alliance israelite qui est une sorte de regroupement d'intelectuels juifs, défandant le liberalisme et la republicanisme. C'est un contexte de renforcement de la culture juive en France qui fait qu'en 1860 il y a 80 000 juifs. Avec cette idée que l'assimilation marche puisqu'on parle d'une entité juive qui s'est moulée à l'identité francaise. Dans ce cadre la les

L’esprit de nationalisme c’est la nationalité mesquine, ennemi de tout ce qui l’entoure. Le nationalisme est un sentiment mesquin qui parodie un des plus beaux sentiments que Dieu ait placé dans le cœur des hommes, l’amour de la nation. Il associe un républicanisme parfois socialisation avec des exaltations religieuses. On n’est pas dans un mode de pensée totalement laïc. On est dans le même esprit que V. Hugo. Quand il doit expliquer l’échec de 1848 : l’esprit de nationalisme s’est substitué partout à l’esprit

meurt en héros romantique ! Mais cette régénération vient trop tard. Homais, le pharmacien d'Yonville, gagne sur tout le monde. Reconnu, respecté, il fait triompher avec lui les valeurs qu'il incarne, ce qui fait bien de lui un mythe : un républicanisme étroit et sectaire, une culture mal assimilée et complaisamment étalée, une « langue de bois » avide de pouvoir et soucieuse de respectabilité. Cherchez Homais autour de vous : il pullule ! [...] Le lendemain, Charles alla s'asseoir sur le banc

valeurs pour Machiavel sont : la citoyenneté, la liberté fondements de la vraie vertu républicaine. Par exemple : il souhaite la création d’une armée nationale italienne composée de citoyens soldats pour défendre l’unité du territoire. Le républicanisme de Machiavel est limité par l’obsession de l’unité : il considère que les italiens peuvent et doivent se ranger derrière un Prince s’ il est capable de réaliser l’unité ; il est même prêt à soutenir une force étrangère si elle peut faire l’unité

l’égalité sociale ou, à tout le moins, de réduire la "fracture sociale», quitte à dénoncer alternativement la faillite de l’autre à réaliser ce programme. Le sociologisme appelle cette faillite "crise de l’Ecole" et appelle à la réforme de l’Ecole. Le républicanisme accuse volontiers la réforme d’être elle-même la principale cause de la crise. Mais la réforme et la crise peuvent se ramener à une même notion jacotiste: toutes deux sont l’explication de l’Ecole, l’explication infinie des raisons pour lesquelles

populaire » (volksgemeinschaft) ignorant les conflits interne et dirigeant toute son agressivité vers l'exterieur. L’objectif principal, après l’humiliation de la défaite attribuée au triple ferment de destruction intérieure (marxisme, judaïsme, républicanisme démocratique) est de créer dans le peuple allemand victime des divisions de classe, de religion et d’idéologie, une communauté nationale et raciale authentique, « Volksgemeinschaft » unie par les liens du sang et de la race, convaincue de sa mission

réfute la liberté et la démocratie. Néanmoins, de Baecque conclue en soulignant que cette fracture initiale a impulsé une culture qui, si elle n’a pas duré, a mis en place une indéniable présence symbolique qui explique pourquoi et comment le républicanisme a triomphé selon un processus d’acculturation progressif. Marie-Claude Genet-Delacroix justifie l’emploi de l’expression « la richesse des beaux arts républicains » par les XIXème et XXème siècles français et se demande si la floraison qu’on

étaient sans réelle valeur. Mais les féministes s’organisent en associations qui constituent des groupes de pression, voulant imposer des modifications dans le Code Civil. De là, un véritable mouvement suffragiste prend son essor, davantage par républicanisme laïque que par féminisme. Des réformes sont votées, qui modifient le statut civil des femmes mais pas leur statut civique. Il faudra attendre 1944 pour que les femmes votent pour la première fois, grâce au Général De Gaulle qui a voulu par là