Ressentiment

gratuit ! Il met généralement en scène un groupe de personne dans lequel il y a toujours un agresseur et un affligé. L’agresseur décidera soit de laisser l’affligé courir à sa perte (par sa faute de le laisser là) ou de l’aider et d’abandonner son ressentiment ! Ainsi, dans cet espace interindividuel, il se produira un don qui sera, quelque part, absolu ! C’est un don affectif d’une personne vers une autre ; un effort sur soi-même ; une évidence du bon sens par la faculté d’apprendre des autres par les

monde), politiques (la démocratie, l'égalitarisme), philosophiques (le platonisme et toutes les formes de dualisme métaphysique) et religieuses (le christianisme). Cette critique procède d'un projet d'instituer de nouvelles valeurs dépassant le ressentiment et la volonté de néant qui ont dominé l'histoire de l'Europe sous l'influence du christianisme, par l'affirmation d'un Éternel Retour de la vie et par le dépassement de l'humanité et l'avènement du surhomme. L'exposé de ses idées prend dans l'ensemble

ses études de philologie, influencé par la culture et la réflexion de la Grèce antique. De ces philosophes grecs, il s’oppose à Socrate qui selon lui, propose une dictature du logos en n’étant lui-même qu’un porte-parole de personnes pleines de ressentiment. Il va rejeter tout de Socrate et de son élève Platon d’où sa fameuse phrase « Avec Socrate c’est trop tard ». La dialectique, voie d’enseignement de ce dernier sera critiquée et il va privilégier la prose, les citations et l’aphorisme comme mode

(l. 25), dans la mesure où il semble correspondre à l’image qu’elle s’est faite de lui ; sa façon décousue de s’exprimer semble montrer qu’elle se laisse envahir par un certain agacement, voire un certain ressentiment à l’égard de son frère par ex. l. 21-30 : des interrogations qui expriment la stupeur face à l’apparente froideur de Louis ; les phrases à valeur injonctive ; les répétitions (« il ne change pas »), … c) la Mère

respectueux qu’il s’abstient de laver l’affront (vers 2 et 3 : « Tout autre que mon père l’éprouverait sur l’heure. »). Le respect qu’il témoigne à son père en fait un fils loyal. Corneille utilise l’oxymore « Digne ressentiment » (vers 5) pour renforcer la loyauté du fils : en éprouvant du ressentiment il se montre digne de son père et se comporte en bon fils. La loyauté qu’il endosse l’obligera à endosser aussi la vengeance. Cette mission pourra être accomplie grâce à son courage et à son sens de l’honneur

principes. Il appelle cette croyance en une transcendance, des arrières-mondes. S’attacher autant à un Dieu est, pour lui, le produit du ressentiment. Qu’est ce que le ressentiment ? C’est de la haine qui est produite par la déception, elle-même nourrit de frustration ; envers la réalité extérieure. Il peut être comparé à la rancœur. En ce qui concerne Pascal, son ressentiment est la découverte de la vanité des mathématiques, de la philosophie, du divertissement… Il a du être déçu en découvrant que ce à

le fait de “ divertir “ entendu en sons sens de “ détourner “, être diverti de penser à ce qui rend malheureux et donc de détourner son esprit de pensées insupportables. ( ligne 3-4: “ … le divertissement et l’occupation au-dehors, qui vient du ressentiment de leurs misères continuelles ) Sur la base de ces considérations, le divertissement peut être perçu, non pas comme un simple “ masque “ d’ennuis quotidiens, mais comme une évasion qui libère l’esprit. En fait, le divertissement permet à l’homme

économique en forçant les exploités à s'évader dans l'imaginaire symbolique et à n'espérer un monde meilleur qu'après la mort ("opium du peuple", Marx). • Elle enseigne le renoncement et dispose au ressentiment : elle produit des hommes faibles (Nietzsche). Privé d'initiative, l'homme du ressentiment se coupe de ses moyens d'action et son imagination reste stérile. • La religion est en ce sens une duperie pour les hommes crédules. La libération n'est possible qu'à la condition de la disparition

l’intention qui compte. Sénèque. La vie heureuse. Même si l’homme n’arrive pas à respecter tous ses devoirs, le principal est qu’il ait essayer. 3) La morale à l’œuvre. La morale du ressentiment. Nietzsche. La Généalogie de la morale. Ici il dit que l’on ne doit pas agir par la morale du ressentiment, c'est-à-dire par jalousie, par volonté de nuire à l’autre parce qu’il est meilleur. La dangereuse conception du devoir fanatique. Arendt. Eichmann à Jérusalem. Ici avec l’exemple d’un

Introduction La question de l’origine et du fondement du besoin de justice est rarement abordée de manière neutre. Que certains réduisent le besoin de justice à l’expression d’une sorte de ressentiment : que d’autres y voient le fondement d’une revendication légitime intéressant tout homme est très significatif. Quels ressorts sont jeu dans les positions des uns et des autres? Le besoin de justice n’exprime t’il que la jalousie des déshérités? Développement de la première partie Il s’agit